Ivoiriennes, Ivoiriens,
Mes chers compatriotes,
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Camarades militantes, camarades militants et sympathisants du Front Populaire Ivoirien,
Une année s’achève, une autre année commence. Puisse l’année 2014 être l’année de la réconciliation nationale et de la paix définitive en Côte d’Ivoire.
Au moment où notre pays cherche les voies et moyens pour panser les blessures, les meurtrissures, les frustrations et les ressentiments occasionnés par la bourrasque qui s’est abattue sur le pays depuis plus d’une dizaine d’années et particulièrement depuis le 11 avril 2011, j’ai l’agréable devoir d’exprimer à nos compatriotes ainsi qu’à tous ceux qui nous font l’amitié de partager chaque jour nos peines et nos joies, des vœux de bonheur, de paix et de prospérité pour les douze prochains mois que nous nous apprêtons à parcourir ensemble.
Mes chers compatriotes, chers frères et sœurs,
A l’orée de cette nouvelle année, la situation politique, économique et sociale de notre pays continue de susciter les plus grandes préoccupations.
Au plan politique et des droits de l’homme, nos cœurs saignent encore quand nous viennent en mémoire les souvenirs de BOHOUN Bouabré, TAGRO Désiré, DIAGOU Gomont Jean-Baptiste, GNAN Raymond, Mahan Gahé, pour ne citer que ceux-là, qui ont payé de leur vie, les effets effroyables de la crise postélectorale.
Nous sommes aussi écartelés entre des sentiments de révolte et de pardon quand nous pensons au traitement inhumain et dégradant qu’a subi le Président Laurent GBAGBO avant d’être déporté à La Haye où il est détenu injustement pour avoir respecté la Constitution de son pays, de notre pays.
L’insupportable calvaire que vivent Simone GBAGBO, Charles Blé GOUDE, Jean Yves DIBOPIEU, VAGBA Faussignaux et plusieurs centaines de prisonniers politiques, civils et militaires, la douleur des nôtres et de milliers d’Ivoiriens contraints à l’exil et à la séparation d’avec leurs familles, en violation des dispositions de notre Constitution, en ajoutent à notre pesante tristesse.
Les douloureux et effroyables évènements de DUEKOUE et du camp des déplacés de NAHIBLY, mais aussi tous les foyers d’exactions à travers le pays, appellent non seulement notre compassion et notre solidarité mais interpellent surtout notre conscience collective et notre volonté de réconciliation, de paix et de fraternité.
La situation des acteurs et des partis politiques de l’opposition, principalement le Front Populaire Ivoirien(FPI), n’est guère reluisante. La confiscation par le pouvoir des libertés acquises au prix de longues luttes ; l’asphyxie financière dont sont victimes les formations politiques du fait du blocage des financements publics des partis ; le gel des avoirs ; l’occupation illégale des domiciles des responsables de l’opposition et le harcèlement judiciaire dont ils sont arbitrairement victimes ; les fréquentes répressions ou perturbations des manifestations de l’opposition et la persécution de ses militants ; l’interdiction qui lui est faite d’accéder aux médias d’Etat, sont autant de marqueurs d’une gouvernance caractérisée par l’autocratie, le clientélisme, le népotisme, l’affairisme et l’instrumentalisation de l’Etat, siège et pilier de la justice des vainqueurs.
Au plan social, les Ivoiriens désespèrent de la dégradation continue de leurs conditions de vie ; de l’accroissement du chômage, celui des jeunes en particulier ; de la généralisation de la pauvreté ; des licenciements massifs ; de l’épuration de l’administration publique au nom de la politique de rattrapage ; de la cherté de la vie ; de l’érosion du pouvoir d’achat des ménages dont la grande majorité a aujourd’hui à peine un repas par jour
L’insécurité est généralisée et constitue aujourd’hui une autre grande préoccupation des ivoiriens. Elle entretient un environnement de traumatisme généralisé ; elle impacte négativement l’environnement des affaires, l’économie nationale et la situation des finances publiques : le gouvernement est obligé de recourir à un endettement excessif et onéreux pour financer son programme nationale de développement, hypothéquant ainsi l’avenir de plusieurs générations d’ivoiriens
C’est le lieu de rendre un hommage appuyé aux militants et sympathisants du Front Populaire Ivoirien qui, avec une foi inébranlable en leur parti et dans le combat qu’il mène, avec un courage admirable et une ferme détermination, ont su braver la peur pour faire barrage à la volonté du pouvoir d’anéantir ce précieux instrument de lutte qu’est le FPI au service et aux côtés du peuple de Côte d’Ivoire.
Honneur et Hommage à vous camarades militantes et militants ;
Honneur et hommage à toutes ces Ivoiriennes et à tous ces Ivoiriens en lutte pour la liberté, pour la dignité, pour la démocratie et pour la justice dans leur pays ;
Honneur et hommage à tous ceux qui accompagnent le FPI et les Ivoiriens dans ce noble combat dont l’enjeu est l’avenir de notre nation.
