Le campus II de L’Université Alassane Ouattara de Bouaké a accueilli le vendredi 17 janvier 2014, l’installation officielle de la police universitaire dans les universités publiques et Instituts de recherche de Côte d’Ivoire. Ses missions, ses effectifs, le choix de l’opérateur privé…ont été présentés au public présent pour la cérémonie.
C’est M. Yéo Namitin Amédée, Directeur général adjoint et directeur des opérations de la police universitaire (PU) qui a présenté la structure au public.
Choix de la PU et ses missions
M. Yéo a rappelé que c’est lors du Conseil des ministres en date du 5 mars 2013 que le gouvernement a décidé de concéder- suite à une offre spontanée, la prestation de service de sécurité dans les universités publiques, les Centres régionaux des œuvres universitaires (Crou) et les Centres de recherche, avec effet immédiat-à la Société d’infrastructure moderne pour le développement de la Côte d’Ivoire (SIMDCI. Selon lui, cette décision prise par le gouvernement vise à s’assurer que la sécurité, notamment, de l’environnement, des infrastructures et des équipements des structures universitaires seront réalisés effectivement, dans les meilleures conditions. «Les importants travaux de réhabilitation et d’équipement engagés dans lesdites structures, constituent un immense sacrifice consenti par le gouvernement qui exige qu’ils soient protégés», a indiqué Yéo Amédée. Ainsi, la police universitaire va mener un combat sans relâche contre l’insécurité sous toutes ses formes dans les structures d’Enseignement supérieur et de la recherche. La mission confiée étant : protection des autorités académiques et administratives ; maintient d’ordre sur les campus ; contrôle à l’entrée et à la sortie des campus ; surveillance des administrations ; anticipations sur tous les mouvements dans les campus par la sensibilisation ; sécurisation des infrastructures et équipements ; protection des aires et de l’environnement. Afin de rendre le monde universitaire plus sûr, les responsables de la PU vont remettre dans les jours à venir, aux responsables universitaires, un mémoire de procédures, né des concertations et des négociations. «La lutte contre le vol, le viol, la dégradation de l’environnement, de même que la protection des personnes ou d’évènements, nécessitent la mise en œuvre de stratégies, d’outils et de procédures connues et acceptées», a-t-il insisté. Pour M. Yéo Amédée, le processus du ‘’départ nouveau’’ étant indissociable de la sécurité, la PU va s’efforcer de travailler avec les forces régaliennes pour mener à bien ses missions.
En finir avec de longues décennies de violences et d’insécurité
Les autorités académiques et ministérielles, avec le professeur Abou Karamoko Directeur de Cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ont replongé l’assistance dans cette période qui parait si loin, où les universités publiques ont connu de nombreuses meurtrissures. «On se souvient encore de l’assassinat de l’étudiant Thierry Zébié à la cité Mermoz. Des disparitions d’étudiants, des attaques à la machette dans les amphis. On a encore en mémoire les récurrentes bastonnades d’enseignants, les viols d’étudiantes, le racket d’étudiants, etc.», a égrainé le vice-président de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Pour lui, même si une police semble incongrue sur une franchise universitaire, le monde académique a donné largement son quitus à cause de l’histoire récente de nos universités. Quant au Pr. Abou Karamoko, il a rappelé cette «époque sale où, tout azimut, nous assistions et subissions à la fois, impuissants, absents, toutes sortes de violences, sur nos campus». Et d’assurer que cette police universitaire est chargé aujourd’hui, non seulement du maintien de l’ordre, de la prévention des conflits et gestion des risques, mais aussi de veiller à la sécurité des personnes et des biens, au sein des espaces verts, de l’environnement. Toutes choses qui paraissent indispensables à l’ordre normal du monde universitaire.
Olivier Guédé, envoyé spécial à Bouaké
C’est M. Yéo Namitin Amédée, Directeur général adjoint et directeur des opérations de la police universitaire (PU) qui a présenté la structure au public.
Choix de la PU et ses missions
M. Yéo a rappelé que c’est lors du Conseil des ministres en date du 5 mars 2013 que le gouvernement a décidé de concéder- suite à une offre spontanée, la prestation de service de sécurité dans les universités publiques, les Centres régionaux des œuvres universitaires (Crou) et les Centres de recherche, avec effet immédiat-à la Société d’infrastructure moderne pour le développement de la Côte d’Ivoire (SIMDCI. Selon lui, cette décision prise par le gouvernement vise à s’assurer que la sécurité, notamment, de l’environnement, des infrastructures et des équipements des structures universitaires seront réalisés effectivement, dans les meilleures conditions. «Les importants travaux de réhabilitation et d’équipement engagés dans lesdites structures, constituent un immense sacrifice consenti par le gouvernement qui exige qu’ils soient protégés», a indiqué Yéo Amédée. Ainsi, la police universitaire va mener un combat sans relâche contre l’insécurité sous toutes ses formes dans les structures d’Enseignement supérieur et de la recherche. La mission confiée étant : protection des autorités académiques et administratives ; maintient d’ordre sur les campus ; contrôle à l’entrée et à la sortie des campus ; surveillance des administrations ; anticipations sur tous les mouvements dans les campus par la sensibilisation ; sécurisation des infrastructures et équipements ; protection des aires et de l’environnement. Afin de rendre le monde universitaire plus sûr, les responsables de la PU vont remettre dans les jours à venir, aux responsables universitaires, un mémoire de procédures, né des concertations et des négociations. «La lutte contre le vol, le viol, la dégradation de l’environnement, de même que la protection des personnes ou d’évènements, nécessitent la mise en œuvre de stratégies, d’outils et de procédures connues et acceptées», a-t-il insisté. Pour M. Yéo Amédée, le processus du ‘’départ nouveau’’ étant indissociable de la sécurité, la PU va s’efforcer de travailler avec les forces régaliennes pour mener à bien ses missions.
En finir avec de longues décennies de violences et d’insécurité
Les autorités académiques et ministérielles, avec le professeur Abou Karamoko Directeur de Cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ont replongé l’assistance dans cette période qui parait si loin, où les universités publiques ont connu de nombreuses meurtrissures. «On se souvient encore de l’assassinat de l’étudiant Thierry Zébié à la cité Mermoz. Des disparitions d’étudiants, des attaques à la machette dans les amphis. On a encore en mémoire les récurrentes bastonnades d’enseignants, les viols d’étudiantes, le racket d’étudiants, etc.», a égrainé le vice-président de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Pour lui, même si une police semble incongrue sur une franchise universitaire, le monde académique a donné largement son quitus à cause de l’histoire récente de nos universités. Quant au Pr. Abou Karamoko, il a rappelé cette «époque sale où, tout azimut, nous assistions et subissions à la fois, impuissants, absents, toutes sortes de violences, sur nos campus». Et d’assurer que cette police universitaire est chargé aujourd’hui, non seulement du maintien de l’ordre, de la prévention des conflits et gestion des risques, mais aussi de veiller à la sécurité des personnes et des biens, au sein des espaces verts, de l’environnement. Toutes choses qui paraissent indispensables à l’ordre normal du monde universitaire.
Olivier Guédé, envoyé spécial à Bouaké