C’est désormais connu. Les transporteurs qui rouleront désormais sur les routes ivoiriennes et qui ne respecteront pas les charges à l’essieu seront sanctionnés. Hier, à la clôture de l’atelier sur ‘‘Péage et pesage : outils rationnels de gestion pour un confort routier. Quelle contribution des usagers ?’’ organisé du 28 au 30 décembre 2013 par le Fonds d’entretien routier (Fer), aux Deux Plateaux, de nombreuses recommandations ont été arrêtées. Si les coûts du péage seront connus en février prochain (le camion qui passera au poste à péage devra payer 2.000 Fcfa au titre de frais d’entretien des installations), ceux relatifs au pesage ne sont plus un secret. En ce qui concerne le transport national, les camionneurs qui seront pris en infraction de surcharge payeront 4.000 Fcfa/ tonne de surcharge. Ceux qui font le transport Inter-Etats payeront 11.000 Fcfa/ tonne en cas d’infraction. « C’est un important effort qui a été fait pour fixer les amendes des infractions à 4.000 Fcfa et 11.000 Fcfa. Car selon le règlement 14 de l’Uemoa, relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu, les amendes sont normalement fixées à 20.000 Fcfa pour le fret national et 60.000 Fcfa pour le fret inter-Etats. Mais compte tenu des difficultés des transporteurs durement éprouvés par la décennie de crise, ils ont convenu de fixer les amendes à 4.000 et 11.000 Fcfa », a expliqué Jean-Philippe Kouamé, Directeur de la commercialisation de la route au Fer. Pour le péage, les transporteurs attendent le gouvernement pour la fixation du prix. « Le gouvernement devra tenir compte des difficultés qu’ils traversent, notamment les effets de la crise et le vieillissement du parc automobile », ont demandé Diaby Ibrahim, Secrétaire général du Haut patronat des entreprises de transport et Koné Vafi, président de la confédération des syndicats de conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (Cscrao). Cette rencontre a été sanctionnée par la signature d’un mémorandum. Siandou Fofana, DG du Fer s’est réjoui de l’issue des travaux, toute chose qui démontre que les transporteurs et l’Etat ont un objectif commun : préserver le réseau routier ivoirien.
JEA
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