Malgré la forte contestation dont il est l’objet après la douloureuse qualification des Eléphants au Mondial 2014 au Brésil, Sabri Lamouchi, le sélectionneur des Eléphants, n’est pas l’homme à se laisser "fragiliser". Le technicien franco-tunisien n’a pas le temps de songer à un quelconque limogeage à six mois de ce grand rendez-vous sportif mondial. Il ne songe qu’à une seule chose. : avoir le meilleur résultat possible au Brésil. «Effectivement, ce sont des choses dont j’ai eu vent. Mais j’estime que la priorité est d’être valorisé par mes joueurs. Est-ce que cela me fragilise ? Je ne le pense pas. Moi, ma grande satisfaction, c’est que mes joueurs m’ont en estime. Le reste m’importe peu. Il faut que les uns et les autres comprennent que nous travaillons à mettre sur pied la meilleure organisation possible» a fait savoir le coach des Eléphants. A ce rendez-vous où il fait son baptême du feu sur le banc de touche d’une sélection nationale, Lamouchi croit que le meilleur est possible avec les Eléphants. «L’objectif sera de faire mieux qu’en 2006 et 2010. Nous devons faire ce qui n’a jamais été fait jusqu’à là. Voici le challenge. Et nous avons les moyens techniques, physiques et humains pour le faire. Je pense que si nous gardons cet état d’esprit de gagneur, nous pouvons faire de belles choses à cette coupe du monde». Soutient t-il. Un optimisme que Lamouchi voudrait partager avec l’ensemble des Ivoiriens.
De Bouaffo
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