Il a peut-être eu tort d’avoir vu juste assez tôt. Mais aujourd’hui, le déroulement des événements lui donne raison. Gervais Delinpelna Coulibaly peut désormais être fier de lui. Car le Front populaire ivoirien a décidé de suivre la voie qu’il avait montrée pour décrisper la vie sociopolitique dès les premières heures de la fin de la crise. « Je pense que notre rôle va être d’aider à la normalisation de la vie politique en Côte d’Ivoire, de chercher à renouer le dialogue, de chercher à réunir tous les fils et filles de notre pays. Nous allons travailler à cela pour que la Côte d’Ivoire puisse aller de l’avant, il faut qu’il y ait une démocratie réelle dans ce pays. Et, cette démocratie réelle ne peut se faire que si les cœurs sont apaisés, si chacun accepte, comme le disait le président Laurent Gbagbo, de s’asseoir et de discuter. Nous œuvrons dans ce sens », avait conseillé l’ancien porte-parole de Laurent Gbagbo le 15 juillet 2011, dans une interview à Soir Info, quelques jours après son retour d’exil. Pour le patron du Cap-UDD, il fallait d’abord «apaiser les cœurs, regarder d’abord l’intérêt de la Côte d’Ivoire, l’intérêt des populations». Une fois la sécurité acquise, on pouvait par la suite penser à faire de la politique. Le président Gervais Coulibaly ne s’est pas arrêté aux stades des discours. Il s’est résolument impliqué dans le dialogue républicain, qui a été instauré par le Gouvernement en vue d’amener l’opposition à la table des négociations. Pour réussir cette mission de décrispation qu'il a bien voulu jouer, Gervais Coulibaly a transformé son mouvement de soutien, le Cap Unir pour la réélection de Laurent Gbagbo (Cap-UR-LG) en parti politique. C'est avec le Cap unir pour la démocratie et le développement (Cap-UDD) qu'il a commencé à faire la médiation entre le pouvoir et ses camarades de l'opposition.
Ainsi, il a réussi à faire entrer de nombreux pro-Gbagbo, permis le dégel des avoirs et obtenu la libération d'un nombre important de prisonniers de la crise postélectorale. Le président du Cap-UDD a été à la base du retour d’exil des personnalités, le 24 avril 2012, comme les anciens ministres Mel Eg Théodore, Appia Kabran, Henriette Lagou. Il était là pour les accueillir après toutes les démarches entreprises pour leur arrivée. Le 27 septembre 2013, le président du Cap-UDD était à l'aéroport d'Abidjan pour accueillir Benjamin Djédjé, l'ex-conseiller de Laurent Gbagbo.
Le lundi 9 décembre 2013, c'est Kouamé Anne Gnahoré Tatret, l'ex-ministre de la Solidarité, de la Reconstruction et de la Cohésion sociale dans le gouvernement Gilbert Aké N'Gbo (5 décembre 2010-11 avril 2011) et ancienne Ambassadrice en Angola puis au Mexique que Gervais Coulibaly est allé accueillir à l'aéroport. Sans bruits. Là encore, il a fait des démarches pour que rien ne lui arrive. La liste n’est pas exhaustive. Car en dehors de ces proches de l’ancien chef d’Etat, l’ex-porte-parole de Laurent Gbagbo a activement œuvré pour permettre à plusieurs anonymes de revenir en Côte d’Ivoire en toute sécurité. En plus du retour des exilés, le président du Cap-UDD s’est beaucoup battu, au sein du Cadre permanent pour le Dialogue (CPD) pour la libération des prisonniers pro-Gbagbo. Guezé Kanon Germain, Koné Boubakar, Etien Amoakon, Ouégnin Georges Armand Alexis, Boni Claverie Danièle, Diabaté Bêh, Gnamien Yao, Dogbo Djéréké Raphaël et autres lui doivent leur libération intervenue le 9 novembre 2011. Il était à leur accueil. Tout comme pendant l'arrivée de Gilbert Aké N'Gbo et autres Désiré Dallo, Mahan Gahé, le commandant Dua Kouassi libérés le 20 décembre 2012. Au niveau du dégel des avoirs, il a contribué au dégel des avoirs de plusieurs pro-Gbagbo. Quand il mené toutes ces actions de décrispation, comme il l'a annoncé à son arrivée d'exil en juillet 2011, il a été traité de tous les noms. Dans les milieux pro-Gbagbo en général et au sein du Fpi en particulier, Gervais Coulibaly a été présenté comme un vendu, un traite, celui qui a trahi Gbagbo après avoir été son Porte-parole.
