2013 s’achève, comme le soleil au crépuscule. Et 2014 s’annonce avec une étoffe d’espoir et d’espérance. Mais avant d’entrer de plein pieds dans cette année nouvelle, un regard rétrospectif s’impose, pour faire le bilan de l’année écoulée. Retour sur les faits marquant de l’année 2013.
Education nationale et Enseignement technique. Kandia Camara Kamissoko peut se targuer d’avoir eu les résultats les plus excellents, ces dernières années. L’année 2013 a été marquée par les résultats scolaires très améliorés enregistrés au terme des différents examens à grand tirage, qui ont été qualifiés de meilleurs depuis 2008. L'Ecole ivoirienne a enregistré 67,03% d'admis au Certificat d'études primaires et élémentaires (Cepe), un pourcentage nettement meilleur par rapport à ceux des années 2012 avec 55,91% et 2011 avec 58,22%. Au titre du Brevet d'études du premier cycle (Bepc), les collégiens se sont bien illustrés en s'offrant un taux de 40,17% d'admis contre 17,14% en 2012, 16,88% en 2011, 31,40% en 2010, 23,40% en 2009 et 34,58% en 2008. Les Lycéens ont été aussi nombreux à frapper aux portes des Universités. Avec un taux de 33,58% au baccalauréat, contrairement aux taux de 25, 22% en 2012, 20, 25% en 2011, 23,71% en 2010, 20,12% en 2009 et 26,87% en 2008. Si cette prouesse dans l’école ivoirienne a été possible, cela est à mettre au compte, selon Kandia Camara, de la synergie et la conjugaison de tous les efforts des acteurs du système éducatif sans exclusion. Des syndicats aux parents d’élèves, en passant par les partenaires, chacun des acteurs s’est impliqué dans la réalisation de ces résultats. En somme, les réformes enregistrées par l'administration éducative, ont produit leurs effets en permettant à l'école ivoirienne de souffler, surtout avec la construction de nouvelles infrastructures scolaires sur l'ensemble du territoire national. Reste à pérenniser et consolider ces acquis et améliorer au fil des ans, les résultats aux différents examens et concours à grand tirage. En dehors de quelques perturbations survenues dans l'Enseignement primaire et secondaire, l'année scolaire 2012-2013 s'est déroulée dans de bonnes conditions.
Enseignement supérieur et Recherche scientifique
Dans l'Enseignement supérieur, au titre du Brevet de technicien supérieur (Bts), les résultats n’ont pas été moins satisfaisants, avec un taux de 54,78%. Meilleur taux d'admission depuis 2008 où il a été enregistré 20,47%. En 2009, le taux d'admis était de 27,45%, 36,8% en 2010, 39,24% en 2011 et 40,73% en 2012. Les cinq Universités publiques du pays ont repris dans un nouveau climat apaisé avec des infrastructures réhabilitées. Cependant, les étudiants estiment que toutes les conditions ne sont pas réunies pour de meilleures dispositions d’étude. Selon le Secrétaire général de la Ligue ivoirienne des groupements estudiantins (Liges), Etienne Assa, la pile de revendications qui a été formulée, n’est pas encore prise en compte. « En janvier 2014, nous irons récupérer nos cités Universitaires au Crou-A. Le restaurant de l’Université de Cocody offre seulement 2000 plats pour 64000 étudiants. Alors que le régime construit parallèlement à ça, des restaurants privés pour des plats à 1000 FCFA, au lieu d’accroître la capacité d’accueil du restaurant du Crou-A et offrir plus de plats à 200 FCFA. Les moyens d’accompagnement du système Lmd font cruellement défaut. Les frais d’inscription dans les Lycées et Collèges, sont une véritable escroquerie. Le manque d’infrastructures est criant dans les Universités. Notamment à l’Université de Korhogo où, il n’y a que deux amphithéâtres pour 8 départements. Deux bus de 22 places pour plus de 60.000 étudiants, est-ce normal ? C’est de la foutaise !», révèle Assa Etienne. Mais avant cet ultimatum, le ministre de l’Enseignement supérieur a manqué à un lynchage d’étudiants furieux, le 13 mai 2013, sur le Campus de l’Université de Cocody.
