Le camp adverse à celui d’Innocent Anaky Kobena aurait procédé, hier, à l’investiture de son président, Antoine N’Gbala Yao, selon des sources proches de celui-ci. La direction du Mouvement des forces d’avenir (Mfa) parle, elle, d’invasion des locaux.
Rififi manqué au siège du Mouvement des forces d’avenir (Mfa), hier. La dissidence conduite par Antoine N’Gbala Yao aurait fait irruption dans ce local, un duplex, sis à Angré 7ème tranche, dans la matinée du lundi. Elle y aurait déguerpi les employés et investi son leader, ensuite. Un membre de cette frange de militants joint par téléphone l’a attesté, non sans rappeler qu’après un « congrès extraordinaire » tenu au mois de septembre à Yopougon, « M. Gbala Yao a été elu président» du Mfa. Et que depuis lors, ils « essaient de ne pas bousculer » Innocent Anaky. Celui-ci étant en deuil -son épouse est décédée le 3 janvier- il leur a fallu « patienter » le temps des obsèques, avant d’ « installer » leur champion. « Ce sont les militants qui ont décidé de le faire, aujourd’hui (hier, ndlr), au siège. Mais ce n’est pas une cérémonie en tant que telle. Ils ont jugé bon de mettre en application les résolutions du congrès, selon lesquelles le siège du parti est à Angré », a-t-il affirmé. A l’en croire aussi, ces militants ont « chassé » des partisans d’Innocent Anaky qui auraient tenté de les « empêcher » d’accéder à la direction.
Mais le secrétaire général du Mfa, Pascal Angui, rapporte une autre version des faits. Joint également par téléphone, il dénonce « un groupe de personnes accompagnées d’ex-combattants venus de la commune d’Anyama pour envahir le siège du Mfa ». Informé, il s’est rendu sur les lieux où il a « constaté » la scène. La direction du Mouvement a saisi le commissariat du 22ème arrondissement de police afin qu’il sécurise le bâtiment, selon lui.
C’est la seconde fois que les deux tendances engagent un bras-de-fer pour le contrôle du bâtiment en question. Le 21 novembre dernier, les deux groupes opposés ont été empêchés d’en venir aux mains par la police. Celle-ci avait été appelée à la rescousse par la direction contestée. De tels grabuges pourraient se répéter, si le ministère de l’Intérieur ne tranche pas ce conflit. En effet, au sortir du congrès - non reconnu par la direction du Mfa- le camp N’Gbala avait saisi le département d’Hamed Bakayoko des changements survenus dans ce parti. Après trois mois règlementaires, le ministère est en principe censé valider les décisions prises à ce congrès ou y faire une objection.
Bidi Ignace
Rififi manqué au siège du Mouvement des forces d’avenir (Mfa), hier. La dissidence conduite par Antoine N’Gbala Yao aurait fait irruption dans ce local, un duplex, sis à Angré 7ème tranche, dans la matinée du lundi. Elle y aurait déguerpi les employés et investi son leader, ensuite. Un membre de cette frange de militants joint par téléphone l’a attesté, non sans rappeler qu’après un « congrès extraordinaire » tenu au mois de septembre à Yopougon, « M. Gbala Yao a été elu président» du Mfa. Et que depuis lors, ils « essaient de ne pas bousculer » Innocent Anaky. Celui-ci étant en deuil -son épouse est décédée le 3 janvier- il leur a fallu « patienter » le temps des obsèques, avant d’ « installer » leur champion. « Ce sont les militants qui ont décidé de le faire, aujourd’hui (hier, ndlr), au siège. Mais ce n’est pas une cérémonie en tant que telle. Ils ont jugé bon de mettre en application les résolutions du congrès, selon lesquelles le siège du parti est à Angré », a-t-il affirmé. A l’en croire aussi, ces militants ont « chassé » des partisans d’Innocent Anaky qui auraient tenté de les « empêcher » d’accéder à la direction.
Mais le secrétaire général du Mfa, Pascal Angui, rapporte une autre version des faits. Joint également par téléphone, il dénonce « un groupe de personnes accompagnées d’ex-combattants venus de la commune d’Anyama pour envahir le siège du Mfa ». Informé, il s’est rendu sur les lieux où il a « constaté » la scène. La direction du Mouvement a saisi le commissariat du 22ème arrondissement de police afin qu’il sécurise le bâtiment, selon lui.
C’est la seconde fois que les deux tendances engagent un bras-de-fer pour le contrôle du bâtiment en question. Le 21 novembre dernier, les deux groupes opposés ont été empêchés d’en venir aux mains par la police. Celle-ci avait été appelée à la rescousse par la direction contestée. De tels grabuges pourraient se répéter, si le ministère de l’Intérieur ne tranche pas ce conflit. En effet, au sortir du congrès - non reconnu par la direction du Mfa- le camp N’Gbala avait saisi le département d’Hamed Bakayoko des changements survenus dans ce parti. Après trois mois règlementaires, le ministère est en principe censé valider les décisions prises à ce congrès ou y faire une objection.
Bidi Ignace