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Politique Publié le vendredi 17 janvier 2014 | Le Patriote

Simone Gbagbo et Blé Goudé des cas spéciaux

© Le Patriote Par DR
Dialogue entre le gouvernement et l`opposition
Jeudi 09 janvier 2014. Le gouvernement représenté par le ministre Ahoussou Jeannot rencontre l`opposition ivoirienne.
Dans le chapelet des revendications du FPI figurent en bonne place, les cas Simone Gbagbo et Blé Goudé. Pour l’ex-parti au pouvoir, il faut, à l’instar des autres prisonniers pro-Gbagbo en liberté provisoire, permettre à l’ancienne Première Dame et au patron des «jeunes patriotes » de recouvrer la liberté. Sur la question, il faut l’avouer, le parti de Laurent Gbagbo fait fausse route, pour la simple et unique raison que le cas de ces caciques est singulier. Pour preuve, il pèse sur leur tête une épée de Damoclès qui n’est pas le fait des autorités ivoiriennes. En effet, la Cour pénale internationale est, faut-il rappeler, à leurs trousses. Depuis le mois de novembre 2012, la CPI a rendu public un mandat d'arrêt qu'elle avait émis depuis le mois de février de la même année contre Simone Ehivet Gbagbo. Au mois d’octobre dernier, elle avait levé les scellés sur un mandat d’arrêt international initialement délivré le 21 décembre 2011 à l’encontre de Charles Blé Goudé, le chef de file des ex-jeunes patriotes. Comme on le constate, les deux personnalités ne sont pas des prisonniers quelconques. Leur cas est spécifique contrairement à la situation d’Affi N’Guessan et autres qui ont bénéficié d’une mise en liberté provisoire. Ils sont en effet nombreux les pro-Gbagbo qui bénéficient d’une mise en liberté provisoire. Il faut dispenser ces deux personnalités de ce luxe. On le sait, leurs avocats ont toujours émis le vœu de voir leurs clients être jugés en Côte d’Ivoire. Sur la question, la CPI est bien regardante. Le gouvernement ivoirien avait annoncé le vendredi 20 septembre dernier, qu’il ne transfèrera pas Simone Gbagbo devant la CPI à La Haye estimant que, désormais, «les conditions d'un procès juste et équitable sont garanties ». Il lui faut donner des gages de ces dispositions s’il ne veut que la CPI se saisisse de cette affaire et n’exige le transfèrement des deux personnalités vers la Haye. La balle est donc dans le camp du FPI. De son attitude dépendra l’avenir de ses deux apparatchiks.

Thiery Latt
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