Abidjan- Joseph Martial Ahipeaud, 47 ans, président de l’Union pour la démocratie et la liberté (UDL, opposition), a annoncé, lundi à Abidjan, sa candidature à la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire prévue pour octobre 2015.
"J’ai décidé de me porter candidat aux élections présidentielles de 2015 ; (…) parce que nous avons la vision de la Côte d’Ivoire, terre d’hospitalité et de générosité, parce que nous sommes des humanistes qui portent leur force dans la foi en Dieu et en la loi", a déclaré M. Ahipeaud, lors d’une conférence de presse à l’hôtel Pullman du Plateau (Abidjan-Centre).
Le président de l’UDL qui est ainsi le deuxième candidat déclaré à la prochaine présidentielle après le chef de l’Etat Alassane Ouattara, entend, en cas de victoire à ce scrutin, engager des réformes constitutionnelles qui conduiront à "la 3ème République’’.
Un processus en trois étapes comprenant notamment le passage du régime présidentiel au régime parlementaire, la révision du système judiciaire par l’avènement d’une Cour suprême dont les juges sont nommés à vie et la "mise en place des régions comme lieux d’exercice du pouvoir des peuples, avec une autonomie financière".
Révélé au public dans les années 1990, alors qu’il dirigeait la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Ahipeaud Martial s’était ensuite exilé en Grande-Bretagne pour poursuivre ses études, avant de réapparaitre sur la scène politique en 2000. Il s’était alors affiché comme l’un des principaux soutiens, à la présidentielle de 2000, du général Robert Guéï, chef de la junte militaire au pouvoir à cette époque qui avait renversé le régime d’Henri Konan Bédié, le 24 décembre 1999.
Après avoir occupé des responsabilités au sein de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), parti créé par le général Guéi en 2001, Martial Ahipeaud fonde son parti, l’UDL, en 2006.
Il est titulaire d’un doctorat en histoire et enseigne cette discipline à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.
kkp/tm
"J’ai décidé de me porter candidat aux élections présidentielles de 2015 ; (…) parce que nous avons la vision de la Côte d’Ivoire, terre d’hospitalité et de générosité, parce que nous sommes des humanistes qui portent leur force dans la foi en Dieu et en la loi", a déclaré M. Ahipeaud, lors d’une conférence de presse à l’hôtel Pullman du Plateau (Abidjan-Centre).
Le président de l’UDL qui est ainsi le deuxième candidat déclaré à la prochaine présidentielle après le chef de l’Etat Alassane Ouattara, entend, en cas de victoire à ce scrutin, engager des réformes constitutionnelles qui conduiront à "la 3ème République’’.
Un processus en trois étapes comprenant notamment le passage du régime présidentiel au régime parlementaire, la révision du système judiciaire par l’avènement d’une Cour suprême dont les juges sont nommés à vie et la "mise en place des régions comme lieux d’exercice du pouvoir des peuples, avec une autonomie financière".
Révélé au public dans les années 1990, alors qu’il dirigeait la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Ahipeaud Martial s’était ensuite exilé en Grande-Bretagne pour poursuivre ses études, avant de réapparaitre sur la scène politique en 2000. Il s’était alors affiché comme l’un des principaux soutiens, à la présidentielle de 2000, du général Robert Guéï, chef de la junte militaire au pouvoir à cette époque qui avait renversé le régime d’Henri Konan Bédié, le 24 décembre 1999.
Après avoir occupé des responsabilités au sein de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), parti créé par le général Guéi en 2001, Martial Ahipeaud fonde son parti, l’UDL, en 2006.
Il est titulaire d’un doctorat en histoire et enseigne cette discipline à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.
kkp/tm
