Lors de la cérémonie de l’UNAPROJE-CI : KKB lance un appel aux jeunes

Pour sa première sortie publique, l’Union Nationale pour la Promotion de la Jeunesse de Côte d’Ivoire (UNAPROJE-CI) a choisi la commune de Cocody, quartier Sogefia et comme parrain, le député KKB. Tenant compte du contexte de la rencontre, l’ancien président de la jeunesse du Pdci a parlé de la façon dont est menée la politique de l’emploi et de l’insertion socio professionnelle. A cet effet, il a lancé un appel au pouvoir leur demandant de ne pas se préoccuper de l’épanouissement d’une partie de la Côte d’Ivoire. Il a condamné la tendance selon laquelle celui qui est au pouvoir pense que c’est son heure qui a sonné. «Non, les jeunes attendent de leur dirigeants qu’ils offrent les mêmes privilèges sans regarder leur ethnie », a dit l’orateur. Conformément au thème : « La jeunesse ivoirienne face à son destin et aux défis de l’insertion socioprofessionnelle », il estime que la formation est la clé de réussite de la jeunesse. « Mais le gros problème, c’est que notre système éducatif laisse à désirer ». Résultat, KKB fait le constat que la population n’est pas formée et partant les jeunes, même ceux qui sont formés ne peuvent être efficacement insérés donc ne bénéficient d’aucune autonomie. Pour le candidat malheureux à la présidence du Pdci, seule une insertion adéquate dans le tissu professionnel, peut assurer aux jeunes leur autonomie et la défaillance dans ce sens a des conséquences terribles. « De toutes les difficultés auxquelles les jeunes sont confrontés celle de l’emploi est de loin plus lourde de conséquences» soutient KKB. Pour lui, les jeunes au chômage « se transforment rapidement en main d’œuvre armée au service de toutes sortes de causes », raisons pour lesquelles KKB soutient que le problème de « l’emploi est un enjeu de paix un enjeu économique, un enjeu social ». En estimant que rien ne peut se faire sans la paix , il a demandé au pouvoir d’œuvrer pour la réconciliation. Dans ce sens il a évoqué la libération d’Affi N’Guessan comme une bonne chose. S’il n’était pas sorti, avec qui on discuterait ? S’est-il demandé à haute voix
Aux jeunes, KKB a demandé d’être responsables en œuvrant aussi pour la paix. Il leur a demandé de ne pas opter pour la facilité. La Côte d’Ivoire, trouve-Il, est malade la facilité du gain facile. C’est pourquoi il préconise la formation de l’ivoirien nouveau. Bientôt, ces sont les élections et KKB demande aux jeunes de savoir regarder pour voir l’homme politique capable de relever ce défi. Car le constat actuel qu’il fait, c’est qu’il ne fait pas bon vivre en Côte d’ Ivoire. « On ne peut aller même au champ sans être braqué », et il va falloir négocier avec efficacité notre unité, a insisté KKB.
C’est le président de l’Unaproje-CI, Yves Kouyo qui a ouvert les allocutions, expliquant les objectifs de son organisation. Pour lui l’union un crédo pour les jeunes de prendre leurs responsabilités concernant leur destin. Il a rendu hommage à KKB qu’il estime être un model pour la jeunesse. A propos de jeunes, Yves Kouyo a voulu une représentation qualitative. Aussi en lieu place d’une grande mobilisation, il a fait participer des échantillons de jeunes venus de plusieurs communes. Pour démarre ses activités, il devra distribuer des bons pour mille permis offerts par le député KKB. Prévue pour 14 h, la rencontre a débuté à 17 h 31 mn au point que le parrain n’a pu lire tout son discours à cause « du temps avancé ».

Armand Bohui