Le Patriote : Comment se porte le RDR dans votre département?
Diakité Ibraïm : Le parti se porte relativement bien. Il y a une parfaite harmonie entre les militants que nous sommes, comme cela a toujours été le cas dans le département. Cependant, il faut reconnaitre que tout n’est pas rose. Nous avions un siège ou nous tenions nos réunions. Et ce siège était entièrement pris en compte par le départemental que je suis, de 2004 à Avril 2013. Essoufflé financièrement, je n’arrivais plus à faire face à la location. On l’a donc perdu, ce qui a eu pour conséquence, la non régularité des réunions. Aussi, il faut dire que certains de nos militants, les plus nombreux d’ailleurs, sont gagnés par le découragement, parce qu’ils disent ne pas sentir que notre formation politique est aux affaires. Sinon, comment comprendre que nous n’arrivons pas à faire face à la location d’un simple siège pendant que nous sommes au pouvoir ? C’est paradoxal.
L P : Si on se réfère aux présidentielles et même aux élections locales, on peut dire sans risque de se tromper que le département est hostile à votre parti. Comment comptez-vous vous y prendre pour amener les populations à épouser les idéaux du RDR ?
D I : Béoumi est un bastion du vieux parti, le PDCI RDA. Mais nous progressons. Nous travaillons à renverser la tendance à Béoumi, même si cela s’avère un peu difficile. Mais nous pouvons y parvenir en conjuguant nos efforts. En tant que militants, nous avons notre part à jouer, la direction également a sa part à jouer. Pour moi, il est temps de tourner la page et d’inscrire cette localité dans la droite ligne de la politique d’émergence prônée par le Président de la République de Côte d’Ivoire. Pour ce faire, j’entends non seulement travailler à l’enracinement du Parti et de son idéal « Vivre ensemble » et surtout à la réélection du président, dès le premier tour, pour qu’il puisse poursuivre les grands chantiers de développement qu’il a entrepris. Récemment, j’ai rencontré le ministre Hamed Bakayoko, qui a promis nous aider pour ce qui est de certains problèmes que nous vivons. Nous avons en vue un séminaire de formation et notre rentrée politique dans le mois de février, sous son parrainage et la présidence du PCA de la CIDT, Fanny Ibrahima, qui est l’autorité morale du parti dans la région et même au-delà. Et cela, pour galvaniser nos troupes et les mettre en mission dans les perspectives de 2015. Quant à elle, la direction doit ?uvrer à la promotion des cadres et à l’emploi des jeunes, après déjà des années de frustrations. Il faut également rassurer les uns et les autres qu’en 2014, le RDR prendra en compte leurs préoccupations dans ses priorités.
L P : Le chef de l’Etat est passé par là lors de sa visite récemment. Comment vous avez perçu ses actions en faveur des populations?
D I : Au-delà de ce que cela a apporté à nos populations dans différents domaines, avec le concours inestimable des dons et appuis financiers de la Première Dame, la visite d’Etat du président de la République a eu beaucoup un caractère symbolique. Le contact affectif avec le couple présidentiel et son peuple est d’un formidable réconfort pour nos populations meurtries, appauvries et psychologiquement abattues et qui avaient besoin de voir, de communier avec son excellence Alassane Ouattara. Ce fut donc une visite réconfortante pour le moral, en plus de tous les autres acquis qui sont des réponses aux promesses de campagne électorale. Grâce à lui, plusieurs villages ont été électrifiés, les routes ré-profilées, des bâtiments administratifs réhabilités, les pompes villageoises réparées et ou construites. Et tenez-vous bien, la doléance de toutes les populations sans exception aucune a été prise en compte, la construction du pont dont les travaux ont déjà démarré. Il a fait son devoir pour lequel il a sollicité nos suffrages et nous devons le soutenir et l’encourager. En tant que premier responsable du parti dans le département, je me battrai pour sa réélection.
C S
Diakité Ibraïm : Le parti se porte relativement bien. Il y a une parfaite harmonie entre les militants que nous sommes, comme cela a toujours été le cas dans le département. Cependant, il faut reconnaitre que tout n’est pas rose. Nous avions un siège ou nous tenions nos réunions. Et ce siège était entièrement pris en compte par le départemental que je suis, de 2004 à Avril 2013. Essoufflé financièrement, je n’arrivais plus à faire face à la location. On l’a donc perdu, ce qui a eu pour conséquence, la non régularité des réunions. Aussi, il faut dire que certains de nos militants, les plus nombreux d’ailleurs, sont gagnés par le découragement, parce qu’ils disent ne pas sentir que notre formation politique est aux affaires. Sinon, comment comprendre que nous n’arrivons pas à faire face à la location d’un simple siège pendant que nous sommes au pouvoir ? C’est paradoxal.
L P : Si on se réfère aux présidentielles et même aux élections locales, on peut dire sans risque de se tromper que le département est hostile à votre parti. Comment comptez-vous vous y prendre pour amener les populations à épouser les idéaux du RDR ?
D I : Béoumi est un bastion du vieux parti, le PDCI RDA. Mais nous progressons. Nous travaillons à renverser la tendance à Béoumi, même si cela s’avère un peu difficile. Mais nous pouvons y parvenir en conjuguant nos efforts. En tant que militants, nous avons notre part à jouer, la direction également a sa part à jouer. Pour moi, il est temps de tourner la page et d’inscrire cette localité dans la droite ligne de la politique d’émergence prônée par le Président de la République de Côte d’Ivoire. Pour ce faire, j’entends non seulement travailler à l’enracinement du Parti et de son idéal « Vivre ensemble » et surtout à la réélection du président, dès le premier tour, pour qu’il puisse poursuivre les grands chantiers de développement qu’il a entrepris. Récemment, j’ai rencontré le ministre Hamed Bakayoko, qui a promis nous aider pour ce qui est de certains problèmes que nous vivons. Nous avons en vue un séminaire de formation et notre rentrée politique dans le mois de février, sous son parrainage et la présidence du PCA de la CIDT, Fanny Ibrahima, qui est l’autorité morale du parti dans la région et même au-delà. Et cela, pour galvaniser nos troupes et les mettre en mission dans les perspectives de 2015. Quant à elle, la direction doit ?uvrer à la promotion des cadres et à l’emploi des jeunes, après déjà des années de frustrations. Il faut également rassurer les uns et les autres qu’en 2014, le RDR prendra en compte leurs préoccupations dans ses priorités.
L P : Le chef de l’Etat est passé par là lors de sa visite récemment. Comment vous avez perçu ses actions en faveur des populations?
D I : Au-delà de ce que cela a apporté à nos populations dans différents domaines, avec le concours inestimable des dons et appuis financiers de la Première Dame, la visite d’Etat du président de la République a eu beaucoup un caractère symbolique. Le contact affectif avec le couple présidentiel et son peuple est d’un formidable réconfort pour nos populations meurtries, appauvries et psychologiquement abattues et qui avaient besoin de voir, de communier avec son excellence Alassane Ouattara. Ce fut donc une visite réconfortante pour le moral, en plus de tous les autres acquis qui sont des réponses aux promesses de campagne électorale. Grâce à lui, plusieurs villages ont été électrifiés, les routes ré-profilées, des bâtiments administratifs réhabilités, les pompes villageoises réparées et ou construites. Et tenez-vous bien, la doléance de toutes les populations sans exception aucune a été prise en compte, la construction du pont dont les travaux ont déjà démarré. Il a fait son devoir pour lequel il a sollicité nos suffrages et nous devons le soutenir et l’encourager. En tant que premier responsable du parti dans le département, je me battrai pour sa réélection.
C S