Yao Koffi Léon (secrétaire de section Allany) : « Nous avons besoin de moyens»
Pour que nous puissions bien animer le parti dans notre département, nous avons besoin de moyens. Notamment de moyens de déplacement. Il nous faut le minimum pour travailler. Nous nous sommes battus pour que le RDR soit au pouvoir. Pas question pour nous de baisser les bras. Nous sommes le miroir du parti dans le département. Si nous sommes bien vus, cela peut attirer d’autres à nous rejoindre. Mais pour le moment, nous nous sentons abandonnés, nous sommes orphelins.
Keita Inza (Commissaire politique) : «Il faut faire la promotion des cadres»
Le RDR ne fonctionne pas bien dans le département, il faut le reconnaitre. Les militants sont découragés. Notre souhait est que la direction pense à nous, surtout pour les futures batailles, en nous donnant les moyens de locomotion. Nous sommes prêts à remobiliser la base pour le triomphe de notre parti aux élections futures. Nous pensons également qu’il faut faire la promotion des cadres qui animent le parti. Je fais allusion surtout à notre départemental qui a beaucoup fait pour le parti en son temps, malheureusement il est essoufflé financièrement. C’est pourquoi, on a même perdu notre siège. Nous avons désormais un autre cadre de la localité qui nous a rejoint et c’est lui qui aide le départemental à faire face aux différentes charges auxquelles le parti doit faire face.
Brou Affoué Philomène (Militante de base): « Evitons les surprises désagréables.»
Nos attentes sont grandes. Bientôt 4 ans que notre parti est au pouvoir. Mais jusque-là nous n’avons pas bougé d’un iota. Vous savez que pour militer au RDR dans notre localité surtout étant baoulé, il faut s’armer de courage et c’est ce que nous avons fait dans l’espoir que nous allions tirer profit de notre militantisme une fois aux affaires. Mais ce n’est pas encore le cas. Tout ce qui est fait dans le cadre du développement, c’est tout le monde qui en bénéficie, qu’on soit du parti ou pas. Mais nous les femmes qui militons depuis belle lurette, nous souhaitons qu’on nous aide en finançant nos projets ou en nous trouvant des emplois. Sinon nous sommes la risée des autres. Si on nous aide, cela va attirer certaines femmes à militer. Nous comptons sur les responsables pour le faire. 2015, c’est bientôt, ne croisons pas les bras pour éviter des surprises désagréables.
Kouamé Albert Jonny (Président CTE ): «Le RDR doit compter sur ses propres forces»
Le RDR doit compter sur ses propres forces. Le RHDP n’est pas une alliance sur laquelle il faut compter à cent pour cent. Certes, c’est avec le concours de tous les partis qui composent cette entité que nous sommes au pouvoir. Mais faisons attention. Il ne faut pas négliger ses propres militants au profit des partis alliés. Quand je vois toutes ces sorties des militants du PDCI, ce n’est pas un fait du hasard. Si on ne compte pas sur nous- mêmes d’abord avant de compter sur les autres, j’ai bien peur que nous soyons surpris de façon désagréable. C’est pourquoi, je suggère qu’on mette à notre disposition des moyens, qu’ils soient financier ou matériels, en vue de ratisser large et de préparer une victoire écrasante en 2015. Qu’on fasse notre promotion et qu’on trouve davantage d’emplois pour nos jeunes. C’est à ce prix qu’on sortira haut les mains aux élections.
Ahoua Sanogo, (Présidente RFR) : « On a besoin qu’on nous aide»
Nous avons milité au RDR par conviction mais aussi au prix de notre vie. C’est pourquoi, il est de notre devoir de mettre tout en ?uvre pour donner au Président Alassane Ouattara un second mandat, pour lui permettre de réaliser son v?u pour notre pays, faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Mais cela n’est possible que si la direction du parti pense, ne serait-ce qu’un peu, à nous. Le RDR ne sera véritablement fort que s’il a des cadres forts et des militants prêts à aller au charbon. On a donc besoin qu’on nous aide. Celui qui finançait le parti dans le département est aujourd’hui l’ombre de lui-même. Comment comprendre que notre départemental, qui est notre miroir et qui a tout fait et qui continue de faire encore beaucoup, n’ait pas un seul poste de nomination? Vous comprenez que cela nous amène à nous poser plusieurs questions. On espère que cela va se corriger.
