L’ancien président de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), Bertin Konan Kouadio dit KKB, député de Port-Bouët, a partagé, samedi, à Cocody, sa vision de l’essor des jeunes.
La réinsertion-jeune vue par un député. Il s’agit de Bertin Konan Kouadio. S’adressant, samedi, à Cocody, aux membres de l’Union pour la promotion de la jeunesse (Unaprojeci), l’élu de Port-Bouët a indiqué les enjeux de l’essor de cette frange de la population. C’était au cours de son intervention portant sur le thème: ‘’La jeunesse ivoirienne face à son destin et aux défis de l’insertion socioprofessionnelle‘’. «J’appelle à un changement de mentalité de la jeunesse ivoirienne, car la sauvegarde et l’avenir du pays en dépendent», a-t-il invité. Selon ses dires, la jeunesse a un devoir. Il l’a spécifié à travers une interpellation. « En réalité, a-t-il argumenté, la jeunesse doit jouer le rôle positif. Les jeunes de Côte d’Ivoire et partout dans le monde doivent avoir une conscience aiguë et accrue de leur rôle ». Plus précis, il a exhorté son auditoire à être «en avant- garde, le fer de lance », mieux « le protecteur de la société ivoirienne ». Il a justifié son appel par l’implication d’une certaine jeunesse, qu’il s’est gardé de nommer, sur les scènes politique et sociale. « Les jeunes ivoiriens devraient mettre fin au jeu de grue juteux dans les niches de certains leaders politiques car la science vaut mieux que l’or pur », a préconisé KKB. Ses sujets doivent notamment avoir un comportement qu’il a édicté. « Etre pleinement autonome suppose ainsi une indépendance psychologique, financière, résidentielle et donc des revenus stables, des possibilités de logements accessibles grâce à un emploi stable », a estimé le parlementaire. Il ressort de son analyse que les moins de quarante ans ont servi à des causes autres que celles qui devaient faciliter leur émergence. A ce propos, il dit que « de toutes les difficultés auxquelles les jeunes sont confrontés, celle de l’emploi est de loin la plus lourde de conséquences. Notre constat est qu’au cœur des crises qui se succèdent dans notre pays depuis plusieurs années, il y a des jeunes désœuvrés ». Le député de Port-Bouët en veut pour preuve, le fait qu’ « ils se transforment rapidement en main d’œuvre armée au service de toutes sortes de cause. En outre, ce sont les jeunes sans emploi et sans qualification qui sont principalement les victimes ». Se résumant sur ce chapitre, Konan Kouadio a déduit ce qui suit : « La question de l’emploi des jeunes est donc à la fois un enjeu de paix, et donc à la fois un enjeu économique et un enjeu social ».
Bidi Ignace
La réinsertion-jeune vue par un député. Il s’agit de Bertin Konan Kouadio. S’adressant, samedi, à Cocody, aux membres de l’Union pour la promotion de la jeunesse (Unaprojeci), l’élu de Port-Bouët a indiqué les enjeux de l’essor de cette frange de la population. C’était au cours de son intervention portant sur le thème: ‘’La jeunesse ivoirienne face à son destin et aux défis de l’insertion socioprofessionnelle‘’. «J’appelle à un changement de mentalité de la jeunesse ivoirienne, car la sauvegarde et l’avenir du pays en dépendent», a-t-il invité. Selon ses dires, la jeunesse a un devoir. Il l’a spécifié à travers une interpellation. « En réalité, a-t-il argumenté, la jeunesse doit jouer le rôle positif. Les jeunes de Côte d’Ivoire et partout dans le monde doivent avoir une conscience aiguë et accrue de leur rôle ». Plus précis, il a exhorté son auditoire à être «en avant- garde, le fer de lance », mieux « le protecteur de la société ivoirienne ». Il a justifié son appel par l’implication d’une certaine jeunesse, qu’il s’est gardé de nommer, sur les scènes politique et sociale. « Les jeunes ivoiriens devraient mettre fin au jeu de grue juteux dans les niches de certains leaders politiques car la science vaut mieux que l’or pur », a préconisé KKB. Ses sujets doivent notamment avoir un comportement qu’il a édicté. « Etre pleinement autonome suppose ainsi une indépendance psychologique, financière, résidentielle et donc des revenus stables, des possibilités de logements accessibles grâce à un emploi stable », a estimé le parlementaire. Il ressort de son analyse que les moins de quarante ans ont servi à des causes autres que celles qui devaient faciliter leur émergence. A ce propos, il dit que « de toutes les difficultés auxquelles les jeunes sont confrontés, celle de l’emploi est de loin la plus lourde de conséquences. Notre constat est qu’au cœur des crises qui se succèdent dans notre pays depuis plusieurs années, il y a des jeunes désœuvrés ». Le député de Port-Bouët en veut pour preuve, le fait qu’ « ils se transforment rapidement en main d’œuvre armée au service de toutes sortes de cause. En outre, ce sont les jeunes sans emploi et sans qualification qui sont principalement les victimes ». Se résumant sur ce chapitre, Konan Kouadio a déduit ce qui suit : « La question de l’emploi des jeunes est donc à la fois un enjeu de paix, et donc à la fois un enjeu économique et un enjeu social ».
Bidi Ignace