En marge du dixième anniversaire de l’Intelligent d’Abidjan (le journal a été créé le 3 septembre 2003) et de la célébration du trois millième numéro, son Directeur de publication (DP), Youssouf Touré parle de cette aventure qui dure depuis dix ans. Ci-dessous son témoignage.
«L’Intelligent d’Abidjan, c’est toute une aventure. Le quotidien est en train de devenir une légende. Alafé Wakili, Hamilton, Charles Gba, moi-même avons réfléchi et pensé ce journal dont nous avons rêvé d’abord avant de faire rêver les Ivoiriens. C’est comme un bébé que nous avons porté durant neuf (9) mois, en gestation dans nos ventres, avant que ce bébé naisse à la vie. Quand il est né, nous savions que ce serait difficile, mais nous avions une forte espérance pour atteindre mille (1000) numéros, 2000 numéros, et aujourd’hui, nous sommes à trois mille (3000) numéros. C’est dire qu’il y a eu beaucoup de chemins parcourus».
Non à une presse va-t-en guerre
« Nous avons décidé de faire une presse responsable. Nous avons eu cette ambition d’être des initiateurs de nouveaux courants de lignes éditoriales. Nous avons compris qu’avec la crise que les Ivoiriens ont connue, les journalistes avaient leur part de responsabilité à partir des expériences du passé. C’est-à-dire un journalisme va t-en guerre, un journalisme extrémiste qui prenait parti dans les conflits. Nous avons dit non à cela, parce que cela faisait trop de mal à la cohésion nationale, à l’avenir de la Côte d’Ivoire. Pour cela, nous avons décidé de faire une presse responsable qui devrait faire appel à une ligne éditoriale indépendante, loin de toute passion religieuse et de toute passion ethno-sociale. Nous avons décidé de mettre sur pied ce journal pour aider véritablement la Côte d’Ivoire».
L’Intelligent d’Abidjan a aujourd’hui une dimension internationale
« Dix ans après, je pense que nous avons évolué. Avec ce trois millième numéro, nous avons un journal qui a grandi, responsable, qui a une notoriété nationale et internationale. Un quotidien qui marque les esprits, qui crée des opinions et qui forge des opinions, de façon positive. C'est-à-dire une opinion qui doit s’insérer dans un processus de réconciliation nationale et de cohésion sociale. Je me souviens que nous étions en pleine crise quand nous avons commencé l’aventure. Le coupé décalé venait aussi d’arriver pour agrémenter les journées des Ivoiriens. Il fallait une presse aussi qui vienne dans ce même couloir pour marquer nos empreintes.
Durant dix ans, je pense que l’un des évènements majeurs qui a marqué la vie de L’Intelligent d’Abidjan, c’est le premier anniversaire du journal que nous avons célébré à l’Hôtel Ivoire avec nos lecteurs, nos partenaires et le monde de la presse. Un évènement qui a suscité beaucoup d’engouements et d’espoirs. L’Intelligent d’Abidjan est cet enfant qui a su s’asseoir, faire les premiers pas, marcher et aujourd’hui nous sommes debout et nous sommes prêts à nous inscrire dans le processus de cohésion sociale, de développement pour l’émergence de la Côte d’Ivoire ».
Des innovations annoncées
«Après 10 ans et trois mille parutions sur le terrain, nous entendons innover parce que la presse, en générale, est à la croisée des chemins. Cela s’impose avec la présence de la presse en ligne et d’autres moyens de communication dont Facebook et Twitter. Il faut innover pour éviter que ces nouveaux médias, ou nouveaux véhicules de l’information, prennent le dessus».
Appel aux partenaires, aux lecteurs et aux leaders d’opinion
«Ils doivent nous faire d’avantage confiance parce que nous travaillons chaque jour à produire de la qualité. Nous demandons aux partenaires, aux lecteurs et aux leaders d’opinion de nous encourager chaque jour en nous permettant de mieux nous développer. Nous demandons aux lecteurs d’acheter L’Intelligent d’Abidjan et de se départir de la location de journaux qui tue à petit feu les entreprises de presse. Nous demandons aux uns et aux autres de s’élever à la qualité et d’accepter de sortir de la presse facile,en attendant la grande célébration !»
