-1,5 milliard Fcfa pour les journaux
-Les journalistes seront protégés
Le Palais présidentiel du Plateau a accueilli hier jeudi 9 janvier 2014, la cérémonie de présentation de vœux de la presse au Président de la République. Les associations et les organisations professionnelles des médias locaux et internationaux sont venues présenter leurs vœux au Chef de l’Etat. A cette occasion, S.E.M Alassane Ouattara a annoncé l’engagement de son gouvernement « à œuvrer à l’avènement d’une presse professionnelle, plus respectueuse des règles d’éthique et de déontologie ».
En la matière, il estime que les résultats des derniers Ebony 2013 constituent une interpellation. Toutefois, le Président de la République a exprimé son vœu de voir les entreprises de presse « parvenir à une plus grande autonomie financière ». Ce qui passe selon lui, « par la création de contenus de qualité ; par la rigueur et la bonne gestion des finances ». Des pratiques indéniables à la crédibilité de la presse, a-t-il indiqué.
A cet effet, le Chef de l’Etat a convié les patrons de presse a sollicité le fonds de garantie créé par le Conseil de gestion du FSDP (Fonds de soutien au développement de la presse) estimé à 1,5 milliard FCFA pour les entreprises de presse et de communication audiovisuelle. Il se désole d’ailleurs que ce fond ne soit pas suffisamment sollicité.
La nouvelle année se présente avec plusieurs défis à relever, a indiqué le Président de la République. Il s’agit, selon lui, du passage de la télévision analogique au numérique avant la date butoir 17 juin 2015. De la libéralisation de l’espace audiovisuel dont le processus de mise en œuvre conduit par la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (HACA) est en bonne voie.
Concernant le renforcement des capacités des médias, la dynamisation de la formation initiale par le renforcement des moyens de l’ISCT (Institut des sciences et Techniques de la communication) et l’amélioration des conditions de travail des journalistes, S.E.M Alassane Ouattara a encouragé le Conseil national de la Presse (CNP) à poursuivre le travail entamé en vue d’amener les entreprises de presse à se conformer aux textes en vigueur. Aussi, il a rappelé qu’un comité de suivi a été mis en place depuis septembre 2013 pour traduire en réalité les recommandations des Etats généraux de la presse à Yamoussoukro en août 2012.
Durant l’année 2013, 108 journalistes ont été tué dans le monde, dont sept en Afrique et un en Côte d’Ivoire. Face à ce bilan, le Président de la République a exprimé sa compassion à la famille de la presse, avant de déclarer que lui et son gouvernement « n’accepterons pas que des journalistes soient brutalisés ou assassinés en Côte d’Ivoire ».
C’est pour manifester cette dynamique qu’il a instruit le ministre de la Communication, Mme Affoussiata Bamba-Lamine à produire un rapport sur les circonstances de la mort du journaliste ivoirien décédé en 2013. En plus, de réitérer son appel aux journalistes en exil à rentrer aux pays pour participer au débat démocratique.
Il faut noter que de 2011 à 2013, environ 1,921 milliards de FCFA dont 726 millions pour l’année 2013 ont été distribués par le FSDP en appui aux entreprises de presse et de communication audiovisuelle.
Une aide en hausse saluée par le Groupement des entreprises de presse de Côte d’Ivoire qui se sont engagées pour cette année 2014 « à œuvrer à l’amélioration de la qualité éditoriale des journaux ivoiriens ». Non sans avoir relevé les salaires de leurs employés et accordé une assurance maladie, a souligné M. Amédée Adon Assi.
Pour sa part, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), M. Moussa Traoré a exprimé au Chef de l’Etat son vœu de voir « une implication personnelle du Président de la république pour que l’application de la convention collective, inscrite dans la loi de 2004, devienne enfin une réalité en Côte d’Ivoire après plus de 15 ans de rêveries et de fausses promesses ».
Sercom
-Les journalistes seront protégés
Le Palais présidentiel du Plateau a accueilli hier jeudi 9 janvier 2014, la cérémonie de présentation de vœux de la presse au Président de la République. Les associations et les organisations professionnelles des médias locaux et internationaux sont venues présenter leurs vœux au Chef de l’Etat. A cette occasion, S.E.M Alassane Ouattara a annoncé l’engagement de son gouvernement « à œuvrer à l’avènement d’une presse professionnelle, plus respectueuse des règles d’éthique et de déontologie ».
En la matière, il estime que les résultats des derniers Ebony 2013 constituent une interpellation. Toutefois, le Président de la République a exprimé son vœu de voir les entreprises de presse « parvenir à une plus grande autonomie financière ». Ce qui passe selon lui, « par la création de contenus de qualité ; par la rigueur et la bonne gestion des finances ». Des pratiques indéniables à la crédibilité de la presse, a-t-il indiqué.
A cet effet, le Chef de l’Etat a convié les patrons de presse a sollicité le fonds de garantie créé par le Conseil de gestion du FSDP (Fonds de soutien au développement de la presse) estimé à 1,5 milliard FCFA pour les entreprises de presse et de communication audiovisuelle. Il se désole d’ailleurs que ce fond ne soit pas suffisamment sollicité.
La nouvelle année se présente avec plusieurs défis à relever, a indiqué le Président de la République. Il s’agit, selon lui, du passage de la télévision analogique au numérique avant la date butoir 17 juin 2015. De la libéralisation de l’espace audiovisuel dont le processus de mise en œuvre conduit par la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (HACA) est en bonne voie.
Concernant le renforcement des capacités des médias, la dynamisation de la formation initiale par le renforcement des moyens de l’ISCT (Institut des sciences et Techniques de la communication) et l’amélioration des conditions de travail des journalistes, S.E.M Alassane Ouattara a encouragé le Conseil national de la Presse (CNP) à poursuivre le travail entamé en vue d’amener les entreprises de presse à se conformer aux textes en vigueur. Aussi, il a rappelé qu’un comité de suivi a été mis en place depuis septembre 2013 pour traduire en réalité les recommandations des Etats généraux de la presse à Yamoussoukro en août 2012.
Durant l’année 2013, 108 journalistes ont été tué dans le monde, dont sept en Afrique et un en Côte d’Ivoire. Face à ce bilan, le Président de la République a exprimé sa compassion à la famille de la presse, avant de déclarer que lui et son gouvernement « n’accepterons pas que des journalistes soient brutalisés ou assassinés en Côte d’Ivoire ».
C’est pour manifester cette dynamique qu’il a instruit le ministre de la Communication, Mme Affoussiata Bamba-Lamine à produire un rapport sur les circonstances de la mort du journaliste ivoirien décédé en 2013. En plus, de réitérer son appel aux journalistes en exil à rentrer aux pays pour participer au débat démocratique.
Il faut noter que de 2011 à 2013, environ 1,921 milliards de FCFA dont 726 millions pour l’année 2013 ont été distribués par le FSDP en appui aux entreprises de presse et de communication audiovisuelle.
Une aide en hausse saluée par le Groupement des entreprises de presse de Côte d’Ivoire qui se sont engagées pour cette année 2014 « à œuvrer à l’amélioration de la qualité éditoriale des journaux ivoiriens ». Non sans avoir relevé les salaires de leurs employés et accordé une assurance maladie, a souligné M. Amédée Adon Assi.
Pour sa part, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), M. Moussa Traoré a exprimé au Chef de l’Etat son vœu de voir « une implication personnelle du Président de la république pour que l’application de la convention collective, inscrite dans la loi de 2004, devienne enfin une réalité en Côte d’Ivoire après plus de 15 ans de rêveries et de fausses promesses ».
Sercom