Gagnoa – La Grande Chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, a exposé vendredi à Gagnoa les œuvres photographiques de son défunt père, feu Pierre Dagri, dit Pétrus, lors d’une exposition qui a eu pour cadre la salle des fêtes de la mairie.
Cette exposition photos de quelque 250 images dont la plupart sont issues de l’œuvre de Pierre Dagri, père de la Grande Chancelière, retrace, la période 1945-1975, la belle époque, mais aussi témoigne de la vie à Gagnoa à cette époque là, , a affirmé Mme Dagri Diabaté.
Sur quelques unes des photos, en effet, les visiteurs ont pu voir des personnalités, des figures de proue ainsi que les grandes familles d’alors qui faisaient la fierté de Gagnoa, la capitale de la région du Gôh.
« Cette belle époque est marquée de beaucoup de souvenirs surtout heureux. On avait la vie en commun. En dehors des autochtones bété, on trouvait tout le monde à Gagnoa et on ne sentait aucune différence entre les gens qui se côtoyaient et se fréquentaient chaleureusement. Même les activités se menaient ensemble », a relevé la fille du photographe mis à l’honneur.
Elle a souhaité que cette exposition photo qui ne « recherche pas la beauté », serve de leçon et de bon exemple aux uns et aux autres dans la vie, avant d’exhorter chacun à garder à l’esprit à travers cette exposition photo « une image de Gagnoa qui peut nous inspirer aujourd’hui.»
Profitant de l’occasion, la Grande Chancelière a retracé la biographie de son père en expliquant qu’il est né à Jacqueville, il a fréquenté l’école coloniale appelée à l’époque EPS, qu’il voulait devenir prêtre, mais avec le refus de son directeur et de son frère aîné, il a quitté cette école pour se rendre à Grand-Bassam où il a exercé plusieurs métiers avant de rejoindre à Bingerville le cabinet du Gouverneur d’alors.
Toujours selon Mme Dagri Diabaté, son père est devenu ensuite comptable à la CFAO, et à ce titre, a servi dans plusieurs villes du pays dont Soubré, puis enfin à Gagnoa, où il a rendu sa démission en 1945, et s’est installé au quartier Dioulabougou en tant que photographe « épanoui », et aussi propriétaire du « Pavillon bleu ».
« En 1950, mon père a effectué un pèlerinage chrétien à Rome (Italie), et c’est en 1975 qu’il a quitté définitivement Gagnoa pour Abidjan, pour des raisons de santé », a fait savoir, en substance, la Grande Chancelière.
(AIP)
Ja/Ask
Cette exposition photos de quelque 250 images dont la plupart sont issues de l’œuvre de Pierre Dagri, père de la Grande Chancelière, retrace, la période 1945-1975, la belle époque, mais aussi témoigne de la vie à Gagnoa à cette époque là, , a affirmé Mme Dagri Diabaté.
Sur quelques unes des photos, en effet, les visiteurs ont pu voir des personnalités, des figures de proue ainsi que les grandes familles d’alors qui faisaient la fierté de Gagnoa, la capitale de la région du Gôh.
« Cette belle époque est marquée de beaucoup de souvenirs surtout heureux. On avait la vie en commun. En dehors des autochtones bété, on trouvait tout le monde à Gagnoa et on ne sentait aucune différence entre les gens qui se côtoyaient et se fréquentaient chaleureusement. Même les activités se menaient ensemble », a relevé la fille du photographe mis à l’honneur.
Elle a souhaité que cette exposition photo qui ne « recherche pas la beauté », serve de leçon et de bon exemple aux uns et aux autres dans la vie, avant d’exhorter chacun à garder à l’esprit à travers cette exposition photo « une image de Gagnoa qui peut nous inspirer aujourd’hui.»
Profitant de l’occasion, la Grande Chancelière a retracé la biographie de son père en expliquant qu’il est né à Jacqueville, il a fréquenté l’école coloniale appelée à l’époque EPS, qu’il voulait devenir prêtre, mais avec le refus de son directeur et de son frère aîné, il a quitté cette école pour se rendre à Grand-Bassam où il a exercé plusieurs métiers avant de rejoindre à Bingerville le cabinet du Gouverneur d’alors.
Toujours selon Mme Dagri Diabaté, son père est devenu ensuite comptable à la CFAO, et à ce titre, a servi dans plusieurs villes du pays dont Soubré, puis enfin à Gagnoa, où il a rendu sa démission en 1945, et s’est installé au quartier Dioulabougou en tant que photographe « épanoui », et aussi propriétaire du « Pavillon bleu ».
« En 1950, mon père a effectué un pèlerinage chrétien à Rome (Italie), et c’est en 1975 qu’il a quitté définitivement Gagnoa pour Abidjan, pour des raisons de santé », a fait savoir, en substance, la Grande Chancelière.
(AIP)
Ja/Ask