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Politique Publié le samedi 28 décembre 2013 | Nord-Sud

Udpci : Dans le secret de la formation d’une nouvelle direction

© Nord-Sud
Relance économique : Réunion du Groupe consultatif Pour le Financement du Plan National de Développement 2012-2015
Mardi 4 décembre 2012. Salle de Conférence de la Banque mondiale Paris. Photo: Albert Mabri Toikeusse, ministre du Plan et du développement.
Une semaine après son congrès ordinaire conjoint, l’Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) attend de connaître sa nouvelle direction. Selon les résolutions des assises qui se sont tenues à la Fondation Félix houphouet-Boigny pour la recherche de la paix à Yamoussoukro, le président Albert Toikeusse Mabri, a un mois pour le faire. Il avait assuré que seront reconduits les méritants de l’ancien bureau et ceux que le militantisme actif recommande à sa bienveillance. Autant dire que la tâche ne sera pas du tout aisée, vu que les militants, divisés par une élection controversée de la présidente des femmes, se sont quittés en queue de poisson. Des renseignements recueillis, hier, auprès de sources au sein du parti arc-ciel disent que la situation ne s’est pas améliorée entre les clans rivaux. En effet, vendredi dernier, des affrontements ont opposé les pro-Clarisse Mahi aux pro-Fara Soro, les deux candidates à la succession de Celiné Dié Bonao, ex-présidente des femmes de l’Udpci. Dans le premier, nos sources citent outre Clarisse Mahi, (députée), Blé Guirao, et Albert Flindé, ancien ministre. Ils constitueraient l’aile dure, favorable à la désignation d’un candidat Udpci à la présidentielle de 2015. Face à eux, à part Albert Toikeusse Mabri, leurs camarades désignent le député Mamadou Dély, Laurent Tchagba et Bernard Ourega. Ils formeraient l’aile modérée qui prône la candidature unique d’Alassane Ouattara. Il est jusque-là difficile de concilier les positions tranchées après que le second groupe a décidé au sortir du congrès pour marquer son soutien au président de la République, a-t-on appris. Parmi les premiers nommés, des ‘’Guéïstes, du nom de Robert Guéï, fondateur du parti, la candidate malheureuse à la présidence des femmes aurait rompu le contact avec le président du parti. La discorde est telle qu’il est fort probable qu’elle et ses soutiens occupent des postes de seconds plans dans la nouvelle direction, selon les mêmes indiscrétions. Elles expliquent qu’une telle éventualité ne surprendrait guère les observateurs de la vie de l’Udpci. Car, une crise de leadership oppose depuis belles lurettes Albert Toikeusse Mabri à ses collaborateurs sus-cités. Certaines langues disent que ces derniers lui feraient ombrage parce que les militants leur reconnaissent à tous le même statut et le charisme d’ «héritiers» de Robert Guéï. Vrai ou faux ?

B.I
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