Abidjan - Le président du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), Pascal Affi N’guessan, a fait savoir, mercredi, au cours d’une conférence de presse qu’il ne croit pas à l’atteinte de l’émergence économique en 2020 que clame le gouvernement ivoirien, estimant que c’est « démagogique ».
Répondant aux questions des journalistes en tant qu’invité du « Fauteuil blanc » du quotidien Le Nouveau Réveil, Pascal Affi N’guessan a expliqué qu’atteindre l’émergence implique des facteurs socioéconomiques notamment au niveau de l’éducation et de l’économie.
« Dans les pays émergents, l’agriculture compte 10% du produit intérieur brut (PIB) et non, plus de 60% comme c’est le cas en Côte d’Ivoire. L’industrie est plus développée dans ces pays émergents et constitue le pilier de l’économie », a-t-il soutenu en substances.
« Pour être émergent, il faut atteindre les 80% de taux d’alphabétisation », a indiqué M. Affi qui ne croit pas que la Côte d’Ivoire puisse réaliser toutes ces performances « en six ans ». « Côte d’Ivoire, émergente en 2020, c’est démagogique » a dénoncé le chef de file des Refondateurs.
Pour lui, il faut travailler davantage pour pouvoir se conformer à ces « critères internationaux ». Car « pendant ces 30 dernières années, nous avons passé plus de temps à nous battre qu’à travailler », a-t-il rappelé, estimant que « l’Etat de droit est à reconstruire ».
Au titre de la réconciliation en Côte d’Ivoire, il a signalé que son parti « continuera la lutte et le dialogue avec le gouvernement jusqu’à ce que le dernier détenu politique » soit libéré et que le « dernier exilé » soit de retour.
Pascal Affi N’guessan estime qu’«il faut sortir de cette logique de justice pénale »… et choisir la voie de «la justice transitionnelle» pour obtenir «la repentance des coupables et apaiser les cœurs des victimes».
La question de la «libération de Laurent Gbagbo» est essentielle dans ce processus parce qu’«il est l’un des acteurs majeurs de la crise », a réaffirmé M. Affi. C’est pourquoi, ses partisans perçoivent mal l’aboutissement à la « réconciliation effective » pendant qu’il est détenu.
JBK/hs/ls/APA
Répondant aux questions des journalistes en tant qu’invité du « Fauteuil blanc » du quotidien Le Nouveau Réveil, Pascal Affi N’guessan a expliqué qu’atteindre l’émergence implique des facteurs socioéconomiques notamment au niveau de l’éducation et de l’économie.
« Dans les pays émergents, l’agriculture compte 10% du produit intérieur brut (PIB) et non, plus de 60% comme c’est le cas en Côte d’Ivoire. L’industrie est plus développée dans ces pays émergents et constitue le pilier de l’économie », a-t-il soutenu en substances.
« Pour être émergent, il faut atteindre les 80% de taux d’alphabétisation », a indiqué M. Affi qui ne croit pas que la Côte d’Ivoire puisse réaliser toutes ces performances « en six ans ». « Côte d’Ivoire, émergente en 2020, c’est démagogique » a dénoncé le chef de file des Refondateurs.
Pour lui, il faut travailler davantage pour pouvoir se conformer à ces « critères internationaux ». Car « pendant ces 30 dernières années, nous avons passé plus de temps à nous battre qu’à travailler », a-t-il rappelé, estimant que « l’Etat de droit est à reconstruire ».
Au titre de la réconciliation en Côte d’Ivoire, il a signalé que son parti « continuera la lutte et le dialogue avec le gouvernement jusqu’à ce que le dernier détenu politique » soit libéré et que le « dernier exilé » soit de retour.
Pascal Affi N’guessan estime qu’«il faut sortir de cette logique de justice pénale »… et choisir la voie de «la justice transitionnelle» pour obtenir «la repentance des coupables et apaiser les cœurs des victimes».
La question de la «libération de Laurent Gbagbo» est essentielle dans ce processus parce qu’«il est l’un des acteurs majeurs de la crise », a réaffirmé M. Affi. C’est pourquoi, ses partisans perçoivent mal l’aboutissement à la « réconciliation effective » pendant qu’il est détenu.
JBK/hs/ls/APA