Bongouanou - L’école primaire publique de Tanosso, village situé dans le département de Bongouanou (Centre-Est, Région du Moronou), est fermée depuis deux semaines, par les enseignants qui protestent contre la récurrence du phénomène des matières fécales dans leurs salles de classe.
Ce phénomène a déjà été observé par quatre fois pour cette année scolaire. Aussi, craignant pour leur vie, les enseignants de cette école ont-ils décidé de déposer la craie et de quitter les lieux.
Selon M. SORO Sounkargame, responsable local du Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD), il s’agit d’interpeller toutes les autorités compétentes pour qu’elles interviennent car ce phénomène dure depuis maintenant dix ans et ne cesse de prendre des proportions très inquiétantes.
"Aujourd’hui, ceux qui commettent ces actes ignobles vont jusqu’à déposer leurs selles emballées dans les tiroirs des enseignants. Ne sachant donc leurs réelles motivations, le MIDD demande la mutation collective des 12 enseignants de cette école primaire", martèle-t-il.
Dès la survenue de ce phénomène, des rencontres entre les responsables locaux du système éducatif et les populations, la notabilité du village, les enseignants et le bureau du comité de gestion de cette école ont été organisées pour tenter de l’endiguer.
Des mesures portant sur le changement des serrures des portes et la surveillance de nuit de l’école ont été prises afin de mettre fin à cette pratique et en appréhender les auteurs. Une mission de sensibilisation conduite par le corps préfectoral de Bongouanou y a été menée le 08 janvier et une cérémonie d’exorcisme a même été organisée en présence des élus et de madame le Directeur régional.
En dépit des engagements pris, ceux qui s’adonnent à ces pratiques, fracturent les portes pour avoir accès aux salles de classes y assouvirent leurs "sales" besognes.
(AIP)
hk/fmo/kam
Ce phénomène a déjà été observé par quatre fois pour cette année scolaire. Aussi, craignant pour leur vie, les enseignants de cette école ont-ils décidé de déposer la craie et de quitter les lieux.
Selon M. SORO Sounkargame, responsable local du Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD), il s’agit d’interpeller toutes les autorités compétentes pour qu’elles interviennent car ce phénomène dure depuis maintenant dix ans et ne cesse de prendre des proportions très inquiétantes.
"Aujourd’hui, ceux qui commettent ces actes ignobles vont jusqu’à déposer leurs selles emballées dans les tiroirs des enseignants. Ne sachant donc leurs réelles motivations, le MIDD demande la mutation collective des 12 enseignants de cette école primaire", martèle-t-il.
Dès la survenue de ce phénomène, des rencontres entre les responsables locaux du système éducatif et les populations, la notabilité du village, les enseignants et le bureau du comité de gestion de cette école ont été organisées pour tenter de l’endiguer.
Des mesures portant sur le changement des serrures des portes et la surveillance de nuit de l’école ont été prises afin de mettre fin à cette pratique et en appréhender les auteurs. Une mission de sensibilisation conduite par le corps préfectoral de Bongouanou y a été menée le 08 janvier et une cérémonie d’exorcisme a même été organisée en présence des élus et de madame le Directeur régional.
En dépit des engagements pris, ceux qui s’adonnent à ces pratiques, fracturent les portes pour avoir accès aux salles de classes y assouvirent leurs "sales" besognes.
(AIP)
hk/fmo/kam