Abidjan - Le Président du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo), Pascal Affi N’guessan, a soutenu, mercredi, à Abidjan, que la Côte d’Ivoire n’est pas encore prête pour aller aux élections générales prévues en 2015, en raison d’un grand retard accusé au titre des préparatifs.
« Est-ce que la Côte d'Ivoire est prête à aller aux élections ? » s'est interrogé Pascal Affi N'guessan au cours d'une conférence de presse qu'il a animée en tant qu'invité du « Fauteuil blanc » du journal ivoirien, Le Nouveau Réveil, proche de l'ancien Chef de l'Etat, Henri Konan Bédié.
A cette question, il a lui-même répondu que le pays «a accusé un grand retard par rapport à l'échéance de 2015 », avant d'attirer l'attention des autorités sur les « grands risques » que peuvent comporter des « élections bâclées » à cette date indiquée.
Le président du FPI inscrit dans le retard, la réconciliation qui n'est pas à son terme, les affaires judiciaires qui sont pendantes, la question des dozos (chasseurs traditionnels qui) qui se sont érigés en agents de sécurité et de justice dans les zones forestières. « Cela va affecter l'organisation des élections » a-t-il prévenu, signalant toutefois que « le FPI est prêt » à aller des élections.
« Le FPI n'est pas dans la logique de déstabilisation, de recours aux armes. En tout cas, moi je n'ai pas envie de devenir Com-zone à Bongouanou » (Centre-Est, sa région natale) a-t-il ironisé, avant de déplorer la rébellion armée survenue le 19 septembre 2002 dans le pays.
« La rébellion a été une honte pour le pays pour ce qu'elle a fait », s'est-il insurgé. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue en octobre 2015.
JBK/hs/ls/APA
« Est-ce que la Côte d'Ivoire est prête à aller aux élections ? » s'est interrogé Pascal Affi N'guessan au cours d'une conférence de presse qu'il a animée en tant qu'invité du « Fauteuil blanc » du journal ivoirien, Le Nouveau Réveil, proche de l'ancien Chef de l'Etat, Henri Konan Bédié.
A cette question, il a lui-même répondu que le pays «a accusé un grand retard par rapport à l'échéance de 2015 », avant d'attirer l'attention des autorités sur les « grands risques » que peuvent comporter des « élections bâclées » à cette date indiquée.
Le président du FPI inscrit dans le retard, la réconciliation qui n'est pas à son terme, les affaires judiciaires qui sont pendantes, la question des dozos (chasseurs traditionnels qui) qui se sont érigés en agents de sécurité et de justice dans les zones forestières. « Cela va affecter l'organisation des élections » a-t-il prévenu, signalant toutefois que « le FPI est prêt » à aller des élections.
« Le FPI n'est pas dans la logique de déstabilisation, de recours aux armes. En tout cas, moi je n'ai pas envie de devenir Com-zone à Bongouanou » (Centre-Est, sa région natale) a-t-il ironisé, avant de déplorer la rébellion armée survenue le 19 septembre 2002 dans le pays.
« La rébellion a été une honte pour le pays pour ce qu'elle a fait », s'est-il insurgé. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue en octobre 2015.
JBK/hs/ls/APA