Touré Naclan ( Président RJR) : «Le parti ne vit pratiquement plus dans notre département»
Comme vous l’avez constaté lors de la causerie débat dont nous saluons l’initiative, tout le monde en a gros sur le c?ur. Le parti ne vit pratiquement plus ici. Et cela est dû à un fait. Avant que nous ne soyons au pouvoir, il y a eu un homme qui s’est sacrifié pour implanter le parti dans le département et qui a donné toute sa vie au parti, y compris tous les moyens qu’il avait, en l’occurrence le départemental Diakité Ibraïm. Aujourd’hu,i le RDR est au pouvoir et paradoxalement, ce monsieur est réduit à néant, à telle enseigne qu’il n’arrive même pas à faire fonctionner le parti comme il se doit. Nous souhaitons qu’il soit réhabilité par le parti afin qu’il puisse avoir suffisamment de moyens pour venir aider la base qu’il maitrise mieux que tout autre. La jeunesse est dés?uvrée dans notre département, ce qui fait que des vices s’invitent dans leur vie. Nous ne sentons pas les projets jeunes ici. Qu’on pense à créer des emplois avec pourquoi pas, une unité de transformation d’anacarde. Nous attendons beaucoup du pouvoir.
Diabaté Ali (RER) : «Nous ne devons pas dormir sur nos lauriers»
Dans notre localité, nous n’avons pas de cadre adéquat pour pouvoir développer nos réflexions. En son temps, quand nous avions un siège, nous avons eu à faire des séminaires pour renforcer les capacités des militants d’une part et des responsables des structures d’autre part. Lesquels aidaient surtout les secrétaires dans la mise en ?uvre de leurs activités. Au niveau des élections à venir de 2015, nous avons des inquiétudes, parce qu’au niveau de Béoumi, les élections passées nous ont laissé un gout amer, parce que le RHDP n’a pas véritablement fonctionné dans notre département. Ce manque de coalition au niveau du RHDP dans la localité a eu des conséquences quant aux élections locales. Figurez-vous que nous n’avons pu gagner aucun poste de député sur les 3, encore moins la mairie. C’est vrai qu’au deuxième tour, le Président a eu beaucoup de voix, mais au premier tour, il est venu après les candidats du PDCI RDA et du FPI. Nous ne devons pas dormir sur nos lauriers. Main dans la main, nous devons lutter pour offrir un second mandat au Président.
Propos recueillis par CS
Pour que nous puissions bien animer le parti dans notre département, nous avons besoin de moyens. Notamment de moyens de déplacement. Il nous faut le minimum pour travailler. Nous nous sommes battus pour que le RDR soit au pouvoir. Pas question pour nous de baisser les bras. Nous sommes le miroir du parti dans le département. Si nous sommes bien vus, cela peut attirer d’autres à nous rejoindre. Mais pour le moment, nous nous sentons abandonnés, nous sommes orphelins.
Keita Inza (Commissaire politique) : «Il faut faire la promotion des cadres»
Le RDR ne fonctionne pas bien dans le département, il faut le reconnaitre. Les militants sont découragés. Notre souhait est que la direction pense à nous, surtout pour les futures batailles, en nous donnant les moyens de locomotion. Nous sommes prêts à remobiliser la base pour le triomphe de notre parti aux élections futures. Nous pensons également qu’il faut faire la promotion des cadres qui animent le parti. Je fais allusion surtout à notre départemental qui a beaucoup fait pour le parti en son temps, malheureusement il est essoufflé financièrement. C’est pourquoi, on a même perdu notre siège. Nous avons désormais un autre cadre de la localité qui nous a rejoint et c’est lui qui aide le départemental à faire face aux différentes charges auxquelles le parti doit faire face.
Brou Affoué Philomène (Militante de base): « Evitons les surprises désagréables.»
Nos attentes sont grandes. Bientôt 4 ans que notre parti est au pouvoir. Mais jusque-là nous n’avons pas bougé d’un iota. Vous savez que pour militer au RDR dans notre localité surtout étant baoulé, il faut s’armer de courage et c’est ce que nous avons fait dans l’espoir que nous allions tirer profit de notre militantisme une fois aux affaires. Mais ce n’est pas encore le cas. Tout ce qui est fait dans le cadre du développement, c’est tout le monde qui en bénéficie, qu’on soit du parti ou pas. Mais nous les femmes qui militons depuis belle lurette, nous souhaitons qu’on nous aide en finançant nos projets ou en nous trouvant des emplois. Sinon nous sommes la risée des autres. Si on nous aide, cela va attirer certaines femmes à militer. Nous comptons sur les responsables pour le faire. 2015, c’est bientôt, ne croisons pas les bras pour éviter des surprises désagréables.
