Littérature Moussa Sanogo présente sa « Terre Brûlée »

« Terre brûlée », c’est le titre de l’ouvrage mis sur le marché depuis Novembre 2013 par Moussa Sanogo Péphangneli, professeur de Lettres Modernes au Lycée Moderne d’Alépé. Editée aux Editions Balafons, cette œuvre théâtrale a été dédicacée le Samedi 28 Décembre dernier dans un établissement d’enseignement supérieur à Cocody (II Plateaux). Cette cérémonie de dédicace a vu la présence de parents et de nombreux amis et connaissances de l’auteur et a été parrainée par Clarisse Bandaman, promotrice d’un concours littéraire pour enfant. D’entrée, c’est Alex Soro, représentant les Editions Balafons qui a dit les raisons pour lesquelles, la maison d’édition qu’il représente a accepté d’éditer le livre. « Nous avons été séduit par la forme et le fond du texte de Sanogo Moussa. En éditant ce livre, nous voulons encourager les jeunes écrivains en leur donnant l’opportunité de voir leur écrits publiés» a-t-il fait savoir. Et justement, Sanogo a eu l’occasion de présenter cette œuvre qui a retenu l’attention des éditions Balafons. L’œuvre, dira t-il, met en scène dans un palais en ruine suite à un conflit électoral, un président déchu et son successeur, dans un dialogue saisissant qui met à nu l’antagonisme diamétral qui sépare ces compatriotes atypiques. « Terre brûlée », est constituée de trois actes avec chacun une thématique pour dépeindre le chaos politique qui prévaut dans la République imaginaire de Burénie. Interrogé sur la situation similaire de la République de Burénie et celle de la Côte d’Ivoire, l’auteur répond qu’il a certainement pu être influencé par les évènements de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, mais cette situation qui prévaut dans sa République est selon lui symptômatique de ce qui se passe dans beaucoup de pays africains. Où très souvent les questions d’identité, de patriotisme sont à la base de conflits. Il s’agit pour lui donc , à travers cet ouvrage, d’aider tous ces pays et en particulier la Côte d’Ivoire à affronter courageusement ces questions afin de les régler définitivement pour une paix durable et définitive. Cette cérémonie fut également l’occasion pour tous ceux qui avaient déjà leurs ouvrages de les faire dédicacer par l’auteur. Signalons qu’avant que l’auteur ne prenne la parole, Mahama Chérif et Clarisse Bandaman ont tour à tour félicité l’auteur et dit leur confiance en l’avenir de la littérature ivoirienne.

F.K