« La paix ce n’est pas un vain mot mais c’est un comportement », aimait à dire le premier président de la République, feu Félix Houphouët-Boigny. Ce comportement, il faut le savoir, s’impose à tous parce que sans paix, rien n’est possible. Souvenons-nous des heures chaudes de la crise postélectorale où tout s’était presqu’arrêté. Rien ne pouvait se faire en cette période-là. Les banques, les commerces, l’Administration, out a été à un moment donné fermé. Pas par plaisir ou parce que les populations le voulaient ainsi, mais à cause des méfaits de la crise. Le fonctionnement des hôpitaux laissait à désirer. Et l’enlisement de la situation à l’époque, a amené tout le monde à comprendre d’un côté, les péripéties de la guerre et de l’autre, les bienfaits de la paix. Si aujourd’hui le pays avance, c’est parce que la stabilité est de retour. Il faut en réalité maintenir les efforts réalisés en la matière. Au vu des grandes ambitions qu’a le président de la République, Alassane Ouattara, pour le pays, un environnement de paix s’impose pour voir son rêve et toutes ses promesses se réaliser. Dans cet environnement, l’opposition politique doit pouvoir agir dans le sens d’une politique civilisée et apaisée. Elle doit être en mesure de saisir la main tendue du chef de l’Etat. De la même façon que la paix est la condition sine qua non pour le développement du pays, c’est de cette même façon qu’elle est requise pour le bon fonctionnement des partis politiques, l’opposition y compris. Lorsqu’on en arrive malheureusement au claquement des armes, tout se mélange. Et en ce moment-là, la gâchette ne distingue pas les hommes selon leur obédience politique, leur région d’origine, encore moins leur ethnie ou leur religion. Nul n’a intérêt à ce que la situation se détériore. La paix est une nécessité qui s’impose donc à tous. Vivement que chacun des Ivoiriens s’attèle à ?uvrer dans le sens de la paix et de la réconciliation comme le souhaite le président Alassane Ouattara.
COULIBALY Zoumana
COULIBALY Zoumana