Propos recueillis par RD, coll PS et MPK
«L’Intelligent d’Abidjan, c’est toute une aventure. Le quotidien est en train de devenir une légende. Alafé Wakili, Hamilton, Charles Gba, moi-même avons réfléchi et pensé ce journal dont nous avons rêvé d’abord avant de faire rêver les Ivoiriens. C’est comme un bébé que nous avons porté durant neuf (9) mois, en gestation dans nos ventres, avant que ce bébé naisse à la vie. Quand il est né, nous savions que ce serait difficile, mais nous avions une forte espérance pour atteindre mille (1000) numéros, 2000 numéros, et aujourd’hui, nous sommes à trois mille (3000) numéros. C’est dire qu’il y a eu beaucoup de chemins parcourus».
Non à une presse va-t-en guerre
« Nous avons décidé de faire une presse responsable. Nous avons eu cette ambition d’être des initiateurs de nouveaux courants de lignes éditoriales. Nous avons compris qu’avec la crise que les Ivoiriens ont connue, les journalistes avaient leur part de responsabilité à partir des expériences du passé. C’est-à-dire un journalisme va t-en guerre, un journalisme extrémiste qui prenait parti dans les conflits. Nous avons dit non à cela, parce que cela faisait trop de mal à la cohésion nationale, à l’avenir de la Côte d’Ivoire. Pour cela, nous avons décidé de faire une presse responsable qui devrait faire appel à une ligne éditoriale indépendante, loin de toute passion religieuse et de toute passion ethno-sociale. Nous avons décidé de mettre sur pied ce journal pour aider véritablement la Côte d’Ivoire».
L’Intelligent d’Abidjan a aujourd’hui une dimension internationale
« Dix ans après, je pense que nous avons évolué. Avec ce trois millième numéro, nous avons un journal qui a grandi, responsable, qui a une notoriété nationale et internationale. Un quotidien qui marque les esprits, qui crée des opinions et qui forge des opinions, de façon positive. C'est-à-dire une opinion qui doit s’insérer dans un processus de réconciliation nationale et de cohésion sociale. Je me souviens que nous étions en pleine crise quand nous avons commencé l’aventure. Le coupé décalé venait aussi d’arriver pour agrémenter les journées des Ivoiriens. Il fallait une presse aussi qui vienne dans ce même couloir pour marquer nos empreintes.
Durant dix ans, je pense que l’un des évènements majeurs qui a marqué la vie de L’Intelligent d’Abidjan, c’est le premier anniversaire du journal que nous avons célébré à l’Hôtel Ivoire avec nos lecteurs, nos partenaires et le monde de la presse. Un évènement qui a suscité beaucoup d’engouements et d’espoirs. L’Intelligent d’Abidjan est cet enfant qui a su s’asseoir, faire les premiers pas, marcher et aujourd’hui nous sommes debout et nous sommes prêts à nous inscrire dans le processus de cohésion sociale, de développement pour l’émergence de la Côte d’Ivoire ».
Des innovations annoncées
«Après 10 ans et trois mille parutions sur le terrain, nous entendons innover parce que la presse, en générale, est à la croisée des chemins. Cela s’impose avec la présence de la presse en ligne et d’autres moyens de communication dont Facebook et Twitter. Il faut innover pour éviter que ces nouveaux médias, ou nouveaux véhicules de l’information, prennent le dessus».
Appel aux partenaires, aux lecteurs et aux leaders d’opinion
«Ils doivent nous faire d’avantage confiance parce que nous travaillons chaque jour à produire de la qualité. Nous demandons aux partenaires, aux lecteurs et aux leaders d’opinion de nous encourager chaque jour en nous permettant de mieux nous développer. Nous demandons aux lecteurs d’acheter L’Intelligent d’Abidjan et de se départir de la location de journaux qui tue à petit feu les entreprises de presse. Nous demandons aux uns et aux autres de s’élever à la qualité et d’accepter de sortir de la presse facile,en attendant la grande célébration !»
Propos recueillis par RD, coll PS et MPK
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