Le FASSA a fermé ses portes sur un goût d’inachevé pour beaucoup d’observateurs. Pour la plupart des Korhogolais, cette autre sortie du ministère de la Culture au pays du Poro est encore passée inaperçue. Et les imperfections que l’on a déplorées, aussi bien à Vacances Culture 2012 qu’au FASKO qui n’était que la première édition du FASSA ont refait surface. D’abord les moyens financiers. Voici un important aspect dans l’organisation de n’importe quelle activité qui reste une des grandes faiblesses du ministère en charge de la Culture. Comme en 2012, le détenteur de la bourse est encore arrivé au soir du premier des deux jours du festival. Il est clair que quand les moyens arrivent en retard, c’est tout le programme qui prend du retard et ce sont toutes les activités qui s’exécutent au pas de course, si certains pans ne sont pas purement abandonnés. Ensuite, un festival n’est digne de ce nom que lorsqu’il est populaire.
Malheureusement, le ministère de la Culture et de la Francophonie ne prend pas les dispositions qu’il faut pour mobiliser le public. Et au FASSA, les populations étaient absentes. Là où l’on devait trouver les spécialistes de l’organisation culturelle, on se demande bien ce qui se passe. Un festival ne peut grandir et connaitre la pérennisation qu’avec l’implication des populations qui l’accueillent. Enfin, quand on parle d’art sacré, sans pour autant vouloir percer le mystère qui entoure les arts qui sont mis en vedette, le public peut tout au moins avoir droit à ce qui les différencie des arts dits non sacrés. Le ministère peut se donner les moyens et il a les moyens de réussir tous ces aspects. Car pour ce qu’il a été donné de voir au FASSA, l’on peut faire l’observation suivante : « Peut mieux faire».
MD
Malheureusement, le ministère de la Culture et de la Francophonie ne prend pas les dispositions qu’il faut pour mobiliser le public. Et au FASSA, les populations étaient absentes. Là où l’on devait trouver les spécialistes de l’organisation culturelle, on se demande bien ce qui se passe. Un festival ne peut grandir et connaitre la pérennisation qu’avec l’implication des populations qui l’accueillent. Enfin, quand on parle d’art sacré, sans pour autant vouloir percer le mystère qui entoure les arts qui sont mis en vedette, le public peut tout au moins avoir droit à ce qui les différencie des arts dits non sacrés. Le ministère peut se donner les moyens et il a les moyens de réussir tous ces aspects. Car pour ce qu’il a été donné de voir au FASSA, l’on peut faire l’observation suivante : « Peut mieux faire».
MD