Ouagadougou – Roch Marc Christian Kaboré (ancien président de l’Assemblée nationale), Simon Compaoré (ancien maire de la ville de Ouagadougou) et Victor Tiendrébéogo (ex député et chef coutumier), des proches du président Compaoré qui lui ont récemment tourné le dos, ont été accueillis samedi par le chef de file de l’opposition au cours d’une manifestation contre le régime Compaoré
.« Nous vous accueillons en étant convaincu que vous avez quitté définitivement le navire du CDP (NDLR, Congrès pour la démocratie et le progrès, au pouvoir) et que entre vous et Blaise Comparé, c’est fini à jamais », a lancé Zéphirin Diabré à l’endroit des démissionnaires.
Et le chef de file de l’opposition d’indiquer aux milliers de manifestants que ces « ténors historiques, ceux là même qui ont été, plus de deux décennies les architectes et les principaux animateurs du pouvoir de Blaise Compaoré sont là aujourd’hui avec nous ».
« L’opposition politique burkinabè n’est ni sectaire ni rancunière. Elle ne regarde pas le passé, elle s’occupe de l’avenir », a ajouté le président de l’Union pour le progrès et le changement.
M. Diabré a tout de même mis en grade les ‘’nouveaux opposants’’ sur d’éventuelles divisions que leur arrivée pourrait engendrer dans l’opposition. « Le peuple vous observe avec vigilance, donc votre arrivée ne doit pas engendrer la défaite de l’opposition », a-t-il précisé.
Pour lui, le peuple a déjà pardonné les ex-ténors du CDP, mais c’est à eux de donner la preuve qu’ils sont devenus des « opposants sincères » au service de la nation.
« J’invite tous ceux qui sont saisis par le doute au CDP, qu’ils prennent leur courage à deux mains afin de quitter le navire pendant qu’il est temps car le train du changement a démarré et il ne faut pas le rater », a conclut M. Diabré.
C’est sous une fine pluie que des milliers de manifestants ont pris d’assaut la Place de la nation de Ouagadougou, en réponse, à l’appel de l’opposition politique pour protester contre la mise en place d’un Sénat et une éventuelle modification de l’article 37 de la Constitution limitant le nombre de mandat présidentiel à deux quinquennats.
Le mouvement qui se veut une entrave à la candidature du président Compaoré (27ans au pouvoir) en 2015, a été suivi simultanément dans plusieurs autres localités du pays.
.« Nous vous accueillons en étant convaincu que vous avez quitté définitivement le navire du CDP (NDLR, Congrès pour la démocratie et le progrès, au pouvoir) et que entre vous et Blaise Comparé, c’est fini à jamais », a lancé Zéphirin Diabré à l’endroit des démissionnaires.
Et le chef de file de l’opposition d’indiquer aux milliers de manifestants que ces « ténors historiques, ceux là même qui ont été, plus de deux décennies les architectes et les principaux animateurs du pouvoir de Blaise Compaoré sont là aujourd’hui avec nous ».
« L’opposition politique burkinabè n’est ni sectaire ni rancunière. Elle ne regarde pas le passé, elle s’occupe de l’avenir », a ajouté le président de l’Union pour le progrès et le changement.
M. Diabré a tout de même mis en grade les ‘’nouveaux opposants’’ sur d’éventuelles divisions que leur arrivée pourrait engendrer dans l’opposition. « Le peuple vous observe avec vigilance, donc votre arrivée ne doit pas engendrer la défaite de l’opposition », a-t-il précisé.
Pour lui, le peuple a déjà pardonné les ex-ténors du CDP, mais c’est à eux de donner la preuve qu’ils sont devenus des « opposants sincères » au service de la nation.
« J’invite tous ceux qui sont saisis par le doute au CDP, qu’ils prennent leur courage à deux mains afin de quitter le navire pendant qu’il est temps car le train du changement a démarré et il ne faut pas le rater », a conclut M. Diabré.
C’est sous une fine pluie que des milliers de manifestants ont pris d’assaut la Place de la nation de Ouagadougou, en réponse, à l’appel de l’opposition politique pour protester contre la mise en place d’un Sénat et une éventuelle modification de l’article 37 de la Constitution limitant le nombre de mandat présidentiel à deux quinquennats.
Le mouvement qui se veut une entrave à la candidature du président Compaoré (27ans au pouvoir) en 2015, a été suivi simultanément dans plusieurs autres localités du pays.