Issa Traoré dit Leguen assure qu’un programme de rotation régissant le travail des syndicats met durablement fin aux conflits dans les gares. Aussi explique-t-il ce qui s’est passé, mardi à Treichville et à Koumassi.
Que s’est-il passé à Koumassi et à Treichville ?
Tout a commencé à Treichville, où il y avait des groupes de syndicats qui cherchaient à travailler. Quatre syndicats ont reçu l’arrêté municipal de la mairie de Treichville qui les autorise à travailler. Et pourtant, quand on est un nouveau syndicat et qu’on veut travailler sur un site, ce n’est pas facile. Malgré tous les moyens pour exercer, ils n’ont pu le faire. A notre grande surprise, ils ont donc voulu travailler de force, samedi dernier. Cela a provoqué un clash. C’est ainsi que le commandant de zone, Issiaka Wattao, a dépêché ses éléments pour mettre fin à cette bagarre.
D’où sont venus ces nouveaux groupes de syndicats et combien sont-ils ?
On ne sait d’où ils sont venus, mais il y a quatre nouveaux syndicats. L’arrêté municipal de Treichville leur donne le droit de travailler dans la commune. Mais les anciens ont leurs conditions de travail. Quand les nouveaux viennent sur le site, ils ne doivent pas travailler aussitôt. Il y a des lignes qui leurs sont interdites, parce que des sites sont faits pour les collectifs. Et comme ces nouveaux ne voulaient pas respecter cette règle, cela a engendré un conflit. Mais les choses sont rentrées dans l’ordre.
Qu’en est-il du problème de Koumassi?
C’est la même situation qui a prévalu à Koumassi. Quand le maire a été saisi de la situation, dans l’immédiat, il nous a informés qu’il a décidé de fermer la gare. Il a donc adressé un courrier à tous les syndicats qui exercent dans sa commune qu’il a pris l’engagement de fermer la gare provisoirement. Une façon d’éviter les dégâts. Avant la fermeture de la gare, les nouveaux syndicats de Treichville étaient à Koumassi. C’est pourquoi il y a eu également du grabuge. Il y a eu aussi l’intervention des éléments du commandant de zone pour mettre de l’ordre. C’est après que nous avons appris que le commandant Chérif Ousmane est venu sur le site pour constater ce qui se passe. Et depuis lors, il n’y a plus eu d’affrontement. Le calme est revenu à Treichville et à Koumassi. Il a mis tout le monde en garde. Il a invité tous les syndicats qui ont des documents légaux à exercer leurs activités librement.
Les nouveaux groupes de syndicats sont-ils libres de s’installer désormais?
Bien sûr. Nous nous sommes déjà entendus et tout va bien se passer. Nous sommes en train d’établir un programme de rotation qui déterminera le mode de fonctionnement de chaque gare. La solution a été trouvée et tout ira bien dans les jours à venir.
A quand l’établissement du programme de rotation ?
C’est fait. Pour les 13 syndicats des deux communes, si l’un travaille toute une journée, il doit attendre que les 12 autres travaillent avant son prochain tour. Chaque syndicat doit respecter ce principe.
Malgré la présence du haut conseil du transport, le désordre règne dans le secteur. Quel est donc votre rôle ?
Notre rôle est de sillonner toutes les gares routières, chaque jour, pour voir s’il n’y a pas de problèmes. Quand il y a des mécontents, on les appelle et on les sensibilise. A ce niveau, nous avons reçu des ordres de notre hiérarchie. Depuis lors, tout se passe bien. Il y a également des éléments des forces républicaines qui nous aident dans notre tâche, depuis trois jours.
Selon des indiscrétions, les quatre syndicats sont des personnes que le commandant Wattao veut imposer.
C’est archi-faux. Ils étaient-là avant que le commandant ait le contrôle de la zone. Ils ont reçu l’arrêté municipal avant l’élection du président de la République, Alassane Ouattara. Ça ne date pas d’aujourd’hui. Ils ont essayé de s’installer, en vain. C’est ainsi que le commandant a convoqué une réunion avec les acteurs de ces deux communes, afin de mettre fin à ce désordre. Il a estimé que s’ils ont des arrêtés du premier magistrat de la commune, cela les autorise à travailler. L’affaire a donc été tranchée.
Avez-vous rencontré votre ministre de tutelle ?
