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Société Publié le lundi 30 décembre 2013 | Le Patriote

Bilan 2013 : Politique sociale/ Des signaux très visibles

Le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), les logements sociaux, la reforme de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’ivoire (Mugefci), avec pour objectif la mise en route de la Couverture maladie universelle (CMU). On peut le dire, l’année 2013, a vu la mise en route de plusieurs chantiers promis par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara au niveau de la politique sociale. Le FAFCI lancé juste en fin d’année 2012 par la première Dame Dominique Ouattara est devenu opérationnel en 2013.
La première Dame a profité des visites d’Etat de son époux dans les districts du Tchologo, du Poro et du Gbekê pour lancer les fonds dans les capitales régionales que sont Ferké, Korhogo et Bouaké. Ainsi, après leurs s?urs d’Abidjan, les femmes de l’intérieur du pays ont bénéficié du fonds pour soit relancer leurs activités, soit entreprendre des activités génératrices de revenus. Doté d’un montant d’un milliard FCFA, le FAFCI a pour objectif de réduire la pauvreté en milieu féminin et de faire la promotion de l’auto emploi chez les femmes. 6000 femmes devraient bénéficier des crédits de ce fonds, remboursable sur 12 mois avec un taux d’intérêt d’1%. Le président de la République a promis que « la cagnotte » sera revue à la hausse pour atteindre cinq milliards FCFA. Ce qui permettra d’augmenter à 8000 le nombre de bénéficiaires. Tout comme le FAFCI, le programme de logements sociaux promis par le Président Alassane Ouattara lors de sa campagne est aujourd’hui une réalité. Il a été lancé le 28 mars. Le gouvernement ambitionne construire 60 000 logements pour les ivoiriens dont 50 000 à Abidjan et 10 000 à l’intérieur du pays d’ici 2015. Cela, à raison de 20 000 logements par année à partir de 2013. Mais la première opération de souscription lancée a enregistré 57 000 demandeurs. Soit près du triple des prévisions pour la première année. Ce qui traduit le besoin pressant à ce niveau. A l’intérieur du pays, les premières maisons témoins sont déjà sorties de terre. A Abidjan, l’on est au stade de construction. Sur l’ensemble du territoire ce sont 71 chantiers qui ont été lancés dans le cadre des logements sociaux.

2013 a également consacré le démarrage d’un autre vaste chantier. La Couverture maladie universelle (CMU). Cette assurance, encore une promesse du Chef de l’Etat, va permettre aux ivoiriens de se soigner à moindre coût. La phase pilote démarre en 2014 avec les secteurs clés que sont : les filières oléagineux, café-cacao et hévéa. Ces secteurs selon le gouvernement ont une organisation pratique qui permet de faciliter la mise en route de l’assurance. La CMU s’appuiera également sur la Mugefci, la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et l’Institution de prévoyance sociale-caisse générale des retraités et agents de l’Etat (IPS-CGRAE). C’est l’une des raisons des reformes des ces trois structures. Aux niveaux des jeunes, le fonds national de solidarité a fait place au fonds national de la jeunesse. Ce fonds finance les jeunes de 21 à 35 ans désireux de faire de l’entreprenariat. Notamment dans le secteur de l’agropastoral, des technologies de l’information et de la communication, du commerce, du transport et du bâtiment. En 2013, l’objectif du fonds était de financer 100 projets individuels et 10 projets communautaires. Ce qui devrait permettre de créer 7000 emplois directs et 14 000 emplois indirects.
Dao Maïmouna


Enseignement primaire / nombreux arriérés financiers

Les enseignants interpellent le Gouvernement
Des enseignants du primaire public de Côte d’Ivoire sont au bout de la patience. Ils disent attendre un chronogramme clair du paiement du stock des arriérés des effets financiers du profil de carrière et des Indemnités contributive aux logements des Instituteurs. Réunis au sein de la Coordination des enseignements de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (CEEPPCI), ces pédagogues ont tenu vendredi dernier leur 3ème Congrès ordinaire à la Caistab au Plateau autour du thème « la Ceeppci face aux défis de la sécurité socio-économique des enseignants de Côte d’Ivoire : quelle contribution ? ». En effet, au cours de ce congrès qui a duré toute une journée, les enseignants ont interpelé el Gouvernement sur le paiement du stock des arriérés. « Nous demandons au gouvernement de faire en sorte que la sérénité soit de mise durant cette année scolaire 2013-2014. Nous estimons que les syndicats n’ont pas besoin de déposer un prévis de grève avant qu’il ne s’exécute » a indiqué le Secrétaire général de la Ceeppci, Bli Blé David. Invitant ainsi les autorités compétences à anticiper et prendre toutes les dispositions préventives afin d’éviter que l’année scolaire soit perturbée. « Notre rôle ne se réduit pas aux seules revendications. Les syndicats que nous dirigeons se doivent d’être des forces de propositions pour permettre à l’Etat d’avoir une vue large de nos problèmes afin de prendre de mesures idoines » a-t-il signifié. Le président de l’Intersyndicale de l’Education / Formation (ISEF), Abonga Jean Yves Koutouan a relevé que le paiement de ces stocks d’arriérés est une exigence. Concernant la question de l’augmentation de salaires des fonctionnaires prévue en janvier 2014, Abonga a relevé qu’il aurait voulu d’abord discuter franchement avec le gouvernement. Le Secrétaire général de la Centrale Syndicale Dignité, Dago Boga Elie a fait remarquer qu’en lieu et place du projet d’augmentation de salaires, le chef de l’Etat doit penser au déblocage des salaires des fonctionnaires de Côte d’Ivoire.

Anzoumana Cissé
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