Gilbert Marie Aké N’Gbo a exprimé, samedi, sa gratitude à des personnalités physiques et morales qui ont œuvré à sa libération de prison.
Le verbe modéré, Gilbert Marie Aké N’Gbo n’a cessé de dire «merci» samedi, à Akoupé-Zeudji, son village situé dans la commune d’Anyama, à ses bienfaiteurs. Selon des témoins qui rapportent la nouvelle, le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo s’adressait publiquement à ceux qui ont contribué à sa libération, il y a un an. Fin décembre 2012, lui et sept autres proches de l’ex-chef d’Etat bénéficiaient d’une liberté provisoire. «Merci à tous ceux qui ont contribué à notre libération. Les partis politiques du Cadre permanent de dialogue, le Cnrd, le Front populaire ivoirien, nos avocats, les syndicats, les associations et également la presse. Merci également à ceux qui ont accepté notre libération : le chef de l’Etat actuel et le gouvernement», a-t-il affirmé, en guise de reconnaissance. Se souvenant de leur séjour carcéral, qui a duré plus d’un an, il a déploré un passage au «sous-sol de la République». Il parlait des prisons de Katiola, de Bouna, de Korhogo, d’Odienné, d’Abidjan et de Boundiali. Il n’a pas manqué de partager les angoisses qu’ils ont vécues dans la cette détention. «(…) Lorsque des problèmes de santé, de restauration, de sécurité survenaient à Korhogo, à Odienné et à Abidjan, nous étions inquiets et vice-versa. Encore une fois merci pour cette fête de solidarité, d’union et de fraternité», a-t-il rappelé. C’est qu’une cérémonie traditionnelle a été organisée par les siens en vue de le laver des impuretés de la prison. Aké N’Gbo a remercié ses parents de les «purifier», lui et ses compagnons d’infortune. L’occasion lui était ainsi donnée de lancer un appel à la réconciliation devant ses parents. «Je voudrais terminer mon propos, a-t-il conclu, en disant tout simplement que quel que soit ce que nous avons pu endurer, il faut qu’en toute circonstance l’amour triomphe de la haine et que le pardon l’emporte sur la vengeance.»
Bidi Ignace
Le verbe modéré, Gilbert Marie Aké N’Gbo n’a cessé de dire «merci» samedi, à Akoupé-Zeudji, son village situé dans la commune d’Anyama, à ses bienfaiteurs. Selon des témoins qui rapportent la nouvelle, le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo s’adressait publiquement à ceux qui ont contribué à sa libération, il y a un an. Fin décembre 2012, lui et sept autres proches de l’ex-chef d’Etat bénéficiaient d’une liberté provisoire. «Merci à tous ceux qui ont contribué à notre libération. Les partis politiques du Cadre permanent de dialogue, le Cnrd, le Front populaire ivoirien, nos avocats, les syndicats, les associations et également la presse. Merci également à ceux qui ont accepté notre libération : le chef de l’Etat actuel et le gouvernement», a-t-il affirmé, en guise de reconnaissance. Se souvenant de leur séjour carcéral, qui a duré plus d’un an, il a déploré un passage au «sous-sol de la République». Il parlait des prisons de Katiola, de Bouna, de Korhogo, d’Odienné, d’Abidjan et de Boundiali. Il n’a pas manqué de partager les angoisses qu’ils ont vécues dans la cette détention. «(…) Lorsque des problèmes de santé, de restauration, de sécurité survenaient à Korhogo, à Odienné et à Abidjan, nous étions inquiets et vice-versa. Encore une fois merci pour cette fête de solidarité, d’union et de fraternité», a-t-il rappelé. C’est qu’une cérémonie traditionnelle a été organisée par les siens en vue de le laver des impuretés de la prison. Aké N’Gbo a remercié ses parents de les «purifier», lui et ses compagnons d’infortune. L’occasion lui était ainsi donnée de lancer un appel à la réconciliation devant ses parents. «Je voudrais terminer mon propos, a-t-il conclu, en disant tout simplement que quel que soit ce que nous avons pu endurer, il faut qu’en toute circonstance l’amour triomphe de la haine et que le pardon l’emporte sur la vengeance.»
Bidi Ignace