190 jeunes, hommes et femmes, qui ont pris part au marathon de la salubrité à Grand-Bassam, samedi dernier, ont été investis ambassadeurs de la propreté par le maire Georges Philippe Ezaley. « Faites en sorte qu’il y ait la propreté autour de vous, dans vos lieux de travail et dans toute la ville de Bassam » a-t-il dit en promettant à chacun un diplôme de participation. A ces propos, le préfet du département de Grand Bassam, Beudjé Djoman Mathias, a ajouté que « la propreté de Grand-Bassam n’est pas seulement une affaire du maire. C’est une affaire de tous, des bébés aux doyens ». Puisque Grand-Bassam, en sa qualité de ville historique, classée patrimoine mondial de l’Unesco, sera bientôt évaluée, le préfet a demandé à tous de faire que l’on évite la honte. « Ne laissions pas trainer les papiers. Si quelqu’un dépasse un sachet par terre, c’est qu’il n’aime pas Grand-Bassam. Si quelqu’un vient d’Abidjan, qu’il jette un papier par terre, c’est qu’il ne veut pas du bien de Grand-Bassam. Nous tous formons une équipe pour gagner le défi de la salubrité » a-t-il ajouté. Les trois premiers de chaque catégorie (vétéran, femmes, jeunes et junior) ont reçu des prix dont une coupe pour le premier. Directrice départementale de l’Anasur et présidente du jury devant départager les quartiers en compétition de salubrité lancée mardi dernier, a souhaité son prolongement jusqu’en fin janvier. Toute chose entérinée par le premier magistrat de la commune. Notons que le Gouverneur et le maire des adjoints au maire et des conseillers municipaux ont pris part au marathon.
DIARRASSOUBA SORY
DIARRASSOUBA SORY