Aujourd'hui, l'actualité semble lui donner raison. Etant donné que c'est le leader du Fpi, Pascal Affi N'Guessan qui fait tout ce que Gervais Coulibaly a préconisé, hier. C'est-à-dire le dialogue avec le pouvoir pour permettre la libération des prisonniers, le retour des exilés, le dégel des avoirs...
Le Fpi a même envoyé une délégation pour convaincre les exilés de rentrer. Bien avant, Marcel Gossio, ex-DG du Port autonome d'autonome d'Abidjan (PAA) est entré de son exil marocain.
Tous semblent avoir compris, aujourd'hui, qu'ils ne gagnent rien à faire la surenchère, le bras de fer, la défiance.
Pourquoi avoir attendu tout ce temps (près de trois ans) alors ? N'est-il pas indiqué de faire chorus avec Gervais Coulibaly, dès juillet 2011, pour obtenir tous ces acquis ?
JCC
Ainsi, il a réussi à faire entrer de nombreux pro-Gbagbo, permis le dégel des avoirs et obtenu la libération d'un nombre important de prisonniers de la crise postélectorale. Le président du Cap-UDD a été à la base du retour d’exil des personnalités, le 24 avril 2012, comme les anciens ministres Mel Eg Théodore, Appia Kabran, Henriette Lagou. Il était là pour les accueillir après toutes les démarches entreprises pour leur arrivée. Le 27 septembre 2013, le président du Cap-UDD était à l'aéroport d'Abidjan pour accueillir Benjamin Djédjé, l'ex-conseiller de Laurent Gbagbo.
Le lundi 9 décembre 2013, c'est Kouamé Anne Gnahoré Tatret, l'ex-ministre de la Solidarité, de la Reconstruction et de la Cohésion sociale dans le gouvernement Gilbert Aké N'Gbo (5 décembre 2010-11 avril 2011) et ancienne Ambassadrice en Angola puis au Mexique que Gervais Coulibaly est allé accueillir à l'aéroport. Sans bruits. Là encore, il a fait des démarches pour que rien ne lui arrive. La liste n’est pas exhaustive. Car en dehors de ces proches de l’ancien chef d’Etat, l’ex-porte-parole de Laurent Gbagbo a activement œuvré pour permettre à plusieurs anonymes de revenir en Côte d’Ivoire en toute sécurité. En plus du retour des exilés, le président du Cap-UDD s’est beaucoup battu, au sein du Cadre permanent pour le Dialogue (CPD) pour la libération des prisonniers pro-Gbagbo. Guezé Kanon Germain, Koné Boubakar, Etien Amoakon, Ouégnin Georges Armand Alexis, Boni Claverie Danièle, Diabaté Bêh, Gnamien Yao, Dogbo Djéréké Raphaël et autres lui doivent leur libération intervenue le 9 novembre 2011. Il était à leur accueil. Tout comme pendant l'arrivée de Gilbert Aké N'Gbo et autres Désiré Dallo, Mahan Gahé, le commandant Dua Kouassi libérés le 20 décembre 2012. Au niveau du dégel des avoirs, il a contribué au dégel des avoirs de plusieurs pro-Gbagbo. Quand il mené toutes ces actions de décrispation, comme il l'a annoncé à son arrivée d'exil en juillet 2011, il a été traité de tous les noms. Dans les milieux pro-Gbagbo en général et au sein du Fpi en particulier, Gervais Coulibaly a été présenté comme un vendu, un traite, celui qui a trahi Gbagbo après avoir été son Porte-parole.
Aujourd'hui, l'actualité semble lui donner raison. Etant donné que c'est le leader du Fpi, Pascal Affi N'Guessan qui fait tout ce que Gervais Coulibaly a préconisé, hier. C'est-à-dire le dialogue avec le pouvoir pour permettre la libération des prisonniers, le retour des exilés, le dégel des avoirs...
Le Fpi a même envoyé une délégation pour convaincre les exilés de rentrer. Bien avant, Marcel Gossio, ex-DG du Port autonome d'autonome d'Abidjan (PAA) est entré de son exil marocain.
Tous semblent avoir compris, aujourd'hui, qu'ils ne gagnent rien à faire la surenchère, le bras de fer, la défiance.
Pourquoi avoir attendu tout ce temps (près de trois ans) alors ? N'est-il pas indiqué de faire chorus avec Gervais Coulibaly, dès juillet 2011, pour obtenir tous ces acquis ?
JCC