Pour rien au monde, ils ne voulaient rater cet événement. Samedi dernier, les ressortissants du Boukani sont venus de partout pour participer à la toute première édition du festival des danses traditionnelles du Bounkani. Initiée par la fédération des associations de jeunesse de la région, avec le soutien du Conseil régional du Bounkani, la manifestation a mis, le temps d’une soirée au Stade Delafosse d’Adjamé 220 logements, en lumière les danses traditionnelles lobi, koulango et malinké. Trois peuples qui vivent dans le Bounkani. Pour l’occasion, plusieurs cadres de la région avaient effectué le déplacement entre autres Mme Kaba Nialé, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Haut patronne de la cérémonie, M. Hien Yacouba Sié, DG du Port Autonome d’Abidjan, parrain, M. Hien Sié Philippe, Président du Conseil régional du Bounkani, le Commandant Issiaka Ouattara dit Wattao…pour ne citer qu’eux.
Tout en rappelant que le Bounkani, en plus d’avoir une population laborieuse, a une riche culture à découvrir, le ministre Kaba Nialé a souligné que ce festival va aider « mieux faire connaître nos populations, notre sympathie». Aussi a-t-elle espéré que cette expérience sera réitérée chaque année pour «magnifier notre culture». Peu avant, M. Hien Sié Philippe avait situé les enjeux de ce festival, qui vise, à l’en croire, à « célébrer le Bounkani dans toute sa diversité culturelle ». « Notre région ne veut pas d’un peuple acculturé. Il y a urgence de reconquérir notre culture. Cette initiative participe de la volonté de reconquête de notre culture», a t-il insisté. De son côté, le Président du comité d’organisation a noté que ce festival a pour objectif de « rassembler les fils et filles du Bounkani à travers la culture, leur patrimoine commun». Après quoi, place au spectacle. Ainsi, l’honneur est revenu au groupe Dindjormin, venu du Burkina Faso en qualité d’invité, de gratifier le public des pas endiablés du terroir lobi. Ensuite, les spectateurs ont pu apprécier les prestations de « Douho » de Bouna (malinké), « Bimbo » de Yolongo(koulango), « Djoro » de Téhini (lobi), « Azingo » de Nassian (koulango), « Lossenage » de Doropo (koulango) et le « Bouri » de Grand-Lahou(lobi).
Y. Sangaré
Tout en rappelant que le Bounkani, en plus d’avoir une population laborieuse, a une riche culture à découvrir, le ministre Kaba Nialé a souligné que ce festival va aider « mieux faire connaître nos populations, notre sympathie». Aussi a-t-elle espéré que cette expérience sera réitérée chaque année pour «magnifier notre culture». Peu avant, M. Hien Sié Philippe avait situé les enjeux de ce festival, qui vise, à l’en croire, à « célébrer le Bounkani dans toute sa diversité culturelle ». « Notre région ne veut pas d’un peuple acculturé. Il y a urgence de reconquérir notre culture. Cette initiative participe de la volonté de reconquête de notre culture», a t-il insisté. De son côté, le Président du comité d’organisation a noté que ce festival a pour objectif de « rassembler les fils et filles du Bounkani à travers la culture, leur patrimoine commun». Après quoi, place au spectacle. Ainsi, l’honneur est revenu au groupe Dindjormin, venu du Burkina Faso en qualité d’invité, de gratifier le public des pas endiablés du terroir lobi. Ensuite, les spectateurs ont pu apprécier les prestations de « Douho » de Bouna (malinké), « Bimbo » de Yolongo(koulango), « Djoro » de Téhini (lobi), « Azingo » de Nassian (koulango), « Lossenage » de Doropo (koulango) et le « Bouri » de Grand-Lahou(lobi).
Y. Sangaré