Mes chers compatriotes, chers frères et sœurs,
Le pays va mal ; il peine à sortir de la grave crise postélectorale : à cause d’une absence de vision politique, d’une politique de rassemblement des Ivoiriens et d’une politique de réconciliation nationale.
Notre pays a besoin de paix et de stabilité.
Les quelques actes de décrispation posés par le chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara, notamment la libération des 32 prisonniers politiques sur plus d’un millier, sont trop timides et insuffisants pour inverser la tendance et engager résolument le pays dans la voie de la paix et de la stabilité.
Restaurer la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, réconcilier les ivoiriens et reconstruire le pays requièrent du courage politique, de la hauteur de vue et un sens élevé de responsabilité. Cela n’est possible qu’au travers d’un débat républicain, constructif et inclusif engageant toutes les composantes de la nation sur les graves problèmes auxquels celle-ci est confrontée depuis une vingtaine d’années.
Le temps est venu de faire le deuil de l’échec de toutes les initiatives hasardeuses du régime actuel et de poser, sans faiblesse et sans complexe, la problématique de la réconciliation de la Côte d’Ivoire avec elle-même ; de la construction de la nation et de la refondation de l’Etat.
Le temps est venu de mettre fin aux divisions et aux persécutions ; à la méfiance et suspicion ; aux arrestations arbitraires ; à l’existence de prisonniers et d’exilés politiques. Le temps est venu de bâtir les deux piliers de la réconciliation nationale, à savoir : finaliser le dialogue politique et convoquer les Etats Généraux de la République que propose le FPI. C’est la seule voie et le seul moyen par lesquels l’ensemble des Ivoiriens parviendront à fermer la sanglante et douloureuse parenthèse de plus dix ans de violences politiques et d’affrontements armés ; à vider le gisement de colères et de révoltes qui étouffe notre pays. C’est le chemin de l’émergence.
Puisse Dieu, dans son infinie bonté, inspirer aux autorités politiques la sagesse nécessaire à la résolution définitive de la crise en Côte d’Ivoire, affermir le soutien de la communauté internationale à notre pays et exaucer les vœux de justice, de liberté et de paix des ivoiriennes et des ivoiriens.
Bonne et heureuse année 2014 à toutes et à tous.
Abidjan, le 30 décembre 2013
Pascal AFFI NGUESSAN
Président du FPI
Mes chers compatriotes,
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Camarades militantes, camarades militants et sympathisants du Front Populaire Ivoirien,
Une année s’achève, une autre année commence. Puisse l’année 2014 être l’année de la réconciliation nationale et de la paix définitive en Côte d’Ivoire.
Au moment où notre pays cherche les voies et moyens pour panser les blessures, les meurtrissures, les frustrations et les ressentiments occasionnés par la bourrasque qui s’est abattue sur le pays depuis plus d’une dizaine d’années et particulièrement depuis le 11 avril 2011, j’ai l’agréable devoir d’exprimer à nos compatriotes ainsi qu’à tous ceux qui nous font l’amitié de partager chaque jour nos peines et nos joies, des vœux de bonheur, de paix et de prospérité pour les douze prochains mois que nous nous apprêtons à parcourir ensemble.
Mes chers compatriotes, chers frères et sœurs,
A l’orée de cette nouvelle année, la situation politique, économique et sociale de notre pays continue de susciter les plus grandes préoccupations.
Au plan politique et des droits de l’homme, nos cœurs saignent encore quand nous viennent en mémoire les souvenirs de BOHOUN Bouabré, TAGRO Désiré, DIAGOU Gomont Jean-Baptiste, GNAN Raymond, Mahan Gahé, pour ne citer que ceux-là, qui ont payé de leur vie, les effets effroyables de la crise postélectorale.
Nous sommes aussi écartelés entre des sentiments de révolte et de pardon quand nous pensons au traitement inhumain et dégradant qu’a subi le Président Laurent GBAGBO avant d’être déporté à La Haye où il est détenu injustement pour avoir respecté la Constitution de son pays, de notre pays.
L’insupportable calvaire que vivent Simone GBAGBO, Charles Blé GOUDE, Jean Yves DIBOPIEU, VAGBA Faussignaux et plusieurs centaines de prisonniers politiques, civils et militaires, la douleur des nôtres et de milliers d’Ivoiriens contraints à l’exil et à la séparation d’avec leurs familles, en violation des dispositions de notre Constitution, en ajoutent à notre pesante tristesse.
Les douloureux et effroyables évènements de DUEKOUE et du camp des déplacés de NAHIBLY, mais aussi tous les foyers d’exactions à travers le pays, appellent non seulement notre compassion et notre solidarité mais interpellent surtout notre conscience collective et notre volonté de réconciliation, de paix et de fraternité.
