Le déblocage des salaires des fonctionnaires maintenant. C’est l’une des revendications des instituteurs de Côte d’Ivoire qui a sanctionné vendredi dernier, à la Bourse du Travail à Treichville, le Conseil de Noêl du Syndicat national des enseignants du primaire public de Côte d’Ivoire (Sneppci). Les militants de cette organisation syndicale ont dénoncé le blocage des salaires qui dure depuis 30 ans, selon eux. A en croire ce Conseil, 53.000 instituteurs qui sont concernés par ce déblocage.
Le paiement du premier salaire des nouveaux instituteurs a été également débattu. « C’est trois ans d’attente et d’endettement. Ils sont sans matricule. Il faut qu’ils perçoivent leur salaire dans les meilleurs délais. Les instituteurs qui sortent des Cafop, attendent 1 à 3 ans avant de percevoir leur premier salaire. Cette situation les amène à s’endetter. Le Sneppci exige le paiement du premier salaire des instituteurs dès leur titularisation » a soutenu Paul Gnélou, SG de ce syndicat.
Autre revendication remise sur la table, le rétablissement des postes déshérités. Une fois encore, le régime Ouattara est interpelé. « Bon nombre de régions en Côte d’Ivoire sont difficile d’accès et manquant cruellement d’équipements (eau potable, électricité, moyen de déplacement) rendant la vie pénible aux instituteurs. Cet état de fait démotive ceux qui s’y trouvent et constitue une hantise, source d’absentéisme pour ceux qui sont affectés ou mutés. Le Sneppci demande le rétablissement du paiement des indemnités (120.000Fcfa) au bénéfice des instituteurs en service dans ces postes » a-t-il poursuivi.
Le paiement des 25% de la bonification indiciaire et du reclassement que promet de payer l’Etat en janvier 2014, et des arriérés au titre de l’indemnité de logement, de la bonification indiciaire et du reclassement, ont été également au centre des préoccupations de ce Conseil. Idem pour la formation des enseignants à la nouvelle approche pédagogique, l’approche par compétence. « Le Sneppci n’est pas opposé à la mise en œuvre de cette approche méthodologique. Mais nous constatons que les mesures d’accompagnement ne suffisent pas » a-t-il révélé.
Charles Bédé
Le paiement du premier salaire des nouveaux instituteurs a été également débattu. « C’est trois ans d’attente et d’endettement. Ils sont sans matricule. Il faut qu’ils perçoivent leur salaire dans les meilleurs délais. Les instituteurs qui sortent des Cafop, attendent 1 à 3 ans avant de percevoir leur premier salaire. Cette situation les amène à s’endetter. Le Sneppci exige le paiement du premier salaire des instituteurs dès leur titularisation » a soutenu Paul Gnélou, SG de ce syndicat.
Autre revendication remise sur la table, le rétablissement des postes déshérités. Une fois encore, le régime Ouattara est interpelé. « Bon nombre de régions en Côte d’Ivoire sont difficile d’accès et manquant cruellement d’équipements (eau potable, électricité, moyen de déplacement) rendant la vie pénible aux instituteurs. Cet état de fait démotive ceux qui s’y trouvent et constitue une hantise, source d’absentéisme pour ceux qui sont affectés ou mutés. Le Sneppci demande le rétablissement du paiement des indemnités (120.000Fcfa) au bénéfice des instituteurs en service dans ces postes » a-t-il poursuivi.
Le paiement des 25% de la bonification indiciaire et du reclassement que promet de payer l’Etat en janvier 2014, et des arriérés au titre de l’indemnité de logement, de la bonification indiciaire et du reclassement, ont été également au centre des préoccupations de ce Conseil. Idem pour la formation des enseignants à la nouvelle approche pédagogique, l’approche par compétence. « Le Sneppci n’est pas opposé à la mise en œuvre de cette approche méthodologique. Mais nous constatons que les mesures d’accompagnement ne suffisent pas » a-t-il révélé.
Charles Bédé