Lors du point-presse qui a suivi le conseil des ministres d’hier, le porte-parole du gouvernement a invité le Front populaire ivoirien « à cesser de diviser les Ivoiriens ».
Le gouvernement ivoirien souhaite que la classe politique, notamment le Front populaire ivoirien (Fpi), soigne son langage. Dans son adresse aux militants de son parti, à l’occasion d’une cérémonie de présentation des vœux, le président du Fpi, Affi N’Guessan, s’était attaqué à Alassane Ouattara, en affirmant même que ce dernier n’était pas éligible aux élections de 2015. « M. Affi est responsable de ce qu’il dit. Nous lui laissons la responsabilité de ses propos », a répondu hier, Bruno Koné, lors du point-presse qui a suivi le conseil des ministres, au palais présidentiel, à Abidjan-Plateau. Le porte-parole du gouvernement a appelé l’ancien pensionnaire de la prison de Bouna à la responsabilité, avant de soutenir que les Ivoiriens ont assez souffert de ces écarts de langage qui ont conduit le pays à la dérive. « Les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils savent toutes les crises que le pays a connues. Ils sauront, le moment venu, faire le tri entre ceux qui veulent réellement la paix et le développement et ceux qui veulent les diviser», a fait savoir le ministre de la Poste et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Tic). C’est d’ailleurs dans cette optique, à en croire Bruno Koné, que le gouvernement a pris de nombreuses décisions en faveur de la décrispation politique en Côte d’Ivoire. Parmi celles-ci, la saisine du procureur de la République par le ministre de la Justice en vue de l’examen de la mise en liberté de certains détenus pro-Gbagbo. Pour ceux d’entre eux qui ont déjà bénéficié de cet élargissement, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que leur réintégration effective dans le tissu socio-économique est en cours d’examen. «Le garde des Sceaux et le ministre de la Fonction publique ont été instruits par le président de la République, (…) en vue de permettre la réintégration d’un certain nombre de personnes bénéficiant en ce moment de la liberté provisoire», a-t-il indiqué. Sur ce même point de la réintégration socioprofessionnelle des pro-Gbagbo, Bruno Koné a évoqué le cas des exilés militaires que le chef de l’Etat ne cesse d’appeler à retourner au pays. A l’en croire, ils sont encore 300 militaires en exil. L’effondrement de l’immeuble à Yopougon-Maroc, mardi dernier, a été abordé au conclave d’hier. Et selon Bruno Koné, le gouvernement veut mettre fin à ces drames. « C’est le quatrième ou cinquième qui survient en quelques mois ! Tous ces immeubles, à l’exception d’un seul, ont été construits dans la période 2000-2010, dans des conditions qui n’étaient pas techniquement conformes», a-t-il révélé. «Un travail sera fait: le contrôle des chantiers en cours, mais également le contrôle des immeubles bâtis et qui n’arrivent pas à donner la preuve que techniquement, tout a été fait pour que les personnes qui vont les habiter soient en sécurité. Ce travail va se faire sur toute la ville d’Abidjan», a martelé le ministre.
Ténin Bè Ousmane
Le gouvernement ivoirien souhaite que la classe politique, notamment le Front populaire ivoirien (Fpi), soigne son langage. Dans son adresse aux militants de son parti, à l’occasion d’une cérémonie de présentation des vœux, le président du Fpi, Affi N’Guessan, s’était attaqué à Alassane Ouattara, en affirmant même que ce dernier n’était pas éligible aux élections de 2015. « M. Affi est responsable de ce qu’il dit. Nous lui laissons la responsabilité de ses propos », a répondu hier, Bruno Koné, lors du point-presse qui a suivi le conseil des ministres, au palais présidentiel, à Abidjan-Plateau. Le porte-parole du gouvernement a appelé l’ancien pensionnaire de la prison de Bouna à la responsabilité, avant de soutenir que les Ivoiriens ont assez souffert de ces écarts de langage qui ont conduit le pays à la dérive. « Les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils savent toutes les crises que le pays a connues. Ils sauront, le moment venu, faire le tri entre ceux qui veulent réellement la paix et le développement et ceux qui veulent les diviser», a fait savoir le ministre de la Poste et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Tic). C’est d’ailleurs dans cette optique, à en croire Bruno Koné, que le gouvernement a pris de nombreuses décisions en faveur de la décrispation politique en Côte d’Ivoire. Parmi celles-ci, la saisine du procureur de la République par le ministre de la Justice en vue de l’examen de la mise en liberté de certains détenus pro-Gbagbo. Pour ceux d’entre eux qui ont déjà bénéficié de cet élargissement, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que leur réintégration effective dans le tissu socio-économique est en cours d’examen. «Le garde des Sceaux et le ministre de la Fonction publique ont été instruits par le président de la République, (…) en vue de permettre la réintégration d’un certain nombre de personnes bénéficiant en ce moment de la liberté provisoire», a-t-il indiqué. Sur ce même point de la réintégration socioprofessionnelle des pro-Gbagbo, Bruno Koné a évoqué le cas des exilés militaires que le chef de l’Etat ne cesse d’appeler à retourner au pays. A l’en croire, ils sont encore 300 militaires en exil. L’effondrement de l’immeuble à Yopougon-Maroc, mardi dernier, a été abordé au conclave d’hier. Et selon Bruno Koné, le gouvernement veut mettre fin à ces drames. « C’est le quatrième ou cinquième qui survient en quelques mois ! Tous ces immeubles, à l’exception d’un seul, ont été construits dans la période 2000-2010, dans des conditions qui n’étaient pas techniquement conformes», a-t-il révélé. «Un travail sera fait: le contrôle des chantiers en cours, mais également le contrôle des immeubles bâtis et qui n’arrivent pas à donner la preuve que techniquement, tout a été fait pour que les personnes qui vont les habiter soient en sécurité. Ce travail va se faire sur toute la ville d’Abidjan», a martelé le ministre.
Ténin Bè Ousmane