Cette année 2013, il n’y a pas eu de Super Ebony. Ainsi en ont jaugé à l’unanimité des 7 membres du jury, à la 15ème Nuit de la Communication, soirée des Ebony. Cette soirée qui s’est déroulée le samedi 21 décembre dernier au Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire à Cocody, n’a donc pas désigné le meilleur journaliste ivoirien de l’année. Marcelline Gneproust, la super Ebony de l’année dernier, n’a donc pas pu passer le relais. Et pour cause. Le jury, avec à sa tête Kébé Yacouba, a donné un verdict sans appel. «Vu que la plus forte note ne dépasse pas cette année 6.5, il ne peut avoir cette année de Super Ebony», a décidé de façon sentencieuse et succincte Kébé Yacouba. Du jamais vu depuis que le super prix a été institué.
L’Ebony 2013 de la presse écrite et en ligne est revenu à Théodore Kouadio de Frat Mat Info, qui a devancé Emmanuel Kouassi de Fraternité Matin et Alexandre Lebel du Patriote. L’Ebony 2013 de la radio a été remporté par Cheick Yvanne de Radio Nostalgie, qui a damé le pion à Flora Balo Gueye de Radio Côte d’Ivoire. Quant à l’Ebony 2013 de la télévision, il a été enlevé par Michel Digré de Rti 2, qui avait en face de lui Adama Koné de Rti 1 et Eugène Attoubé de Rti 1. Les prix sectoriels ont été remportés par Adama Koné de RTI 1 (Prix spécial Nady Rayess de la meilleure production en économie), Emmanuel Kouassi de Fraternité Matin (Prix spécial Ricae/Bit contre le travail des enfants), M’Bra Konan de Soir’Info (Prix spécial Joseph Diomandé du meilleur reportage) et Djè Bi Djè de LG Infos (Prix spécial Diégou Bailly de la meilleure enquête). Toutefois les prix spéciaux Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview et du ministère de la Culture décerné à la meilleure production de culture n’ont pu avoir de preneurs. Raison avancée par le jury, la mauvaise qualité des productions proposées.
Selon le porte-parole du jury, Zio Moussa, ce sont 180 productions de 20 journalistes sur lesquelles ses amis et lui ont planché pour sortir les résultats de cette édition des Ebony. Le porte-parole du jury a affirmé que les productions dans l’ensemble sont en dessous de la moyenne. «Le niveau baisse d’une édition à une autre. Il y a donc encore du travail à faire. C’est pourquoi le jury a décidé de faire des propositions et suggestions pour améliorer la qualité de ce prix prestigieux», a-t-il révélé.
Cette soirée a été l’occasion de distinguer certaines grandes dames du monde des médias. Mmes Barry Oumou, directrice générale de l’Agence ivoirienne de presse (Aip), Anne-Marie Konan Payne, directrice générale du Centre ivoirien de communication gouvernementale, et Thérèse Yobouet de Rti 1 ont de ce fait reçu de façon exceptionnelle des diplômes d’honneur de la part de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) pour leurs actions de soutien à cette union.
Bien avant la proclamation des résultats, le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko, parrain de la soirée a félicité les journalistes pour le principe du Prix Ebony. Il en a profité pour se prononcer sur la situation de la presse ivoirienne et du monde. Notamment la baisse des tirages des journaux qui fait face à l’avancée du numérique. Il a envisagé un accompagnement de l’Etat à travers des tribunes, pour solutionner le problème. Il a par ailleurs recommandé le rétablissement de la confiance entre la presse, le public et les autorités. Le ministre d’Etat a en outre reconnu le rôle de la presse comme un élément essentiel de la gouvernance par l’opinion. «La prospérité de notre pays ne peut se faire sans une presse crédible», a-t-il soutenu.
John Yalley a bouclé la boucle avec une prestation époustouflante.
Marcellin Boguy
L’Ebony 2013 de la presse écrite et en ligne est revenu à Théodore Kouadio de Frat Mat Info, qui a devancé Emmanuel Kouassi de Fraternité Matin et Alexandre Lebel du Patriote. L’Ebony 2013 de la radio a été remporté par Cheick Yvanne de Radio Nostalgie, qui a damé le pion à Flora Balo Gueye de Radio Côte d’Ivoire. Quant à l’Ebony 2013 de la télévision, il a été enlevé par Michel Digré de Rti 2, qui avait en face de lui Adama Koné de Rti 1 et Eugène Attoubé de Rti 1. Les prix sectoriels ont été remportés par Adama Koné de RTI 1 (Prix spécial Nady Rayess de la meilleure production en économie), Emmanuel Kouassi de Fraternité Matin (Prix spécial Ricae/Bit contre le travail des enfants), M’Bra Konan de Soir’Info (Prix spécial Joseph Diomandé du meilleur reportage) et Djè Bi Djè de LG Infos (Prix spécial Diégou Bailly de la meilleure enquête). Toutefois les prix spéciaux Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview et du ministère de la Culture décerné à la meilleure production de culture n’ont pu avoir de preneurs. Raison avancée par le jury, la mauvaise qualité des productions proposées.
Selon le porte-parole du jury, Zio Moussa, ce sont 180 productions de 20 journalistes sur lesquelles ses amis et lui ont planché pour sortir les résultats de cette édition des Ebony. Le porte-parole du jury a affirmé que les productions dans l’ensemble sont en dessous de la moyenne. «Le niveau baisse d’une édition à une autre. Il y a donc encore du travail à faire. C’est pourquoi le jury a décidé de faire des propositions et suggestions pour améliorer la qualité de ce prix prestigieux», a-t-il révélé.
Cette soirée a été l’occasion de distinguer certaines grandes dames du monde des médias. Mmes Barry Oumou, directrice générale de l’Agence ivoirienne de presse (Aip), Anne-Marie Konan Payne, directrice générale du Centre ivoirien de communication gouvernementale, et Thérèse Yobouet de Rti 1 ont de ce fait reçu de façon exceptionnelle des diplômes d’honneur de la part de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) pour leurs actions de soutien à cette union.
Bien avant la proclamation des résultats, le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko, parrain de la soirée a félicité les journalistes pour le principe du Prix Ebony. Il en a profité pour se prononcer sur la situation de la presse ivoirienne et du monde. Notamment la baisse des tirages des journaux qui fait face à l’avancée du numérique. Il a envisagé un accompagnement de l’Etat à travers des tribunes, pour solutionner le problème. Il a par ailleurs recommandé le rétablissement de la confiance entre la presse, le public et les autorités. Le ministre d’Etat a en outre reconnu le rôle de la presse comme un élément essentiel de la gouvernance par l’opinion. «La prospérité de notre pays ne peut se faire sans une presse crédible», a-t-il soutenu.
John Yalley a bouclé la boucle avec une prestation époustouflante.
Marcellin Boguy