Une absence qui a alimenté les causeries et diversement commentée, a été celle du Front Populaire Ivoirien (FPI) à la présentation des v?ux au chef de l’Etat, lundi dernier. Comme il fallait s’y attendre, Pascal Affi N’Guessan et son cercle restreint d’apparatchiks, qui crient à la décrispation sans vraiment le vouloir ni le souhaiter, ont une fois encore enfilé leur manteau de belligérants invétérés, prétextant qu’ils n’ont pas été formellement invités à la cérémonie de présentation des v?ux de nouvel an au président de la République. Pour un parti qui veut sérieux, le protocole en vigueur depuis 1960 pour la cérémonie de présentation de v?ux au chef de l’Etat est connu. La direction du protocole d’Etat dresse la liste des corps constitués et un communiqué est publié à cet effet dans les médias d’Etat (Radio, télé et Fraternité Matin). Le Parti du fils de Koudou Paul, qui a gouverné la Côte d’Ivoire, du 26 octobre 2000 au 02 décembre 2010, date de la proclamation des résultats du 2ème tour de la présidentielle – dont il n’est plus ici besoin d’évoquer les douloureuses péripéties – sait mieux que quiconque l’importance d’une telle cérémonie dans les grandes nations qui mettent l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des intérêts partisans et égoïste. Et pourtant, dans le programme officiel publié par voie de presse, il est bien mentionné le passage de ‘’Mesdames et Messieurs les présidents ou secrétaires généraux des partis politiques de 12h15mn à 13h00’’. Le parti qui est confronté depuis le 11 avril 2011 à la tempête levée par les vents qu’il a lui-même semés, continue de filler le mauvais coton. Une posture de défiance et ou même de belligérance pour croit-il saper le climat de décrispation voulu et orchestré de main de maître par le chef de l’Etat à travers des actes qui consolident l’esprit d’apaisement des filles et fils de la Côte d’Ivoire, après la grave crise postélectorale. Affi et ses camarades malgré tous les gages à l’apaisement et la bonne fois chef de l’Etat à offrir aux Ivoiriens un Etat démocratique où toutes les entités jouent crânement leur rôle, avec cette absence, confirme tous les critiques. « Le FPI ne veut pas la paix. Il préfère regarder de haut tous les actes et initiatives allant dans le sens de l’apaisement ». Il est donc peu de dire que ces manipulateurs et revanchards à la tête patinée de mauvaise fois, refusent d’admettre que le contexte a littéralement changé avec l’embellie économique qu’affiche une Côte d'Ivoire en pleine reconstruction. Une Côte d’Ivoire qui s'affirme, envers et contre leur volonté, aujourd’hui progressivement comme un "carrefour d'affaires stratégique", signe évident pour les investisseurs internationaux, et opérateurs économiques mondiaux que la paix est de retour au bord de Lagune Ebrié.
Moussa Keita
Moussa Keita
