ABIDJAN - Le chef d’État de Côte d’Ivoire Alassane
Ouattara, a évoqué mardi "une mise en liberté provisoire" de certains détenus
de la crise postélectorale, et promis d’accélérer le retour des Ivoiriens
réfugiés à l’étranger.
Dans un discours radiotélévisé de voeux pour le Nouvel An, M. Ouattara, a
déclaré qu’il avait "demandé au Garde des sceaux que la justice examine à
nouveau, une mesure de mise en liberté provisoire de certains détenus de la
crise postélectorale" de décembre 2010 à avril 2011 pour la consolidation et
de la cohésion nationale".
Début août, la justice a accordé la liberté provisoire au Franco-Ivoirien
Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président Laurent Gbagbo, à Pascal Affi
N’Guessan, ex-patron de l’ancien parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien
(FPI), et à Justin Koua, responsable de la jeunesse du FPI, ainsi qu’à une
dizaine de cadres de ce parti.
"Je me suis personnellement engagé dans ce domaine, cela se traduit par des
mesures de décrispation unanimement saluées", a-t-il poursuivi.
"Nous devons tourner résolument le dos aux comportements qui peuvent
fragiliser le climat de paix et la cohésion nationale", a souligné M.
Ouattara, invitant l’opposition au dialogue.
Des dizaines de pro-Gbagbo sont détenus en liaison avec la crise
postélectorale. L’opposition et des ONG internationales dénoncent une "justice
des vainqueurs", aucune personnalité du camp Ouattara n’ayant encore été
poursuivie alors que certains soutiens du pouvoir actuel sont soupçonnés de
crimes commis pendant la crise postélectorale.
Plus de 3.000 personnes sont mortes entre décembre 2010 et avril 2011,
après que M. Gbagbo eut refusé de reconnaître la victoire de son rival
Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de novembre 2010.
Laurent Gbagbo est actuellement emprisonné à La Haye dans l’attente de son
procès par la Cour pénale internationale (CPI), qui l’accuse de "crimes contre
l’humanité".
Sa femme Simone, détenue dans le nord de la Côte d’Ivoire, et Charles Blé
Goudé, son ancien ministre de la Jeunesse, poursuivis pour les mêmes faits,
sont eux aussi réclamés par la CPI.
S’agissant des réfugiés ivoiriens, M. Ouattara s’est engagé à "intensifier
la politique de retour volontaire".
Vingt-neuf militaires pro-Gbabgo réfugiés dans des pays voisins sont
rentrés en Côte d’Ivoire récemment alors que le gouvernement a fixé un
ultimatum au 30 novembre à plusieurs centaines d’entre eux.
eak/sym
Ouattara, a évoqué mardi "une mise en liberté provisoire" de certains détenus
de la crise postélectorale, et promis d’accélérer le retour des Ivoiriens
réfugiés à l’étranger.
Dans un discours radiotélévisé de voeux pour le Nouvel An, M. Ouattara, a
déclaré qu’il avait "demandé au Garde des sceaux que la justice examine à
nouveau, une mesure de mise en liberté provisoire de certains détenus de la
crise postélectorale" de décembre 2010 à avril 2011 pour la consolidation et
de la cohésion nationale".
Début août, la justice a accordé la liberté provisoire au Franco-Ivoirien
Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président Laurent Gbagbo, à Pascal Affi
N’Guessan, ex-patron de l’ancien parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien
(FPI), et à Justin Koua, responsable de la jeunesse du FPI, ainsi qu’à une
dizaine de cadres de ce parti.
"Je me suis personnellement engagé dans ce domaine, cela se traduit par des
mesures de décrispation unanimement saluées", a-t-il poursuivi.
"Nous devons tourner résolument le dos aux comportements qui peuvent
fragiliser le climat de paix et la cohésion nationale", a souligné M.
Ouattara, invitant l’opposition au dialogue.
Des dizaines de pro-Gbagbo sont détenus en liaison avec la crise
postélectorale. L’opposition et des ONG internationales dénoncent une "justice
des vainqueurs", aucune personnalité du camp Ouattara n’ayant encore été
poursuivie alors que certains soutiens du pouvoir actuel sont soupçonnés de
crimes commis pendant la crise postélectorale.
Plus de 3.000 personnes sont mortes entre décembre 2010 et avril 2011,
après que M. Gbagbo eut refusé de reconnaître la victoire de son rival
Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de novembre 2010.
Laurent Gbagbo est actuellement emprisonné à La Haye dans l’attente de son
procès par la Cour pénale internationale (CPI), qui l’accuse de "crimes contre
l’humanité".
Sa femme Simone, détenue dans le nord de la Côte d’Ivoire, et Charles Blé
Goudé, son ancien ministre de la Jeunesse, poursuivis pour les mêmes faits,
sont eux aussi réclamés par la CPI.
S’agissant des réfugiés ivoiriens, M. Ouattara s’est engagé à "intensifier
la politique de retour volontaire".
Vingt-neuf militaires pro-Gbabgo réfugiés dans des pays voisins sont
rentrés en Côte d’Ivoire récemment alors que le gouvernement a fixé un
ultimatum au 30 novembre à plusieurs centaines d’entre eux.
eak/sym