Abidjan - L’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) a effectué, le 22 janvier à Bobo-Dioulasso, sa rentrée professionnelle de l’année 2014 au cours de laquelle le bilan fait du plan stratégique 2009-2013 a été jugé positif.
Le directeur général de l’OOAS, Dr Placido Cardoso, a présenté le bilan de ce plan quinquennal. Selon lui, de nombreux acquis ont été engrangés pendant les cinq ans, notamment dans les domaines de la coordination et de l’harmonisation des politiques sanitaires, de l’information sanitaire, de la valorisation de la médecine traditionnelle, de la diversification des mécanismes de financement et de la formation des ressources humaines.
Dans ce dernier volet, ce sont par exemple 90 jeunes professionnels des 15 pays de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et 403 agents de santé qui ont vu leurs capacités renforcées. Aussi, 813 cadres de la santé de six pays du même espace communautaire ont été formés en prise en charge intégrée des maladies de l’enfance.
Pour le DG de l’OOAS, les différents appuis que l’Organisation a également apportés aux pays membres ont permis d’améliorer leur système de santé et la reconnaissance du rôle de l’OOAS dans la promotion de la santé. Cela, a-t-il dit, a attiré vers elle de nombreux partenaires, dont la Banque mondiale, favorisant ainsi l’amélioration de la mobilisation des ressources. 2014 sera, selon lui, une année de transition.
Pour Joachim Somda, représentant le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, l’OOAS a, entre 2009 et 2013, appuyé les Hauts-Bassins dans l’organisation des Journées mondiales de lutte contre le Sida et apporté des soutiens à des services de santé de la région. Par vidéoconférence, le ministre de la Santé de la Gambie, Omar Sey, a salué le personnel de l’OOAS pour les résultats atteints « à travers la facilitation, l’harmonisation et les appuis multiformes accordés à tous les pays de l’espace CEDEAO ». Il l’a invité à maintenir le cap dans l’exécution des activités de 2014 centrées, elles, sur le thème « Couverture sanitaire universelle : enjeux et défis ».
Pour M. Sey, plusieurs pays de la CEDEAO restent encore confrontés aux épidémies diverses, aux maladies endémiques et non transmissibles. Le ministre fédéral de la santé du Nigeria, le professeur Onyebuchi Chukwu, invité d’honneur de la rentrée professionnelle 2014, a salué par la voix de sa représentante Rhoda Kuje, le choix du thème de la couverture sanitaire universelle comme axe principal de sensibilisation et d’action pour cette année.
Onyebuchi Chukwu dont le pays a bénéficié d’un laboratoire mobile offert par l’OOAS, a invité la structure à redoubler d’efforts afin de réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle et combattre le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maladies.
Le ministère de la Santé du Burkina Faso a marqué sa disponibilité à accompagner l’OOAS pour relever ce défi afin que, comme l’a souligné Sylvain Dipama, directeur des études et des statistiques sectorielles dudit ministère, « l’espace communautaire demeure dans des conditions de bonne santé où il fait bon vivre pour tous, pour garantir un développement humain durable, pour plus de prospérité et de croissance économique ».
Les différents intervenants ont salué cette performance du plan stratégique 2009-2013 de l’OOAS. Un troisième plan sera élaboré et couvrira la période 2015-2020.
L’Organisation ouest-africaine de la santé est une institution en charge des questions de la santé de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
(AIP)
AD/kkp/Ask
Le directeur général de l’OOAS, Dr Placido Cardoso, a présenté le bilan de ce plan quinquennal. Selon lui, de nombreux acquis ont été engrangés pendant les cinq ans, notamment dans les domaines de la coordination et de l’harmonisation des politiques sanitaires, de l’information sanitaire, de la valorisation de la médecine traditionnelle, de la diversification des mécanismes de financement et de la formation des ressources humaines.
Dans ce dernier volet, ce sont par exemple 90 jeunes professionnels des 15 pays de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et 403 agents de santé qui ont vu leurs capacités renforcées. Aussi, 813 cadres de la santé de six pays du même espace communautaire ont été formés en prise en charge intégrée des maladies de l’enfance.
Pour le DG de l’OOAS, les différents appuis que l’Organisation a également apportés aux pays membres ont permis d’améliorer leur système de santé et la reconnaissance du rôle de l’OOAS dans la promotion de la santé. Cela, a-t-il dit, a attiré vers elle de nombreux partenaires, dont la Banque mondiale, favorisant ainsi l’amélioration de la mobilisation des ressources. 2014 sera, selon lui, une année de transition.
Pour Joachim Somda, représentant le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, l’OOAS a, entre 2009 et 2013, appuyé les Hauts-Bassins dans l’organisation des Journées mondiales de lutte contre le Sida et apporté des soutiens à des services de santé de la région. Par vidéoconférence, le ministre de la Santé de la Gambie, Omar Sey, a salué le personnel de l’OOAS pour les résultats atteints « à travers la facilitation, l’harmonisation et les appuis multiformes accordés à tous les pays de l’espace CEDEAO ». Il l’a invité à maintenir le cap dans l’exécution des activités de 2014 centrées, elles, sur le thème « Couverture sanitaire universelle : enjeux et défis ».
Pour M. Sey, plusieurs pays de la CEDEAO restent encore confrontés aux épidémies diverses, aux maladies endémiques et non transmissibles. Le ministre fédéral de la santé du Nigeria, le professeur Onyebuchi Chukwu, invité d’honneur de la rentrée professionnelle 2014, a salué par la voix de sa représentante Rhoda Kuje, le choix du thème de la couverture sanitaire universelle comme axe principal de sensibilisation et d’action pour cette année.
Onyebuchi Chukwu dont le pays a bénéficié d’un laboratoire mobile offert par l’OOAS, a invité la structure à redoubler d’efforts afin de réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle et combattre le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maladies.
Le ministère de la Santé du Burkina Faso a marqué sa disponibilité à accompagner l’OOAS pour relever ce défi afin que, comme l’a souligné Sylvain Dipama, directeur des études et des statistiques sectorielles dudit ministère, « l’espace communautaire demeure dans des conditions de bonne santé où il fait bon vivre pour tous, pour garantir un développement humain durable, pour plus de prospérité et de croissance économique ».
Les différents intervenants ont salué cette performance du plan stratégique 2009-2013 de l’OOAS. Un troisième plan sera élaboré et couvrira la période 2015-2020.
L’Organisation ouest-africaine de la santé est une institution en charge des questions de la santé de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
(AIP)
AD/kkp/Ask