Une dizaine de militaires pro-Gbagbo, détenus dans le nord du pays suite à la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, vont être transférés mardi prochain à Abidjan, a appris vendredi l’AFP auprès du parquet militaire.
Une telle décision va dans le sens de la réconciliation que prône le régime
d’Alassane Ouattara, près de trois ans après une sanglante crise post-électorale consécutive au refus de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de l’actuel président au scrutin de décembre 2010. Plus de 3.000 personnes avaient alors péri. "Treize militaires pro-Gbagbo dont le médecin militaire et le cuisinier de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, détenus dans le nord du pays seront transférés mardi à Abidjan", a affirmé le procureur militaire Ange Kessi. Mi-décembre, plusieurs dizaines de femmes de prisonniers politiques, détenus depuis la crise postélectorale avaient manifesté devant le palais de Justice d’Abidjan.
"Cela fait deux ans et demi que nos parents sont détenus sans suites. Certains n’ont jamais vu de juge d’instruction. Il y a encore des arrestations abusives", avait dénoncé Désirée Douati, la porte-parole du Collectif des femmes de détenus de la crise postélectorale. Laurent Gbagbo est actuellement emprisonné à La Haye en attente de son procès par la Cour pénale internationale, qui l’accuse de "crimes contre
l’humanité". Récemment, le président Ouattara avait évoqué de nouvelles libérations de
détenus de la crise postélectorale, afin de favoriser le "retour d’une paix
définitive" en Côte d’Ivoire.
Une telle décision va dans le sens de la réconciliation que prône le régime
d’Alassane Ouattara, près de trois ans après une sanglante crise post-électorale consécutive au refus de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de l’actuel président au scrutin de décembre 2010. Plus de 3.000 personnes avaient alors péri. "Treize militaires pro-Gbagbo dont le médecin militaire et le cuisinier de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, détenus dans le nord du pays seront transférés mardi à Abidjan", a affirmé le procureur militaire Ange Kessi. Mi-décembre, plusieurs dizaines de femmes de prisonniers politiques, détenus depuis la crise postélectorale avaient manifesté devant le palais de Justice d’Abidjan.
"Cela fait deux ans et demi que nos parents sont détenus sans suites. Certains n’ont jamais vu de juge d’instruction. Il y a encore des arrestations abusives", avait dénoncé Désirée Douati, la porte-parole du Collectif des femmes de détenus de la crise postélectorale. Laurent Gbagbo est actuellement emprisonné à La Haye en attente de son procès par la Cour pénale internationale, qui l’accuse de "crimes contre
l’humanité". Récemment, le président Ouattara avait évoqué de nouvelles libérations de
détenus de la crise postélectorale, afin de favoriser le "retour d’une paix
définitive" en Côte d’Ivoire.