C’est, en principe, cette semaine que vont être restitués les textes devant régir le fonctionnement de la plate-forme de lutte de l’opposition ivoirienne. De leur adoption va naître un comité ad hoc composé de tous les partis politiques qui ont décidé de se mettre ensemble en vue d’atteindre rapidement tous leurs objectifs.
Selon des sources proches de l’opposition ivoirienne, cette plate-forme va booster les discussions avec le gouvernement Ouattara pour déboucher sur une réconciliation véritable des Ivoiriens. Ces sources indiquent notamment que les émissaires du gouvernement avaient exprimé, au cours des nombreuses rencontres avec les partis d’opposition dans le cadre du Cadre permanent de dialogue (Cpdc) et du dialogue direct avec le Front populaire ivoirien (Fpi), son inquiétude de voir qu’il discute sur deux fronts. Ce qui risquerait de poser, à les en croire, des problèmes de convergence de points de vue. Quel type d’engagement le gouvernement prendrait avec les partis, membres du Cpd, qui ne gêneraient pas le Fpi, partie au dialogue direct, au moment de sa mise en œuvre. Et vice versa. Mais les mêmes sources rapportent que le Fpi qui a toujours appelé à l’union des forces vives de la nation ne voulait pas paraître comme celui qui ne milite pas pour l’unité d’actions.
« Le Cpd avait une vision et une démarche qui ne satisfaisaient pas le Fpi. Le parti dirigé par Pascal Affi N’Guessan considérait que le processus de réconciliation a deux volets. Un volet dans le cadre du dialogue direct avec le gouvernement pour régler les effets directs de la crise et un autre pour régler les causes profondes de toutes les crises successives que la Côte d’Ivoire vit depuis un peu plus de 20 ans. Pour M. Affi et ses camarades, si tout le monde s’accorde pour adopter cette démarche, alors il n’y a aucun obstacle pour le Fpi d’adhérer à un cadre commun de dialogue avec les autres partis de l’opposition puisque les deux types de problèmes qui constituent les deux piliers de la réconciliation peuvent être abordés », précisent nos sources.
Qui ajoutent qu’il appartenait au Fpi de rassurer davantage tous les autres partis de l’opposition que s’il n’est pas allé au Cpd, cela n’était nullement dû à du mépris. « Le Fpi l’a clairement exprimé au cours de sa dernière rencontre au siège provisoire du parti, à la Riviera-Attoban, avec les autres partis membres du Cpd. Ces derniers l’ont bien compris et ont même dit qu’il est vrai qu’ils étaient aussi inquiets, au Cpd, de ne pas voir le Fpi à leurs côtés », confient nos sources.
Robert Krassault
Selon des sources proches de l’opposition ivoirienne, cette plate-forme va booster les discussions avec le gouvernement Ouattara pour déboucher sur une réconciliation véritable des Ivoiriens. Ces sources indiquent notamment que les émissaires du gouvernement avaient exprimé, au cours des nombreuses rencontres avec les partis d’opposition dans le cadre du Cadre permanent de dialogue (Cpdc) et du dialogue direct avec le Front populaire ivoirien (Fpi), son inquiétude de voir qu’il discute sur deux fronts. Ce qui risquerait de poser, à les en croire, des problèmes de convergence de points de vue. Quel type d’engagement le gouvernement prendrait avec les partis, membres du Cpd, qui ne gêneraient pas le Fpi, partie au dialogue direct, au moment de sa mise en œuvre. Et vice versa. Mais les mêmes sources rapportent que le Fpi qui a toujours appelé à l’union des forces vives de la nation ne voulait pas paraître comme celui qui ne milite pas pour l’unité d’actions.
« Le Cpd avait une vision et une démarche qui ne satisfaisaient pas le Fpi. Le parti dirigé par Pascal Affi N’Guessan considérait que le processus de réconciliation a deux volets. Un volet dans le cadre du dialogue direct avec le gouvernement pour régler les effets directs de la crise et un autre pour régler les causes profondes de toutes les crises successives que la Côte d’Ivoire vit depuis un peu plus de 20 ans. Pour M. Affi et ses camarades, si tout le monde s’accorde pour adopter cette démarche, alors il n’y a aucun obstacle pour le Fpi d’adhérer à un cadre commun de dialogue avec les autres partis de l’opposition puisque les deux types de problèmes qui constituent les deux piliers de la réconciliation peuvent être abordés », précisent nos sources.
Qui ajoutent qu’il appartenait au Fpi de rassurer davantage tous les autres partis de l’opposition que s’il n’est pas allé au Cpd, cela n’était nullement dû à du mépris. « Le Fpi l’a clairement exprimé au cours de sa dernière rencontre au siège provisoire du parti, à la Riviera-Attoban, avec les autres partis membres du Cpd. Ces derniers l’ont bien compris et ont même dit qu’il est vrai qu’ils étaient aussi inquiets, au Cpd, de ne pas voir le Fpi à leurs côtés », confient nos sources.
Robert Krassault
