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Société Publié le samedi 1 février 2014 | Ministères

Séminaire: concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire

© Ministères Par DR
Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur en côte d’ivoire
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo, a procédé ce jeudi, 30 janvier 2014, à l’ouverture du séminaire portant sur la concertation nationale sur ‘’L’avenir de l’Enseignement Supérieur en Côte d’Ivoire’’ qui se tient du 30 janvier au 1er février 2014, à Abidjan
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, CISSE Ibrahima Bacongo, a procédé ce jeudi, 30 janvier 2014, à l’ouverture du séminaire portant sur la concertation nationale sur ‘’L’avenir de l’Enseignement Supérieur en Côte d’Ivoire’’ qui se tient du 30 janvier au 1er février 2014 à l’Hôtel ‘’Belle Côte’’ sis de la Riviera-Palmeraie. Cette concertation nationale vise à faire un diagnostic complet du système d’enseignement supérieur, afin de proposer des orientations, des stratégies, des mesures et actions tant au niveau de la formation et de la recherche, que des infrastructures, du social et de la gouvernance, pour asseoir un système cohérent, harmonieux et compétitif, qui joue pleinement son rôle dans le développement durable et l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Nous vous proposons l’intégralité de son discours.

« … » Avant tout propos, permettez-moi de remercier très sincèrement l’ensemble des invités et participants à cette concertation nationale sur l’avenir de l’Enseignement Supérieur.
Je voudrais aussi remercier l’Union Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) à travers son Représentant Résident.
J’adresse mes félicitations au comité d’organisation pour le travail abattu.
Mesdames et Messieurs,
Honorables Invités,
Une formation de qualité, une politique hardie de recherche-innovation à travers une loi de programmation de la recherche, en somme un dispositif d’enseignement supérieure et de recherche de qualité constitue le levier sinon un levier essentiel pour le développement et à terme l’émergence.
Les pays dits avancés l’ont compris plus tôt, eux qui ont pris l’option d’investir massivement dans la formation et la recherche. Est-il donc étonnant que, aujourd’hui, 62% des jeunes américains au japonais accèdent à l’Enseignement Supérieur contre seulement 5% dans les pays sous-développés.
Notre système d’enseignement supérieur et de recherche reste toujours confronté, depuis les années 90, à des crises récurrentes qui éprouvent constamment son efficacité si elles ne remettent pas en cause sa conception même.
Ce constat est largement partagé par tous les acteurs à la lumière de l’état des lieux fait au cours des dernières années.
Les difficultés auxquelles se heurte notre pays sont divers ordres et l’on peut citer en autres :
- La population des étudiants croît de façon exponentielle quand les infrastructures d’accueil, déjà de faible capacité, tombent en ruine ;
- Les structures d’enseignement et de recherche sont-équipées en matériel inadapté devenu obsolète ;
- L’inadéquation entre le coût réel de formation des étudiants et le financement des activités pédagogiques ne permet pas de maintenir un enseignement de qualité ;
- Les méthodes de gouvernance et de management des institutions d’enseignement supérieur et de recherche doivent être reconçues pour être adaptées aux exigences de la mondialisation ;
Conscient de toutes ces difficultés, Son Excellence le Président de la République, pour réaliser sa vison de hisser la Côte d’Ivoire au rang des pays émergents à l’horizon 2020, a entrepris, après la crise post-électorale de 2010, l’ambitieux programme de réhabilitation et d’équipement de nos Universités existantes et de constructif de cinq (05) nouvelles.
Ainsi, dans le cadre de ce programme, les anciennes Unités de Recherche et d’Enseignement Supérieur (URES) de Daloa et de Korhogo ont été érigées en Universités pleines et autonomes en octobre 2012. Elles ne permettent pas encore de juguler les sureffectifs des étudiants mais force est de reconnaître qu’elles ont soulagé quelque peu les trois plus anciennes Universités.
Après le départ nouveau, cette concertation sur l’avenir de l’enseignement supérieur, qui mobilise tous les acteurs principaux du secteur formation, vient à point nommé pour relancer notre système d’enseignement et de recherche en termes de qualité, de performance d’efficience et de compétitivité à l’échelle internationale en vue de relever les nouveaux défis qui jalonnent les voies qui mènent à l’émergence.
Dans cette perspective, l’adoption et l’application intégrale du système Licence-Master-Doctorat (LMD) ainsi que la maîtrise et l’appropriation des possibilités extraordinaires offertes par le développement fulgurant des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) s’avèrent des solutions incontournables dans un environnement exigent marqué par la mondialisation. La Côte d’Ivoire dans le cadre du PAES, a été le premier pays membre de l’Union à mettre toutes les maquettes des institutions d’Enseignement Supérieur publiques au format LMD lors d’un important atelier en août 2012.
Pour une meilleure lisibilité de nos systèmes d’enseignement supérieur et de recherche, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), à travers le PAES a demandé aux Etats membres d’organiser une concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur.
La concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire, loin d’être une rencontre de plus, est donc importante dans le contexte de reconstruction actuelle de notre pays.
Elle vise à faire, un diagnostic exhaustif de notre système d’enseignement et de recherche, de proposer des orientations nouvelles idoines, des stratégies appropriées de mise en œuvre au niveau de la formation, de la recherche, des infrastructures, des équipements, du social, de la gouvernance et du management, et de rapports entre l’Etat et les établissements d’enseignement supérieur.
Je reste convaincu que, de vos travaux que je souhaite fructueux et enrichissants, sortiront des recommandations pertinentes à la hauteur des attentes du Gouvernement.
C’est sur cette note d’espoir que je déclare ouverte la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
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