Les bandits viennent de frapper encore. Dans l’après midi du vendredi 31 janvier, la Banque Internationale pour le Commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire (Bicici) a été l’objet d’un hold-up. Située à la rue du commerce et non loin de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ce sont les locaux annexes de la banque où a été bâti un bureau de fortune, le temps de finir les travaux de rénovations du bâtiment principal en cours qui ont été le théâtre du hold-up. Selon les informations, c’est aux alentours de 15h30 que des individus au nombre de quatre, tirés au demeurant à quatre épingles font leur irruption dans l’établissement bancaire. Après avoir passé les différentes étapes de contrôle sécuritaire. Au moment de leur entrer, la banque était prise d’assaut par des clients. Pour éviter d’attirée des regards suspects sur leurs mouvements, ils se dispersent et se mettent dans les différents rangs. Selon le témoignage d’une cliente venue régler un contentieux au moment des faits : « ce matin je suis allée voir mon solde, mais je n’étais pas d’accord. Donc vu le monde, j’ai souhaité revenir dans l’après midi. Donc je suis venue, j’ai fait le rang. Arrivée au guichet, la femme a tiré mon relevé pour me le donner. Je luis ai dis que ce n’étais pas mon compte. A un moment donné, il y a un monsieur qui a poussé le vigile, et a sorti son pistolet sur le vigile. Dans le même moment, un autre monsieur derrière moi ajoute : tu es trop souple, si le vigile ne veut rien savoir, il faut le buter » nous a expliqué la pauvre dame en pleurs. Sur ces entrefaites poursuit-elle, les bandits ont intimé l’ordre aux occupants de se coucher. Exercice auquel personne n’a osé se dérober. Désormais maitre des lieux, une équipe arrachaient tous les portables dont celui d’un policier en tenu, quand d’autres s’attelaient à localiser le bureau du chef d’agence. Une fois le bureau repéré, ils ont demandé à obtenir les clés du coffre. En moins de 30 mn, ils s’emparent des petits sacs qui contiendraient de fortes sommes d’argent, avant de se tirer avec la voiture du chef d’agence. Approché pour en savoir d’avantage sur les circonstances, le chef d’agence s’est refusé à nous recevoir. Les minutes qui ont suivie, la police et les Frci sont arrivés sur les lieux. Il était trop tard. Une enquête a donc été ouverte.
Ernest Famin, correspondant régional
Ernest Famin, correspondant régional