Certains mélanges de boissons sont déconseillés par les spécialistes. Une mise en garde
à prendre en compte en cette période de fête.
L’excès de table rime avec l’excès dans le verre. Et dans le verre, on retrouve bien souvent des boissons de tout acabit. En tout cas, les fêtards à Abidjan ne démontrent pas le contraire à l’orée du réveillon du Nouvel An. Au bar climatisé, au maquis, à la cave du quartier, et même à la maison, les consommateurs font désormais des mélanges de boisson leur premier choix. Et dans cette ferveur, le whisky au coca semble être le plus prisé. C’est aussi l’avis de Charly J., manager dans un bar très fréquenté à la Riviera- Golf. Selon les adeptes de la pratique, le mélange de l’alcool avec la sucrerie leur permettrait de ne pas se saouler. Ce qu’ils ignorent peut-être, c’est que certaines fusions ont des incidences sur la santé du consommateur. Pour ce qui est du whisky à la sucrerie par exemple, il est démontré qu’un verre de ce mélange contient environ 330 calories. «Si vous buvez 8 verres de ce breuvage, vous aurez assez de calories pour toute la journée. Toutefois il est conseillé de pratiquer un peu de sport avant et après si on ne veut pas prendre assez de kilos», note le site internet acces-soiree.fr. Ce que conforte la pyramide alimentaire établie par le Programme national de nutrition Côte d’Ivoire (Pnnci).
Attention à la suralcoolisation !
Le document recommande, entre autre, une consommation limitée du sucre. «Les sucres tout comme les féculents apportent l’énergie qui constitue le carburant de l’organisme. Cependant, les produits sucrés ne sont pas nécessaires à l’équilibre alimentaire. Ils fournissent des calories et peu d’éléments nutritifs», détaille-t-il. Le programme conclut alors que «le sucre n’est pas indispensable pour l’organisme». Une consommation excessive de sucre ou de produits sucrés peut conduire au surpoids, à l’obésité et au développement d’un diabète. En dehors de l’abus des sucreries, les spécialistes notent que les cocktails caféinés ont des effets plus forts que l’alcool seul. «Le fait de mélanger boissons énergisantes et alcool peut entraîner une suralcoolisation involontaire, car la caféine minimise l’ivresse ressentie», indique Kathleen Miller, chercheuse dans une université new-yorkaise. Une conséquence de cette suralcoolisation est l’exposition aux maladies sexuellement transmissibles. Dans ce sens, une étude américaine vient de prouver la dangerosité des associations d’alcool et de boissons énergisantes. 45,1% des sondés ont reconnu que leur dernière relation sexuelle avait été sans lendemain. 24,8% étaient sous l’emprise d’alcool et de boissons énergisantes. 43,6% ont reconnu ne pas avoir utilisé de préservatif. En dehors des mélanges entre boissons, l‘alcool peut vous donner envie de fumer, et vice versa. Il faut donc être extrêmement prudent par rapport à ce mélange vicieux. Ensuite, les mélanges alcool-drogues et alcool-médicaments sont des mélanges jugés extrêmement dangereux comme on le lit sur les notices.
Par Nesmon De Laure
à prendre en compte en cette période de fête.
L’excès de table rime avec l’excès dans le verre. Et dans le verre, on retrouve bien souvent des boissons de tout acabit. En tout cas, les fêtards à Abidjan ne démontrent pas le contraire à l’orée du réveillon du Nouvel An. Au bar climatisé, au maquis, à la cave du quartier, et même à la maison, les consommateurs font désormais des mélanges de boisson leur premier choix. Et dans cette ferveur, le whisky au coca semble être le plus prisé. C’est aussi l’avis de Charly J., manager dans un bar très fréquenté à la Riviera- Golf. Selon les adeptes de la pratique, le mélange de l’alcool avec la sucrerie leur permettrait de ne pas se saouler. Ce qu’ils ignorent peut-être, c’est que certaines fusions ont des incidences sur la santé du consommateur. Pour ce qui est du whisky à la sucrerie par exemple, il est démontré qu’un verre de ce mélange contient environ 330 calories. «Si vous buvez 8 verres de ce breuvage, vous aurez assez de calories pour toute la journée. Toutefois il est conseillé de pratiquer un peu de sport avant et après si on ne veut pas prendre assez de kilos», note le site internet acces-soiree.fr. Ce que conforte la pyramide alimentaire établie par le Programme national de nutrition Côte d’Ivoire (Pnnci).
Attention à la suralcoolisation !
Le document recommande, entre autre, une consommation limitée du sucre. «Les sucres tout comme les féculents apportent l’énergie qui constitue le carburant de l’organisme. Cependant, les produits sucrés ne sont pas nécessaires à l’équilibre alimentaire. Ils fournissent des calories et peu d’éléments nutritifs», détaille-t-il. Le programme conclut alors que «le sucre n’est pas indispensable pour l’organisme». Une consommation excessive de sucre ou de produits sucrés peut conduire au surpoids, à l’obésité et au développement d’un diabète. En dehors de l’abus des sucreries, les spécialistes notent que les cocktails caféinés ont des effets plus forts que l’alcool seul. «Le fait de mélanger boissons énergisantes et alcool peut entraîner une suralcoolisation involontaire, car la caféine minimise l’ivresse ressentie», indique Kathleen Miller, chercheuse dans une université new-yorkaise. Une conséquence de cette suralcoolisation est l’exposition aux maladies sexuellement transmissibles. Dans ce sens, une étude américaine vient de prouver la dangerosité des associations d’alcool et de boissons énergisantes. 45,1% des sondés ont reconnu que leur dernière relation sexuelle avait été sans lendemain. 24,8% étaient sous l’emprise d’alcool et de boissons énergisantes. 43,6% ont reconnu ne pas avoir utilisé de préservatif. En dehors des mélanges entre boissons, l‘alcool peut vous donner envie de fumer, et vice versa. Il faut donc être extrêmement prudent par rapport à ce mélange vicieux. Ensuite, les mélanges alcool-drogues et alcool-médicaments sont des mélanges jugés extrêmement dangereux comme on le lit sur les notices.
Par Nesmon De Laure