Emploi et formation professionnelle, fonction publique
L’élection des membres du Conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugef-ci) a eu lieu, le 28 juillet 2013. Une seule liste était en compétition. Celle conduite par Soro Mamadou, ancien Secrétaire général du Synesci, et Mesmin Komoé, Secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits(Midd). Après un conclave, Soro Mamadou a été désigné président du Conseil d’administration (Pca).
Le projet de Couverture maladie universelle.
Au cours de la présentation de la stratégie de mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (Cmu) en Côte d'Ivoire, le 14 août 2013, le ministère d'Etat Moussa Dosso, a annoncé que la Cmu doit être réalisée en fin 2013 ou début 2014. Avec plus de précision, l’on annonce le démarrage du projet en janvier 2014.
En ce qui concerne les Fonctions publiques ivoiriennes, l’opération identification-nation a permis de mettre sous contrôle le salaire de 1560 fonctionnaires non notés, à la fin du mois de novembre 2013.
Conseil national de la jeunesse, Lobognon recule
Annoncé à grand coup médiatique, le Conseil national de la jeunesse de Côte d’Ivoire (Cnjci) n’est pas encore une réalité. L’élection prévue pour le diriger n’a encore pas été organisée. Le ministre de la Jeunesse a été sommé par les députés pour des éclairages sur la question le 12 décembre 2013. Alain Lobognon s’est prononcé sur le cadre légal des textes statutaires qui consacrent les conditions de la mise en place du (Cnjci). Outre ce rendez-vous manqué, des jeunes ont été insérés dans le tissu socio-économique, grâce à des programmes qui ont été conçus. 639 projets ont été reçus par le Fonds national de la jeunesse (Fnj). 17.694 emplois ont été créés, 451 projets sont en cours de retraitement, 17 projets ont été rejetés et 81 validés en comité de crédit.
F. Taky
Education nationale et Enseignement technique. Kandia Camara Kamissoko peut se targuer d’avoir eu les résultats les plus excellents, ces dernières années. L’année 2013 a été marquée par les résultats scolaires très améliorés enregistrés au terme des différents examens à grand tirage, qui ont été qualifiés de meilleurs depuis 2008. L'Ecole ivoirienne a enregistré 67,03% d'admis au Certificat d'études primaires et élémentaires (Cepe), un pourcentage nettement meilleur par rapport à ceux des années 2012 avec 55,91% et 2011 avec 58,22%. Au titre du Brevet d'études du premier cycle (Bepc), les collégiens se sont bien illustrés en s'offrant un taux de 40,17% d'admis contre 17,14% en 2012, 16,88% en 2011, 31,40% en 2010, 23,40% en 2009 et 34,58% en 2008. Les Lycéens ont été aussi nombreux à frapper aux portes des Universités. Avec un taux de 33,58% au baccalauréat, contrairement aux taux de 25, 22% en 2012, 20, 25% en 2011, 23,71% en 2010, 20,12% en 2009 et 26,87% en 2008. Si cette prouesse dans l’école ivoirienne a été possible, cela est à mettre au compte, selon Kandia Camara, de la synergie et la conjugaison de tous les efforts des acteurs du système éducatif sans exclusion. Des syndicats aux parents d’élèves, en passant par les partenaires, chacun des acteurs s’est impliqué dans la réalisation de ces résultats. En somme, les réformes enregistrées par l'administration éducative, ont produit leurs effets en permettant à l'école ivoirienne de souffler, surtout avec la construction de nouvelles infrastructures scolaires sur l'ensemble du territoire national. Reste à pérenniser et consolider ces acquis et améliorer au fil des ans, les résultats aux différents examens et concours à grand tirage. En dehors de quelques perturbations survenues dans l'Enseignement primaire et secondaire, l'année scolaire 2012-2013 s'est déroulée dans de bonnes conditions.