La situation des acteurs et des partis politiques de l’opposition, principalement le Front Populaire Ivoirien(FPI), n’est guère reluisante. La confiscation par le pouvoir des libertés acquises au prix de longues luttes ; l’asphyxie financière dont sont victimes les formations politiques du fait du blocage des financements publics des partis ; le gel des avoirs ; l’occupation illégale des domiciles des responsables de l’opposition et le harcèlement judiciaire dont ils sont arbitrairement victimes ; les fréquentes répressions ou perturbations des manifestations de l’opposition et la persécution de ses militants ; l’interdiction qui lui est faite d’accéder aux médias d’Etat, sont autant de marqueurs d’une gouvernance caractérisée par l’autocratie, le clientélisme, le népotisme, l’affairisme et l’instrumentalisation de l’Etat, siège et pilier de la justice des vainqueurs.
Au plan social, les Ivoiriens désespèrent de la dégradation continue de leurs conditions de vie ; de l’accroissement du chômage, celui des jeunes en particulier ; de la généralisation de la pauvreté ; des licenciements massifs ; de l’épuration de l’administration publique au nom de la politique de rattrapage ; de la cherté de la vie ; de l’érosion du pouvoir d’achat des ménages dont la grande majorité a aujourd’hui à peine un repas par jour
L’insécurité est généralisée et constitue aujourd’hui une autre grande préoccupation des ivoiriens. Elle entretient un environnement de traumatisme généralisé ; elle impacte négativement l’environnement des affaires, l’économie nationale et la situation des finances publiques : le gouvernement est obligé de recourir à un endettement excessif et onéreux pour financer son programme nationale de développement, hypothéquant ainsi l’avenir de plusieurs générations d’ivoiriens
C’est le lieu de rendre un hommage appuyé aux militants et sympathisants du Front Populaire Ivoirien qui, avec une foi inébranlable en leur parti et dans le combat qu’il mène, avec un courage admirable et une ferme détermination, ont su braver la peur pour faire barrage à la volonté du pouvoir d’anéantir ce précieux instrument de lutte qu’est le FPI au service et aux côtés du peuple de Côte d’Ivoire.
Honneur et Hommage à vous camarades militantes et militants ;
Honneur et hommage à toutes ces Ivoiriennes et à tous ces Ivoiriens en lutte pour la liberté, pour la dignité, pour la démocratie et pour la justice dans leur pays ;
Honneur et hommage à tous ceux qui accompagnent le FPI et les Ivoiriens dans ce noble combat dont l’enjeu est l’avenir de notre nation.
Mes chers compatriotes, chers frères et sœurs,
Le pays va mal ; il peine à sortir de la grave crise postélectorale : à cause d’une absence de vision politique, d’une politique de rassemblement des Ivoiriens et d’une politique de réconciliation nationale.
Notre pays a besoin de paix et de stabilité.
Les quelques actes de décrispation posés par le chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara, notamment la libération des 32 prisonniers politiques sur plus d’un millier, sont trop timides et insuffisants pour inverser la tendance et engager résolument le pays dans la voie de la paix et de la stabilité.
Restaurer la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, réconcilier les ivoiriens et reconstruire le pays requièrent du courage politique, de la hauteur de vue et un sens élevé de responsabilité. Cela n’est possible qu’au travers d’un débat républicain, constructif et inclusif engageant toutes les composantes de la nation sur les graves problèmes auxquels celle-ci est confrontée depuis une vingtaine d’années.
Le temps est venu de faire le deuil de l’échec de toutes les initiatives hasardeuses du régime actuel et de poser, sans faiblesse et sans complexe, la problématique de la réconciliation de la Côte d’Ivoire avec elle-même ; de la construction de la nation et de la refondation de l’Etat.
Le temps est venu de mettre fin aux divisions et aux persécutions ; à la méfiance et suspicion ; aux arrestations arbitraires ; à l’existence de prisonniers et d’exilés politiques. Le temps est venu de bâtir les deux piliers de la réconciliation nationale, à savoir : finaliser le dialogue politique et convoquer les Etats Généraux de la République que propose le FPI. C’est la seule voie et le seul moyen par lesquels l’ensemble des Ivoiriens parviendront à fermer la sanglante et douloureuse parenthèse de plus dix ans de violences politiques et d’affrontements armés ; à vider le gisement de colères et de révoltes qui étouffe notre pays. C’est le chemin de l’émergence.
Puisse Dieu, dans son infinie bonté, inspirer aux autorités politiques la sagesse nécessaire à la résolution définitive de la crise en Côte d’Ivoire, affermir le soutien de la communauté internationale à notre pays et exaucer les vœux de justice, de liberté et de paix des ivoiriennes et des ivoiriens.
Bonne et heureuse année 2014 à toutes et à tous.
Abidjan, le 30 décembre 2013
Pascal AFFI NGUESSAN
Président du FPI