Yaya Touré est entré dans l’histoire du Ballon d’Or Africain. Le milieu de terrain ivoirien a remporté, jeudi à Lagos (Nigeria), son troisième sacre d’affilée après les consécrations de 2011 et 2012. Il égale, ainsi à ce jeu, le Ghanéen Abedi Pelé (1991, 1992, 1993) et le Libérien George Weah (1989, 1994, 1995). Le métronome de Manchester city pointe à une longueur de Samuel Eto’o et ses quatre trophées (2003, 2004, 2005, 2010). Mais le charme du triomphe de l’Ivoirien est qu’il se place comme le troisième joueur africain à remporter de façon successive le sésame tant convoité pour la troisième fois consécutive derrière l’ancien milieu de l’Olympique de Marseille, Abedi Pelé, et l’actuel attaquant de Chelsea, Samuel Eto’o.
Il est clair vrai que Yaya Touré n’a rien remporté en 2013 avec son club. Mais le longiligne milieu de terrain demeure l’un des dix meilleurs milieux de terrain au monde. Malgré la saison blanche de son club, Yaya Touré a inscrit 16 buts en 2013 pour les Citizens et les Eléphants. Ce qui est plus qu’excellent pour un milieu de terrain. Régulier dans ses performances et devenu depuis peu spécialiste des coups francs, Yaya Touré fait partie de ces top-class players de plus en plus rares dans le monde du football mondial. Polyvalent et au talent pur, le milieu des Citizens est insolent de puissance, de rapidité malgré ses airs de lent (il rappelle l’ancien joueur de Marseille Chris Waddle) et de technicité. Capable d’évoluer en 6, 8 ou 10, Yaya Touré sait très bien alterner le jeu long et le jeu court. Utile dans la conservation quand il le faut, l’ancien Barcelonais s’est trouvé des talents de distributeur et d’organisateur depuis que l’ex-manager de City, Roberto Mancini, l’a fait monter d’un cran dans son dispositif offensif. Intelligent et précieux dans la relance, l’Ivoirien se montre à l’aise partout sur un terrain de football. En témoigne son rôle de défenseur central avec Barcelone lors de la finale remportée de la Ligue des Champions 2009 contre Manchester United.
Seul joueur africain à figurer parmi les 23 nominés du Ballon d’Or FIFA 2013, Yaya Touré a remporté en décembre dernier le trophée BBC récompensant le meilleur joueur africain de l’année devant Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), Victor Moses (Nigeria), John Mikel Obi (Nigeria) et Jonathan Pitroipa (Burkina). Son habileté, sa technique, son esprit d'équipe, sa régularité et son fair play avaient fait la différence. Des qualités qui n’ont pas échappé à nouveau aux électeurs du Ballon d’Or Africain. Voix très écoutée dans le vestiaire ivoirien, le natif d’Abidjan s’est aussi engagé dans la lutte contre la ségrégation dans le sport. Il mène la campagne contre le racisme dans le monde du football et est Ambassadeur de Bonne Volonté du PNUE (Programmes des Nations Unies pour l'Environnement), depuis le mois d’octobre dernier, où il est appelé à protéger les Eléphants.
En soulevant le trophée de meilleur joueur africain pour la troisième année consécutive, ce n’est que juste récompense pour celui qui est surnommé «Ordinateur» par ses fans. Car Yaya Touré, ce sont 6 buts lors de la saison 2012 en championnat et 10 cette saison en 19 matchs de Premier League (mi-parcours) dont deux seulement sur penalty. Une réelle performance pour un milieu de terrain après Abedi Pelé. Surtout que les lauréats se comptent parmi les attaquants. Au lot des exceptions figure le gardien marocain, Badou Zaki, qui a raflé la mise en 1986.
Yaya Touré devance ainsi son compatriote et capitaine de sélection, Didier Drogba, scotché à deux titres (2006, 2009). Quand le milieu nigérian, John Obi Mikel devrait attendre encore pour espérer soulever le précieux trophée, objet de toutes les convoitises.
OG
Il est clair vrai que Yaya Touré n’a rien remporté en 2013 avec son club. Mais le longiligne milieu de terrain demeure l’un des dix meilleurs milieux de terrain au monde. Malgré la saison blanche de son club, Yaya Touré a inscrit 16 buts en 2013 pour les Citizens et les Eléphants. Ce qui est plus qu’excellent pour un milieu de terrain. Régulier dans ses performances et devenu depuis peu spécialiste des coups francs, Yaya Touré fait partie de ces top-class players de plus en plus rares dans le monde du football mondial. Polyvalent et au talent pur, le milieu des Citizens est insolent de puissance, de rapidité malgré ses airs de lent (il rappelle l’ancien joueur de Marseille Chris Waddle) et de technicité. Capable d’évoluer en 6, 8 ou 10, Yaya Touré sait très bien alterner le jeu long et le jeu court. Utile dans la conservation quand il le faut, l’ancien Barcelonais s’est trouvé des talents de distributeur et d’organisateur depuis que l’ex-manager de City, Roberto Mancini, l’a fait monter d’un cran dans son dispositif offensif. Intelligent et précieux dans la relance, l’Ivoirien se montre à l’aise partout sur un terrain de football. En témoigne son rôle de défenseur central avec Barcelone lors de la finale remportée de la Ligue des Champions 2009 contre Manchester United.
Seul joueur africain à figurer parmi les 23 nominés du Ballon d’Or FIFA 2013, Yaya Touré a remporté en décembre dernier le trophée BBC récompensant le meilleur joueur africain de l’année devant Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), Victor Moses (Nigeria), John Mikel Obi (Nigeria) et Jonathan Pitroipa (Burkina). Son habileté, sa technique, son esprit d'équipe, sa régularité et son fair play avaient fait la différence. Des qualités qui n’ont pas échappé à nouveau aux électeurs du Ballon d’Or Africain. Voix très écoutée dans le vestiaire ivoirien, le natif d’Abidjan s’est aussi engagé dans la lutte contre la ségrégation dans le sport. Il mène la campagne contre le racisme dans le monde du football et est Ambassadeur de Bonne Volonté du PNUE (Programmes des Nations Unies pour l'Environnement), depuis le mois d’octobre dernier, où il est appelé à protéger les Eléphants.
En soulevant le trophée de meilleur joueur africain pour la troisième année consécutive, ce n’est que juste récompense pour celui qui est surnommé «Ordinateur» par ses fans. Car Yaya Touré, ce sont 6 buts lors de la saison 2012 en championnat et 10 cette saison en 19 matchs de Premier League (mi-parcours) dont deux seulement sur penalty. Une réelle performance pour un milieu de terrain après Abedi Pelé. Surtout que les lauréats se comptent parmi les attaquants. Au lot des exceptions figure le gardien marocain, Badou Zaki, qui a raflé la mise en 1986.
Yaya Touré devance ainsi son compatriote et capitaine de sélection, Didier Drogba, scotché à deux titres (2006, 2009). Quand le milieu nigérian, John Obi Mikel devrait attendre encore pour espérer soulever le précieux trophée, objet de toutes les convoitises.
OG