Nos responsables sont actuellement (hier midi, Ndlr) au ministère des Transports, afin de trouver d’autres points d’accord.
Interview réalisée par Fatou Sylla
Que s’est-il passé à Koumassi et à Treichville ?
Tout a commencé à Treichville, où il y avait des groupes de syndicats qui cherchaient à travailler. Quatre syndicats ont reçu l’arrêté municipal de la mairie de Treichville qui les autorise à travailler. Et pourtant, quand on est un nouveau syndicat et qu’on veut travailler sur un site, ce n’est pas facile. Malgré tous les moyens pour exercer, ils n’ont pu le faire. A notre grande surprise, ils ont donc voulu travailler de force, samedi dernier. Cela a provoqué un clash. C’est ainsi que le commandant de zone, Issiaka Wattao, a dépêché ses éléments pour mettre fin à cette bagarre.
D’où sont venus ces nouveaux groupes de syndicats et combien sont-ils ?
On ne sait d’où ils sont venus, mais il y a quatre nouveaux syndicats. L’arrêté municipal de Treichville leur donne le droit de travailler dans la commune. Mais les anciens ont leurs conditions de travail. Quand les nouveaux viennent sur le site, ils ne doivent pas travailler aussitôt. Il y a des lignes qui leurs sont interdites, parce que des sites sont faits pour les collectifs. Et comme ces nouveaux ne voulaient pas respecter cette règle, cela a engendré un conflit. Mais les choses sont rentrées dans l’ordre.
Qu’en est-il du problème de Koumassi?
C’est la même situation qui a prévalu à Koumassi. Quand le maire a été saisi de la situation, dans l’immédiat, il nous a informés qu’il a décidé de fermer la gare. Il a donc adressé un courrier à tous les syndicats qui exercent dans sa commune qu’il a pris l’engagement de fermer la gare provisoirement. Une façon d’éviter les dégâts. Avant la fermeture de la gare, les nouveaux syndicats de Treichville étaient à Koumassi. C’est pourquoi il y a eu également du grabuge. Il y a eu aussi l’intervention des éléments du commandant de zone pour mettre de l’ordre. C’est après que nous avons appris que le commandant Chérif Ousmane est venu sur le site pour constater ce qui se passe. Et depuis lors, il n’y a plus eu d’affrontement. Le calme est revenu à Treichville et à Koumassi. Il a mis tout le monde en garde. Il a invité tous les syndicats qui ont des documents légaux à exercer leurs activités librement.
Les nouveaux groupes de syndicats sont-ils libres de s’installer désormais?
Bien sûr. Nous nous sommes déjà entendus et tout va bien se passer. Nous sommes en train d’établir un programme de rotation qui déterminera le mode de fonctionnement de chaque gare. La solution a été trouvée et tout ira bien dans les jours à venir.
A quand l’établissement du programme de rotation ?
C’est fait. Pour les 13 syndicats des deux communes, si l’un travaille toute une journée, il doit attendre que les 12 autres travaillent avant son prochain tour. Chaque syndicat doit respecter ce principe.
Malgré la présence du haut conseil du transport, le désordre règne dans le secteur. Quel est donc votre rôle ?
Notre rôle est de sillonner toutes les gares routières, chaque jour, pour voir s’il n’y a pas de problèmes. Quand il y a des mécontents, on les appelle et on les sensibilise. A ce niveau, nous avons reçu des ordres de notre hiérarchie. Depuis lors, tout se passe bien. Il y a également des éléments des forces républicaines qui nous aident dans notre tâche, depuis trois jours.
Selon des indiscrétions, les quatre syndicats sont des personnes que le commandant Wattao veut imposer.
C’est archi-faux. Ils étaient-là avant que le commandant ait le contrôle de la zone. Ils ont reçu l’arrêté municipal avant l’élection du président de la République, Alassane Ouattara. Ça ne date pas d’aujourd’hui. Ils ont essayé de s’installer, en vain. C’est ainsi que le commandant a convoqué une réunion avec les acteurs de ces deux communes, afin de mettre fin à ce désordre. Il a estimé que s’ils ont des arrêtés du premier magistrat de la commune, cela les autorise à travailler. L’affaire a donc été tranchée.
Avez-vous rencontré votre ministre de tutelle ?
Nos responsables sont actuellement (hier midi, Ndlr) au ministère des Transports, afin de trouver d’autres points d’accord.
Interview réalisée par Fatou Sylla