Kouamé Albert Jonny (Président CTE ): «Le RDR doit compter sur ses propres forces»
Le RDR doit compter sur ses propres forces. Le RHDP n’est pas une alliance sur laquelle il faut compter à cent pour cent. Certes, c’est avec le concours de tous les partis qui composent cette entité que nous sommes au pouvoir. Mais faisons attention. Il ne faut pas négliger ses propres militants au profit des partis alliés. Quand je vois toutes ces sorties des militants du PDCI, ce n’est pas un fait du hasard. Si on ne compte pas sur nous- mêmes d’abord avant de compter sur les autres, j’ai bien peur que nous soyons surpris de façon désagréable. C’est pourquoi, je suggère qu’on mette à notre disposition des moyens, qu’ils soient financier ou matériels, en vue de ratisser large et de préparer une victoire écrasante en 2015. Qu’on fasse notre promotion et qu’on trouve davantage d’emplois pour nos jeunes. C’est à ce prix qu’on sortira haut les mains aux élections.
Ahoua Sanogo, (Présidente RFR) : « On a besoin qu’on nous aide»
Nous avons milité au RDR par conviction mais aussi au prix de notre vie. C’est pourquoi, il est de notre devoir de mettre tout en ?uvre pour donner au Président Alassane Ouattara un second mandat, pour lui permettre de réaliser son v?u pour notre pays, faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Mais cela n’est possible que si la direction du parti pense, ne serait-ce qu’un peu, à nous. Le RDR ne sera véritablement fort que s’il a des cadres forts et des militants prêts à aller au charbon. On a donc besoin qu’on nous aide. Celui qui finançait le parti dans le département est aujourd’hui l’ombre de lui-même. Comment comprendre que notre départemental, qui est notre miroir et qui a tout fait et qui continue de faire encore beaucoup, n’ait pas un seul poste de nomination? Vous comprenez que cela nous amène à nous poser plusieurs questions. On espère que cela va se corriger.
Touré Naclan ( Président RJR) : «Le parti ne vit pratiquement plus dans notre département»
Comme vous l’avez constaté lors de la causerie débat dont nous saluons l’initiative, tout le monde en a gros sur le c?ur. Le parti ne vit pratiquement plus ici. Et cela est dû à un fait. Avant que nous ne soyons au pouvoir, il y a eu un homme qui s’est sacrifié pour implanter le parti dans le département et qui a donné toute sa vie au parti, y compris tous les moyens qu’il avait, en l’occurrence le départemental Diakité Ibraïm. Aujourd’hu,i le RDR est au pouvoir et paradoxalement, ce monsieur est réduit à néant, à telle enseigne qu’il n’arrive même pas à faire fonctionner le parti comme il se doit. Nous souhaitons qu’il soit réhabilité par le parti afin qu’il puisse avoir suffisamment de moyens pour venir aider la base qu’il maitrise mieux que tout autre. La jeunesse est dés?uvrée dans notre département, ce qui fait que des vices s’invitent dans leur vie. Nous ne sentons pas les projets jeunes ici. Qu’on pense à créer des emplois avec pourquoi pas, une unité de transformation d’anacarde. Nous attendons beaucoup du pouvoir.
Diabaté Ali (RER) : «Nous ne devons pas dormir sur nos lauriers»
Dans notre localité, nous n’avons pas de cadre adéquat pour pouvoir développer nos réflexions. En son temps, quand nous avions un siège, nous avons eu à faire des séminaires pour renforcer les capacités des militants d’une part et des responsables des structures d’autre part. Lesquels aidaient surtout les secrétaires dans la mise en ?uvre de leurs activités. Au niveau des élections à venir de 2015, nous avons des inquiétudes, parce qu’au niveau de Béoumi, les élections passées nous ont laissé un gout amer, parce que le RHDP n’a pas véritablement fonctionné dans notre département. Ce manque de coalition au niveau du RHDP dans la localité a eu des conséquences quant aux élections locales. Figurez-vous que nous n’avons pu gagner aucun poste de député sur les 3, encore moins la mairie. C’est vrai qu’au deuxième tour, le Président a eu beaucoup de voix, mais au premier tour, il est venu après les candidats du PDCI RDA et du FPI. Nous ne devons pas dormir sur nos lauriers. Main dans la main, nous devons lutter pour offrir un second mandat au Président.
Propos recueillis par CS