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Société Publié le jeudi 9 janvier 2014 | Le Democrate

Interview / Pharmacien Lieutenant colonel Kra Pascal, sous directeur du matériel et de la pharmacie centrale des armées à la direction de la santé et des actions sociales des armées : « Notre objectif, faciliter le contact entre la population et les militaires »

Du samedi 21 au dimanche 22 décembre dernier, les populations du canton N’Gban ont célébré leur fille Kouamé Akissi pour avoir accédé au grade de Médecin -Général de Brigade dans l’armée ivoirienne. C’est pour marquer leur gratitude au chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui a élévé leur fille à ce grade, que ses parents se sont retrouvés à Assakra, dans le département de Toumodi, pour l’honorer dans une ambiance festive. C’était en présence du premier ministre Ahoussou Jeannot, du ministre de l’Environnement et de la salubrité urbaine, Allah Kouadio Rémi, des autorités administratives et politiques de la région. En prélude aux festivités, la cellule médicale de la Direction de la Santé et de l’Action Sociale des Armées a organisé la veille, une séance de consultation et de dépistage gratuite des populations. Le pharmacien lieutenant Colonel Kra Pascal, sous directeur du matériel et de la pharmacie centrale des armées à ladite direction au ministère de la défense explique les bienfaits de cette opération.
Que signifie une consultation médicale foraine ?
Pour tout commencer, je remercie le Médecin-Général de Brigade Kouamé Akissi, pour avoir initié cette opération. Il s’agit de faire une séance de consultation médicale de la population. Une consultation de Médécine dentaire, de pharmacie… et de dispenser après cela des médicaments à la population de façon gratuite.
Quelles sont les maladies que vous recherchez ?
Ce sont des consultations qui regroupent des médecins, des dentistes, des pharmaciens, des sages femmes pour des femmes en état de grossesse. Les principales maladies dans nos zones sont d’abord le paludisme et les maladies diarrhéiques essentiellement.
Est-ce que vous disposez sur place des médicaments que vous distribuez gratuitement après les consultations ?
Nous avons des médicaments qui couvrent toutes cette gamme de maladies qu’on donne gratuitement sans demander un centime à la population.
Est-ce que l’étape de ce jour à Assakra a connu un engouement ?
Il y a eu une très forte affluence. Surtout en début d’après midi où l’information a fait le tour du village. Il y a eu la consultation de médecine générale et la vaccination contre la méningite.
Avez-vous profité de la fête pour mener cette action ou cela est inscrit dans un programme national ?
C’est une opération qui est intégrée dans le plan d’action de la direction de la santé et de l’action sociale des armées à savoir, faire des opérations de nomadisation sur toute l’année. Ce n’est pas à cause de la fête. C’est vrai que nous combinons les deux activités, mais cette opération est inscrite dans notre plan d’action.

Avant Assakra, quelles sont les localités que vous aviez sillonnées ?
Pour 2013, le village d’Assakra a été la première opération. En 2012, nous avons sillonné la sous préfecture de Tiébissou. En 2014, plusieurs localités seront visitées par nos équipes.
Quel appel à la population ?
Nous évoluons dans un cadre de communication entre l’armée et la nation afin que la population civile ait un contact beaucoup plus facile avec les militaires. Nous invitons donc les populations à participer massivement à cette opération qui est gratuite. C’est pour leur bien -être social.
Etienne Atta

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