Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le service a timidement repris jeudi dans l'administration ivoirienne au lendemain de la fête du nouvel an, en témoigne les rues désertes du Plateau constatées par APA sur place.
Cette reprise timide a été constatée par APA au niveau de la fluidité sur les grands axes menant au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
"D'ordinaire, entre 7h00 et 8h00, (heure locale et Gmt), le trafic est très dense au niveau de l'autoroute côté lagunaire (boulevard De Gaulle), mais aujourd'hui c'est très fluide", explique Registre Aka, cadre dans une entreprise d'assurance. Pour lui, cette fluidité s'explique par le fait que "la fête se poursuit pour certains travailleurs".
Les gares de la société des transports abidjanais (SOTRA) ont également enregistré un faible taux d'affluence, contrairement aux autres jours. "Il y a peu d'affluence aujourd'hui par rapport aux autres jours", affirme Mohamed Koné, rencontré à la gare Sud de la SOTRA au Plateau. Il impute par ailleurs, cette faible affluence aux congés de la Noël et de nouvel an qu'observent les élèves et étudiants depuis plus d'une semaine.
"Depuis le mardi après-midi, j'ai libéré mon personnel. Le travail va reprendre le lundi 6 janvier", ajoute pour sa part Cyrille N'guessan, responsable d'un cabinet comptable, là où Fulgence Babou Coulibaly, pense que "les ivoiriens doivent cesser de paresser".
"Le président de la République, nous tous lancé un message le mardi soir. Il nous a appelé autour des valeurs du travail", rappelle-t-il, soulignant que "si nous voulons que la Côte d'Ivoire soit un pays émergent d'ici 2020, il faut qu'on se mette au travail".
Les services financiers ont quasiment affiché le complet de leur personnel. "Vous savez que nous sommes en fin d'exercice et la pression est très grande pour dresser les bilans, les états financiers de l'année 2013", explique Kouamé Bohoussou, Directeur administratif et financier dans une banque privée, justifiant ainsi la présence de tout son personnel.
Le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé, mardi soir, dans son adresse à la nation à l'occasion du nouvel an, le « déblocage » et la « revalorisation » des salaires des fonctionnaires bloqués depuis 1988.
" … les excellents résultats de notre économie doivent se traduire par une amélioration des revenus et un effort envers les plus démunis » a indiqué le Président Ouattara pour expliquer la récente augmentation "de manière substantielle du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est passé de 36.607 F à 60.000 FCFA".
Alassane Ouattara a dénoncé le "blocage" des salaires des fonctionnaires depuis « 1988 », soit un quart de siècle, avant d'offrir le "cadeau de nouvel an" aux fonctionnaires.
"Le gouvernement a donc décidé de la revalorisation et du déblocage des salaires dès janvier 2014 avec étalement des effets financiers sur cinq ans", a déclaré le Chef de l'Etat ivoirien, en soutenant qu'avec ces mesures "chaque fonctionnaire verra son salaire augmenté régulièrement".
Avec le déblocage et la revalorisation, c'est "une augmentation de salaire de 137,7milliards FCFA consentis pour 2013 et 2014", a également indiqué M. Ouattara. Le nouvel an 2014 a été célébré le mercredi. Ce jour a été déclaré férié, chômé et payé.
Cette reprise timide a été constatée par APA au niveau de la fluidité sur les grands axes menant au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
"D'ordinaire, entre 7h00 et 8h00, (heure locale et Gmt), le trafic est très dense au niveau de l'autoroute côté lagunaire (boulevard De Gaulle), mais aujourd'hui c'est très fluide", explique Registre Aka, cadre dans une entreprise d'assurance. Pour lui, cette fluidité s'explique par le fait que "la fête se poursuit pour certains travailleurs".
Les gares de la société des transports abidjanais (SOTRA) ont également enregistré un faible taux d'affluence, contrairement aux autres jours. "Il y a peu d'affluence aujourd'hui par rapport aux autres jours", affirme Mohamed Koné, rencontré à la gare Sud de la SOTRA au Plateau. Il impute par ailleurs, cette faible affluence aux congés de la Noël et de nouvel an qu'observent les élèves et étudiants depuis plus d'une semaine.
"Depuis le mardi après-midi, j'ai libéré mon personnel. Le travail va reprendre le lundi 6 janvier", ajoute pour sa part Cyrille N'guessan, responsable d'un cabinet comptable, là où Fulgence Babou Coulibaly, pense que "les ivoiriens doivent cesser de paresser".
"Le président de la République, nous tous lancé un message le mardi soir. Il nous a appelé autour des valeurs du travail", rappelle-t-il, soulignant que "si nous voulons que la Côte d'Ivoire soit un pays émergent d'ici 2020, il faut qu'on se mette au travail".
Les services financiers ont quasiment affiché le complet de leur personnel. "Vous savez que nous sommes en fin d'exercice et la pression est très grande pour dresser les bilans, les états financiers de l'année 2013", explique Kouamé Bohoussou, Directeur administratif et financier dans une banque privée, justifiant ainsi la présence de tout son personnel.
Le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé, mardi soir, dans son adresse à la nation à l'occasion du nouvel an, le « déblocage » et la « revalorisation » des salaires des fonctionnaires bloqués depuis 1988.
" … les excellents résultats de notre économie doivent se traduire par une amélioration des revenus et un effort envers les plus démunis » a indiqué le Président Ouattara pour expliquer la récente augmentation "de manière substantielle du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est passé de 36.607 F à 60.000 FCFA".
Alassane Ouattara a dénoncé le "blocage" des salaires des fonctionnaires depuis « 1988 », soit un quart de siècle, avant d'offrir le "cadeau de nouvel an" aux fonctionnaires.
"Le gouvernement a donc décidé de la revalorisation et du déblocage des salaires dès janvier 2014 avec étalement des effets financiers sur cinq ans", a déclaré le Chef de l'Etat ivoirien, en soutenant qu'avec ces mesures "chaque fonctionnaire verra son salaire augmenté régulièrement".
Avec le déblocage et la revalorisation, c'est "une augmentation de salaire de 137,7milliards FCFA consentis pour 2013 et 2014", a également indiqué M. Ouattara. Le nouvel an 2014 a été célébré le mercredi. Ce jour a été déclaré férié, chômé et payé.