Le député de la commune d'Agboville, Adama Bictogo a mis 400 tables-bancs à la disposition du préfet du département, Bako Privat, samedi, lors d’une cérémonie officielle qui fait suite aux mouvements de protestation des élèves du secondaire observé jeudi, pour déficit de tables-bancs.
« Voici le peu nous avons pu trouver dans le temps, après votre appel », a dit Adama Bictogo, lors de la remise officielle d’un échantillon de tables-bancs à l'administrateur civil.
Le déficit en tables-bancs du primaire au secondaire est de 7 505 dans le département d’Agboville et 10 045 sur l’étendue de la région de l’Agnéby-Tiassa, a-t-on appris.
« Il n'y a de richesse que d'homme et cette richesse ne s'acquiert que par une solide formation à la base, justifiant un apprentissage dans de bonne condition de travail », a fait observer le député.
« Merci au député Bictogo pour sa spontanéité », a souligné le préfet, Bako Privat. Il a salué l’annonce du geste de l’élu, intervenue dès le lendemain du SOS lancé aux cadres d’Agboville.
« Vous méritez votre médaille de commandeur de l'Ordre national que vous venez de recevoir, car on ne saurait être commandeur et laisser orphelins les enfants qui réclament légitimement d'aller à l'école dans de bonnes conditions », a-t-il poursuivi.
Bako Privat a par ailleurs annoncé une importante rencontre mercredi avec l’ensemble des cadres. Il sera question de statuer sur le déficit criant de tables-bancs, dénoncé par les élèves eux-mêmes, lors de l’échange avec le préfet, quelques heures après les mouvements de rue.
L’administrateur a rappelé à l’assistance, la détresse des élèves, assis à trois parfois quatre par table-banc, ou à même le sol, pour prendre les cours. « Comment voulez-vous qu’Agboville ait de bons résultats scolaires ?, m’ont-ils interpellé », a rapporté le préfet.
« Nous avons écouté l'appel pathétique de nos enfants qui posaient un problème urgent, pour lequel nous n'avions pas de réponse immédiate », a reconnu le représentant du chef de l’Etat. Selon lui, il est certes du devoir du gouvernement de trouver des tables-bancs à l’école, mais, vu l’urgence et la procédure administrative, « les cadres pourraient parer au plus pressés ».
Un fondateur d'école qui a gardé l’anonymat a offert séance tenante, 10 tables-bancs et la directrice régionale de l'Education nationale et de l’Enseignement technique, Hadja Diaby Fanta, a annoncé 30 tables-bancs recueillis dans les différentes écoles d’Abidjan.
dd/cmas
« Voici le peu nous avons pu trouver dans le temps, après votre appel », a dit Adama Bictogo, lors de la remise officielle d’un échantillon de tables-bancs à l'administrateur civil.
Le déficit en tables-bancs du primaire au secondaire est de 7 505 dans le département d’Agboville et 10 045 sur l’étendue de la région de l’Agnéby-Tiassa, a-t-on appris.
« Il n'y a de richesse que d'homme et cette richesse ne s'acquiert que par une solide formation à la base, justifiant un apprentissage dans de bonne condition de travail », a fait observer le député.
« Merci au député Bictogo pour sa spontanéité », a souligné le préfet, Bako Privat. Il a salué l’annonce du geste de l’élu, intervenue dès le lendemain du SOS lancé aux cadres d’Agboville.
« Vous méritez votre médaille de commandeur de l'Ordre national que vous venez de recevoir, car on ne saurait être commandeur et laisser orphelins les enfants qui réclament légitimement d'aller à l'école dans de bonnes conditions », a-t-il poursuivi.
Bako Privat a par ailleurs annoncé une importante rencontre mercredi avec l’ensemble des cadres. Il sera question de statuer sur le déficit criant de tables-bancs, dénoncé par les élèves eux-mêmes, lors de l’échange avec le préfet, quelques heures après les mouvements de rue.
L’administrateur a rappelé à l’assistance, la détresse des élèves, assis à trois parfois quatre par table-banc, ou à même le sol, pour prendre les cours. « Comment voulez-vous qu’Agboville ait de bons résultats scolaires ?, m’ont-ils interpellé », a rapporté le préfet.
« Nous avons écouté l'appel pathétique de nos enfants qui posaient un problème urgent, pour lequel nous n'avions pas de réponse immédiate », a reconnu le représentant du chef de l’Etat. Selon lui, il est certes du devoir du gouvernement de trouver des tables-bancs à l’école, mais, vu l’urgence et la procédure administrative, « les cadres pourraient parer au plus pressés ».
Un fondateur d'école qui a gardé l’anonymat a offert séance tenante, 10 tables-bancs et la directrice régionale de l'Education nationale et de l’Enseignement technique, Hadja Diaby Fanta, a annoncé 30 tables-bancs recueillis dans les différentes écoles d’Abidjan.
dd/cmas