PARIS- Suspendu en raison de la crise en Côte d’Ivoire, la 8e édition du Marché des arts et spectacles africains (MASA) revient en force du 1er au 8 mars à Abidjan avec une programmation plus riche et plus diversifiée.
Au total, 62 groupes représentant plus de 480 artistes ont été sélectionnés
par un jury international, et une soixantaine d’autres troupes sont attendues
pour le "festival off", a expliqué mardi à l’AFP son directeur général
Youcouba Konaté, de passage à Paris.
Créé en 1993 avec le concours de l’Organisation internationale de la
Francophonie (OIF), le MASA a pour objectif de renforcer les capacités des
professionnels africains des arts vivants et de leur faciliter l’accès au
marché international.
Organisé tous les deux ans, il avait vu ses ambitions réduites à partir de 2003 en raison des troubles politico-militaires en Côte d’Ivoire. La dernière édition s’était tenue en 2007.
"Cette année, le MASA fait son grand retour en s’élargissant à de nouvelles
disciplines mais aussi à l’Afrique anglophone et lusophone", a déclaré M. Konaté.
Outre la musique, la danse et le théâtre, le MASA s’ouvrira pour la
première fois au conte, à l’humour et à la mode.
"C’est une reprise mais aussi un approfondissement du concept initial",
explique M. Konaté. "Jusqu’ici, le MASA était avant tout un +marché+,
aujourd’hui, nous voulons être autant un festival qu’un marché".
"La Côte d’Ivoire sort d’une longue expérience très douloureuse, qui a
blessé les mémoires individuelles et collective. Nous voulons essayer
d’estomper ces images de la crise en apportant des images plus gaies, plus
joyeuses", dit-t-il.
Les spectacles, qui seront gratuits pour le festival "off", se dérouleront
sur les 13 communes d’Abidjan mais aussi à Bouaké (centre) et Grand-Bassam
(sud-est).
Avec un budget de 1,3 milliard de FCFA (2 millions d’euros), le MASA est
financé par l’Etat ivoirien, le district d’Abidjan, l’OIF ainsi que divers organismes internationaux et partenaires privés.
alc/thm/mb
Au total, 62 groupes représentant plus de 480 artistes ont été sélectionnés
par un jury international, et une soixantaine d’autres troupes sont attendues
pour le "festival off", a expliqué mardi à l’AFP son directeur général
Youcouba Konaté, de passage à Paris.
Créé en 1993 avec le concours de l’Organisation internationale de la
Francophonie (OIF), le MASA a pour objectif de renforcer les capacités des
professionnels africains des arts vivants et de leur faciliter l’accès au
marché international.
Organisé tous les deux ans, il avait vu ses ambitions réduites à partir de 2003 en raison des troubles politico-militaires en Côte d’Ivoire. La dernière édition s’était tenue en 2007.
"Cette année, le MASA fait son grand retour en s’élargissant à de nouvelles
disciplines mais aussi à l’Afrique anglophone et lusophone", a déclaré M. Konaté.
Outre la musique, la danse et le théâtre, le MASA s’ouvrira pour la
première fois au conte, à l’humour et à la mode.
"C’est une reprise mais aussi un approfondissement du concept initial",
explique M. Konaté. "Jusqu’ici, le MASA était avant tout un +marché+,
aujourd’hui, nous voulons être autant un festival qu’un marché".
"La Côte d’Ivoire sort d’une longue expérience très douloureuse, qui a
blessé les mémoires individuelles et collective. Nous voulons essayer
d’estomper ces images de la crise en apportant des images plus gaies, plus
joyeuses", dit-t-il.
Les spectacles, qui seront gratuits pour le festival "off", se dérouleront
sur les 13 communes d’Abidjan mais aussi à Bouaké (centre) et Grand-Bassam
(sud-est).
Avec un budget de 1,3 milliard de FCFA (2 millions d’euros), le MASA est
financé par l’Etat ivoirien, le district d’Abidjan, l’OIF ainsi que divers organismes internationaux et partenaires privés.
alc/thm/mb