Enseignement supérieur et Recherche scientifique
Dans l'Enseignement supérieur, au titre du Brevet de technicien supérieur (Bts), les résultats n’ont pas été moins satisfaisants, avec un taux de 54,78%. Meilleur taux d'admission depuis 2008 où il a été enregistré 20,47%. En 2009, le taux d'admis était de 27,45%, 36,8% en 2010, 39,24% en 2011 et 40,73% en 2012. Les cinq Universités publiques du pays ont repris dans un nouveau climat apaisé avec des infrastructures réhabilitées. Cependant, les étudiants estiment que toutes les conditions ne sont pas réunies pour de meilleures dispositions d’étude. Selon le Secrétaire général de la Ligue ivoirienne des groupements estudiantins (Liges), Etienne Assa, la pile de revendications qui a été formulée, n’est pas encore prise en compte. « En janvier 2014, nous irons récupérer nos cités Universitaires au Crou-A. Le restaurant de l’Université de Cocody offre seulement 2000 plats pour 64000 étudiants. Alors que le régime construit parallèlement à ça, des restaurants privés pour des plats à 1000 FCFA, au lieu d’accroître la capacité d’accueil du restaurant du Crou-A et offrir plus de plats à 200 FCFA. Les moyens d’accompagnement du système Lmd font cruellement défaut. Les frais d’inscription dans les Lycées et Collèges, sont une véritable escroquerie. Le manque d’infrastructures est criant dans les Universités. Notamment à l’Université de Korhogo où, il n’y a que deux amphithéâtres pour 8 départements. Deux bus de 22 places pour plus de 60.000 étudiants, est-ce normal ? C’est de la foutaise !», révèle Assa Etienne. Mais avant cet ultimatum, le ministre de l’Enseignement supérieur a manqué à un lynchage d’étudiants furieux, le 13 mai 2013, sur le Campus de l’Université de Cocody.
Emploi et formation professionnelle, fonction publique
L’élection des membres du Conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugef-ci) a eu lieu, le 28 juillet 2013. Une seule liste était en compétition. Celle conduite par Soro Mamadou, ancien Secrétaire général du Synesci, et Mesmin Komoé, Secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits(Midd). Après un conclave, Soro Mamadou a été désigné président du Conseil d’administration (Pca).
Le projet de Couverture maladie universelle.
Au cours de la présentation de la stratégie de mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (Cmu) en Côte d'Ivoire, le 14 août 2013, le ministère d'Etat Moussa Dosso, a annoncé que la Cmu doit être réalisée en fin 2013 ou début 2014. Avec plus de précision, l’on annonce le démarrage du projet en janvier 2014.
En ce qui concerne les Fonctions publiques ivoiriennes, l’opération identification-nation a permis de mettre sous contrôle le salaire de 1560 fonctionnaires non notés, à la fin du mois de novembre 2013.
Conseil national de la jeunesse, Lobognon recule
Annoncé à grand coup médiatique, le Conseil national de la jeunesse de Côte d’Ivoire (Cnjci) n’est pas encore une réalité. L’élection prévue pour le diriger n’a encore pas été organisée. Le ministre de la Jeunesse a été sommé par les députés pour des éclairages sur la question le 12 décembre 2013. Alain Lobognon s’est prononcé sur le cadre légal des textes statutaires qui consacrent les conditions de la mise en place du (Cnjci). Outre ce rendez-vous manqué, des jeunes ont été insérés dans le tissu socio-économique, grâce à des programmes qui ont été conçus. 639 projets ont été reçus par le Fonds national de la jeunesse (Fnj). 17.694 emplois ont été créés, 451 projets sont en cours de retraitement, 17 projets ont été rejetés et 81 validés en comité de crédit.
F. Taky