Accusé de préparer une mutinerie à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), Coulibaly Yacouba, alias Yacou le Chinois a confié, samedi, que l’accusation est infondée.
«Je n’ai jamais dit ce que le journaliste a écrit. Je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu. Tout ce que le journaliste à écrit, ce n’est pas vrai. Je ne le connais pas», a insisté samedi Coulibaly Yacouba alias Yacou le Chinois devant des responsables du pénitencier qui l’ont interrogé. Ce 28 décembre, en marge d’une cérémonie de remise dons à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), le régisseur de cette prison, Koné Kléban, veut mettre les points sur les "i" concernant une supposée mutinerie préparée par le célèbre détenu. Le sujet a été mis en première page le même jour par Le Nouveau Courrier qui a titré : «Eventuelle libération des détenus politiques : Yacou le Chinois prépare une mutinerie à la Maca». Selon le confrère, le pensionnaire du bâtiment C et «ses hommes entreront en scène à partir de ce samedi (le 28 décembre, Ndlr) en créant des troubles qui pourraient compromettre la libération des détenus politiques (pro-Gbagbo, Ndlr)». D’après le même canard, Yacou le Chinois «multiplie les huis clos avec les prisonniers de droit commun à la Maca. Le dernier en date est celui du jeudi 26 décembre». Il a ajoute que le bagnard «a ouvertement affiché ses intensions et donné des instructions à ses hommes de la Camora qu’il a entretenus au bâtiment B autour de 22 heures (ce jour-là, Ndlr). Il s’agirait poursuit Le Nouveau Courrier, de créer une mutinerie et faire porter le chapeau des violences qui en découleraient aux détenus politiques. Cette action devait se dérouler le jour des visites, soit le samedi. C’est pour en avoir le cœur net, qu’en présence de sa hiérarchie, le patron de la Maca a donné des instructions pour que Yacou le Chinois soit extrait de sa cellule du bâtiment C. Il est conduit sous escorte des gendarmes au bureau du régisseur. Armes au poing, les éléments de l’escadron de gendarmerie sécurisent le parcours. Le hall conduisant au bureau du régisseur est vidé de son monde. Habillé d’un t-shirt de couleur marron dressé sur un pantalon jeans noir, Coulibaly Yacouba est encadré par deux hommes en treillis. Au passage, l’ex-chef de gang reçoit les ovations des autres détenus. Mais l’escorte ne lui donne pas l’occasion de s’offrir un bain de foule. Il est immédiatement envoyé dans le bureau du régisseur. Sur place, M. Koné, assisté de l’ancien régisseur, Patrice Yao, interroge le détenu pour comprendre ce qui se passe. L’entretien durera cinq minutes environ. Au terme de ces échanges, les responsables autorisent Yacou le Chinois à regagner sa cellule. Celui-ci repart, comme il était venu.
Ouattara Moussa
«Je n’ai jamais dit ce que le journaliste a écrit. Je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu. Tout ce que le journaliste à écrit, ce n’est pas vrai. Je ne le connais pas», a insisté samedi Coulibaly Yacouba alias Yacou le Chinois devant des responsables du pénitencier qui l’ont interrogé. Ce 28 décembre, en marge d’une cérémonie de remise dons à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), le régisseur de cette prison, Koné Kléban, veut mettre les points sur les "i" concernant une supposée mutinerie préparée par le célèbre détenu. Le sujet a été mis en première page le même jour par Le Nouveau Courrier qui a titré : «Eventuelle libération des détenus politiques : Yacou le Chinois prépare une mutinerie à la Maca». Selon le confrère, le pensionnaire du bâtiment C et «ses hommes entreront en scène à partir de ce samedi (le 28 décembre, Ndlr) en créant des troubles qui pourraient compromettre la libération des détenus politiques (pro-Gbagbo, Ndlr)». D’après le même canard, Yacou le Chinois «multiplie les huis clos avec les prisonniers de droit commun à la Maca. Le dernier en date est celui du jeudi 26 décembre». Il a ajoute que le bagnard «a ouvertement affiché ses intensions et donné des instructions à ses hommes de la Camora qu’il a entretenus au bâtiment B autour de 22 heures (ce jour-là, Ndlr). Il s’agirait poursuit Le Nouveau Courrier, de créer une mutinerie et faire porter le chapeau des violences qui en découleraient aux détenus politiques. Cette action devait se dérouler le jour des visites, soit le samedi. C’est pour en avoir le cœur net, qu’en présence de sa hiérarchie, le patron de la Maca a donné des instructions pour que Yacou le Chinois soit extrait de sa cellule du bâtiment C. Il est conduit sous escorte des gendarmes au bureau du régisseur. Armes au poing, les éléments de l’escadron de gendarmerie sécurisent le parcours. Le hall conduisant au bureau du régisseur est vidé de son monde. Habillé d’un t-shirt de couleur marron dressé sur un pantalon jeans noir, Coulibaly Yacouba est encadré par deux hommes en treillis. Au passage, l’ex-chef de gang reçoit les ovations des autres détenus. Mais l’escorte ne lui donne pas l’occasion de s’offrir un bain de foule. Il est immédiatement envoyé dans le bureau du régisseur. Sur place, M. Koné, assisté de l’ancien régisseur, Patrice Yao, interroge le détenu pour comprendre ce qui se passe. L’entretien durera cinq minutes environ. Au terme de ces échanges, les responsables autorisent Yacou le Chinois à regagner sa cellule. Celui-ci repart, comme il était venu.
Ouattara Moussa