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Société Publié le jeudi 2 janvier 2014 | Nord-Sud

Yopougon : La rue Princesse en perte d’affluence

Le réveillon de la Saint-Sylvestre a été fêté sobrement à Abidjan. De Yopougon à Cocody en passant par Adjamé, bars et maquis ont été, quelque peu, désertés par les abidjanais.


Il est 1h30 du matin en ce premier jour de la nouvelle année. A Yopougon, la rue Princesse grouille encore de monde. Les différents maquis et bars accueillent des clients. Contrairement à ce que nous croyons, «ce n’est pas la grande affluence des années antérieures», signale Delpi, manager du Red Note, un bar climatisé. «Je pense qu’aujourd’hui, la rue Princesse est l’ombre d’elle-même. Ça ne marche plus comme par le passé», déplore-t-il. Pendant que nous discutons avec lui, un jeune est mis à la porte par le vigile. Selon ce dernier, le malvenu est un mineur et les visiteurs de cette tranche d’âge ne sont pas admis. Malgré les supplications de S. Coulibaly, âgé de 13 ans, le portier est resté ferme. L’enfant dit être en compagnie de ses aînés. La mesure est sans appel, il n’aura plus droit au bar. A la rue des Princes, toujours dans la commune de Yopougon, en dehors des maquis la Tour Eiffel et le Yôrôgang, qui ont refusé du monde, les autres points chauds ont attendu des noceurs toute la nuit. Le maquis d’Ama se trouve dans cette catégorie. «Depuis que j’ai commencé, il y a eu quelques clients. Mais dans l’ensemble, ça ne marche pas», se lamente-t-elle. Par contre, au sous-quartier sis derrière Sococé, dans la commune de Cocody, il y avait de l’ambiance. Les maquis regroupés sur une rue sont pleins à craquer. Ce qui fait la joie de Rodrigue Koffi, l’un des tenanciers. «Je peux dire que ça va. Nous avons presque écoulé nos commandes», se réjouit-il.

De nouvelles orientations ?
Plus loin, au New Ice discothèque et au Bar Vip, sur le boulevard Latrille, au niveau d’Aghien, l’atmosphère est morose en dépit de la présence de grosses cylindrées stationnées devant les bars. «Si on doit faire des comparaisons avec l’année dernière, je pense qu’il y a moins de monde cette année», souligne El Fazo Pascal, manager. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. A Yopougon, par exemple, de nombreux bars et maquis ont reçu du monde. A Niangon-Sud, au niveau du Bar Eclat, le Code Secret est devenu le point de rencontre des fêtards. Autre lieu, à Niangon Base CIE, le Chocolaté et le Palais de la culture, version maquis, détiennent le record de la mobilisation. A Cocody aussi, le Blue M, situé au carrefour du 22e arrondissement semble s’être offert l’essentiel de la clientèle de la zone. Sur la voie qui mène au Plateau-Dokui, la rue des Bars a affiché complet. «Tous les bars sont pleins à craquer. C’est vrai que de nombreuses personnes sont à l’église, mais nous avons du beau monde chez nous», a relevé Koffi F., un des gérants d’O bar. Au niveau de la CIE sur la route Abobo-Adjamé en passant par le Zoo, le Dokui-Vip, a refusé du monde.

DM (stagiaire)
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