Au fil des ans, le funeste dessein que caressent les faucons pro-Gbagbo, cette impossible belle victoire, après ce qu’ils qualifient de « match retour » est risible. Ces manipulateurs à la tête patinée de rumeurs, font croire aux plus crédules et naïfs d’entre eux, qu’il est encore possible de renverser le pouvoir démocratiquement élu et solidement enraciné d’Abidjan par les armes. Ces articulateurs de mensonges refusent d’admettre que le contexte a littéralement changé avec l’embellie économique qu’affiche une Côte d'Ivoire en pleine reconstruction après la grave crise postélectorale. En effet, le pays de Didier Drogba s'affirme aujourd’hui progressivement comme un "carrefour d'affaires stratégique" pour les investisseurs internationaux et opérateurs économiques mondiaux. Les Ivoiriens, chaque jour au réveil, découvrent que leur pays se métamorphose positivement, sous l’égide des nouvelles autorités, pour devenir un marché attrayant qui affiche un taux de croissance qui est passé de -4,7% en 2011, à 8,9% en 2012 pour atteindre la pique de 9% en 2013. Ceux qui comme le Commandant Abéhi Jean Noel rêvaient de reverser le pouvoir d’Abidjan, doivent comprendre que l’Ivoirien aujourd’hui n’est plus disposer à entendre les pronunciamientos du genre : «les Forces armées de Côte d’Ivoire, responsables de la défense opérationnelle du territoire, ont décidé, par ma voix, de prendre toute la mesure de leur responsabilité. C’est pourquoi, à partir de cet instant, le chef de l’Exécutif de Côte d’Ivoire est votre modeste serviteur, colonel Abéhi Jean-Noël. Dès cet instant, je dissous la Constitution de Côte d’Ivoire et toutes les institutions républicaines. Les organisations syndicales et politiques sont à l’heure actuelle dissoutes. Je tiens à rappeler que les frontières maritimes, aériennes, à partir de cet instant, sont fermées». Ces propos préenregistrés par l’ancien chef d’escadron d’Agban qui lui a valu d’être incarcéré ne peut pas prospérer auprès d’une population ivoirienne qui, dans son ensemble, semblent comprendre que le train du développement du pays, sous l’ère Ouattara, a presqu’atteint sa vitesse de croisière. Aux admirateurs « du match retour », peine perdue. Les Ivoiriens ont changé de cap.
Moussa Keita
Moussa Keita