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Société Publié le mardi 7 janvier 2014 | Nord-Sud

Interdiction du téléphone portable au volant : la répression va commencer !

Près de deux mois après la décision d’interdiction du téléphone portable au volant, beaucoup d’usagers continuent de braver l’autorité. Hier, le porte-parole de la police a tapé du poing sur la table.

On croyait les policiers un tantinet ramollis dans la répression contre le téléphone au volant. Eh bien, non, rassure le commissaire principal, Honoré Diagouri Gnawa, porte-parole de la police nationale. Prise le 23 octobre 2013, la mesure n’est véritablement rentrée dans sa phase répressive qu’à partir du 02 janvier, nous a confié l’officier hier à la Direction générale de la police. Depuis le 24 décembre, la police n’a fait que sensibiliser, explique-t-il. Pendant cette phase, Diagouri Gnawa reconnaît qu’il y a tout de même eu des sanctions. Les contraventions, fait-il remarquer, n’étaient que de 2.000 Fcfa. Mais la récréation est finie, précise le commissaire principal. Désormais la contravention revient à son montant initial: 10.000 FCFA. Et gare aux réfractaires ! Cette sanction n’est que la contravention de deuxième classe, à entendre le porte-parole de la police. En cas de récidive après trois mois, les autres sanctions vont de la suspension du permis jusqu’à son retrait conformément à la réglementation en vigueur. Des instructions ont été données aux dépositaires de l’ordre afin de veiller au grain. «Nous n’allons pas relâcher nos efforts», ajoute M. Diagouri. Conscient des nombreux subterfuges des automobilistes pour passer outre la mesure d’interdiction du téléphone portable au volant, le commissaire principal appelle à plus de civisme. Pour le moment, souligne notre informateur, la polémique sur la répression est levée. Car, c’est maintenant que celle-ci commence véritablement. Seuls seront épargnés, les forces de l’ordre, les agents de secours, d’assistance médicale et assimilés. Mais contrairement à ce qu’on pourrait s’imaginer, de nombreux automobilistes attendent énormément de cette mesure. C’est le cas de Lacina Konaté, chef d’entreprise. «Jusque-là, nous n’avons pas encore vu de la rigueur dans la répression. La police doit faire preuve de plus de fermeté», lance-t-il en signe de soutien aux hommes du directeur général de la police, Brédou M’Bia. Yao François, chauffeur à la mairie du Plateau espère, lui, que la population se conformera à son tour aux règles. Pour cela, il rejoint M. Konaté dans son appel à plus de sévérité dans la répression. «Il y a trop de laisser-aller», déplore-t-il.


HA (stagiaire)
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