Le ministre d’Etat, ministre auprès du président de la République, Jeannot Ahoussou Kouadio était, hier, sur les antennes d’ONUCI-FM.
La nouvelle année 2014 s’annonce sur des auspices de décrispation totale, au plan politique en Côte d’Ivoire. Et des signaux de plus en plus rassurants sont perceptibles. Après le message de nouvel an du président de la République, Alassane Ouattara, qui a marqué sa volonté irréversible de réunir les filles et fils de ce pays, afin de relever les défis de l’émergence, c’est autour du Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, d’emboucher la trompette de la réconciliation, sur ONUCI-FM, dans la soirée d’hier.
Le ministre d’Etat, ministre auprès du président de la République, sans faux-fuyant, a marqué une fois de plus la détermination du gouvernement de gagner le pari de la réconciliation et de la paix, avant les échéances électorales de 2015. Pour y arriver, il a annoncé que dès le 9 janvier prochain, une rencontre avec les partis de l’opposition est prévue. «Dans l’immédiat, nous projetons dès le 9 janvier 2014, une rencontre avec tous les partis politiques dits de l’opposition pour qu’ensemble nous commencions à préparer les élections générales de 2015. C’est-à-dire la Présidentielle, les Législatives, les Municipales et les Régionales», a indiqué Ahoussou Jeannot. Puis, de souhaiter une implication de toutes les forces de l’opposition à cette séance s’inscrivant dans le cadre du dialogue politique. «Nous souhaiterions avoir tous les partis de l’opposition en face de nous et non une opposition fragmentée», a-t-il déclaré. La situation des prisonniers politiques n’a pas été occultée par le deuxième Premier ministre du Président Alassane Ouattara. A ce sujet, il s’est voulu rassurant et surtout optimiste sur l’avenir. «Nous allons continuer les discussions et envisager la libération de certaines personnes détenues, dégeler les comptes et travailler dans le sens des orientations du chef de l’Etat. Nous pensons à la libération de toutes les pointures», a-t-il expliqué. Les Ivoiriens vivant en exil ne sont pas oubliés. Le Premier ministre Ahoussou a fait savoir que le gouvernement entend œuvrer inlassablement à leur retour en Côte d’Ivoire. « Nous allons faire en sorte que nos frères qui sont à l’extérieur du pays, puissent rentrer pour bâtir la Nation ivoirienne», a-t-il noté. La justice ivoirienne a accordé en décembre 2012, la liberté provisoire à neuf prisonniers pro-Gbagbo. Parmi eux, Gilbert Marie Aké N’gbo, le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, les anciens ministres Désiré Dallo, Christine Adjobi et Jean-Jacques Béchio. Sur la liste, figuraient également le syndicaliste Basile Mahan Gahé ainsi que Norbert Gnahoua Zibrabi, directeur de publication de deux quotidiens pro-Gbagbo, Maho Glofiéhi, un chef de milice de l’Ouest, et Ibrahim Magassa, un homme d’affaires franco-ivoirien et le Commandant Dua Kouassi, l’aide de camp de Laurent Gbagbo. Le 5 août 2013, la justice avait encore annoncé la libération de 14 détenus pro-Gbagbo dont Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi) et Michel Gbagbo, fils de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien. A ce jour, l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo reste encore détenue à Odienné en résidence surveillée.
Ben Sylla
La nouvelle année 2014 s’annonce sur des auspices de décrispation totale, au plan politique en Côte d’Ivoire. Et des signaux de plus en plus rassurants sont perceptibles. Après le message de nouvel an du président de la République, Alassane Ouattara, qui a marqué sa volonté irréversible de réunir les filles et fils de ce pays, afin de relever les défis de l’émergence, c’est autour du Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, d’emboucher la trompette de la réconciliation, sur ONUCI-FM, dans la soirée d’hier.
Le ministre d’Etat, ministre auprès du président de la République, sans faux-fuyant, a marqué une fois de plus la détermination du gouvernement de gagner le pari de la réconciliation et de la paix, avant les échéances électorales de 2015. Pour y arriver, il a annoncé que dès le 9 janvier prochain, une rencontre avec les partis de l’opposition est prévue. «Dans l’immédiat, nous projetons dès le 9 janvier 2014, une rencontre avec tous les partis politiques dits de l’opposition pour qu’ensemble nous commencions à préparer les élections générales de 2015. C’est-à-dire la Présidentielle, les Législatives, les Municipales et les Régionales», a indiqué Ahoussou Jeannot. Puis, de souhaiter une implication de toutes les forces de l’opposition à cette séance s’inscrivant dans le cadre du dialogue politique. «Nous souhaiterions avoir tous les partis de l’opposition en face de nous et non une opposition fragmentée», a-t-il déclaré. La situation des prisonniers politiques n’a pas été occultée par le deuxième Premier ministre du Président Alassane Ouattara. A ce sujet, il s’est voulu rassurant et surtout optimiste sur l’avenir. «Nous allons continuer les discussions et envisager la libération de certaines personnes détenues, dégeler les comptes et travailler dans le sens des orientations du chef de l’Etat. Nous pensons à la libération de toutes les pointures», a-t-il expliqué. Les Ivoiriens vivant en exil ne sont pas oubliés. Le Premier ministre Ahoussou a fait savoir que le gouvernement entend œuvrer inlassablement à leur retour en Côte d’Ivoire. « Nous allons faire en sorte que nos frères qui sont à l’extérieur du pays, puissent rentrer pour bâtir la Nation ivoirienne», a-t-il noté. La justice ivoirienne a accordé en décembre 2012, la liberté provisoire à neuf prisonniers pro-Gbagbo. Parmi eux, Gilbert Marie Aké N’gbo, le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, les anciens ministres Désiré Dallo, Christine Adjobi et Jean-Jacques Béchio. Sur la liste, figuraient également le syndicaliste Basile Mahan Gahé ainsi que Norbert Gnahoua Zibrabi, directeur de publication de deux quotidiens pro-Gbagbo, Maho Glofiéhi, un chef de milice de l’Ouest, et Ibrahim Magassa, un homme d’affaires franco-ivoirien et le Commandant Dua Kouassi, l’aide de camp de Laurent Gbagbo. Le 5 août 2013, la justice avait encore annoncé la libération de 14 détenus pro-Gbagbo dont Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi) et Michel Gbagbo, fils de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien. A ce jour, l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo reste encore détenue à Odienné en résidence surveillée.
Ben Sylla